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mercredi 11 mai 2011

Un pas après l'autre (mais tout de même, c'est le printemps)

Comme le temps passe vite ! En fait je ne sais pas par où (re)commencer, pas envie de faire un résumé de "ma vie entre temps", pas envie non plus de reprendre comme si je n'avais jamais arrêté parce que... parce qu'il m'était venu une certaine aisance, une certaine légèreté avec la pratique quotidienne que j'ai perdues avec le temps passé depuis.

Mais comment faire alors ?

Je pourrais commencer par mettre un cliché d'un genre connu. Orchis anthropophora, l'orchis "homme pendu". Bien contente d'en avoir trouvé une station tout près de chez moi (dans un endroit tout à fait inattendu, comme d'hab'), puisque je n'en avais jamais vu en vrai encore.



Mais c'est difficile comme tout de reprendre la photo herboristique avec un bébé porté, même dans le dos. Elle n'a évidemment pas la même patience que moi pour ces choses ; bien qu'elle soit en ce moment complètement fascinée par les arbres, alors je me fais une joie de lui montrer en détail toutes les espèces qu'on croise (quand je pense que tous ses premiers mois j'attendais avec impatience de lui faire toucher un arbre !).

Et elle goûte à tout évidemment, y compris les fleurs... une pâquerette (pas grave) et un iris (moins bien) en ot déjà fait les frais depuis le début de la semaine.

Ah ! Tiens... (un coq-à-l'âne total) je devrais faire des post antidatés, sur les couches lavables, sur mes modes de portage, sur la diversification, sur l'allaitement, sur le cododo, sur l'éducation non violente, sur la couture, sur le projet de naissance sans violence,... et puis aussi sur le travail (ou pas), et puis sur la vie en général, et sur tout ce qui a changé, et sur les chevaux, et sur les plantes, et sur, et sur...

Mais pourquoi antidatés en fait ? Peut-être parce que ça m'impressionne beaucoup, tout ce qui s'est passé, pendant tout ce temps loin d'ici.

C'est comme le début de chaque chemin : il faut commencer par un premier pas puis un autre et un autre, et une fois qu'on en a fait quelques-uns ça devient très vite plus facile. Allez allez, le plus dur c'est de commencer, et ça c'est déjà fait.

jeudi 3 avril 2008

Jolies plantes

EDIT du 7 avril (décidément !) : Je mets à jour le billet à l'aide de toutes les indications qu'a données Pierre-Michel dans ses commentaires.


EDIT du 5 avril : Mon mari vient de me montrer qu'avec juste un tout petit retraitement d'image je pouvais améliorer grandement la visibilité des photos, alors hop je les ai soumises à ce traitement, et c'est vrai que ça fait une sacrée différence !


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Une petite balade herboristique avant de partir donner un séminaire dans une ville loin, très loin. Je suis retournée sur le site des rosettes de la dernière fois. Manque de pot, les sangliers en ont dévoré la majeure partie. Parmi celles qui restent, des ophrys ont fleuri et des orchis sont en boutons.


Un Ophrys passionis pour commencer.



Je pensais à Neotinea usulata, Pierre-Michel pense à Orchis purpurea... on verra à la floraison ! (c'est vrai que sous cette forme, il y a de quoi hésiter, et j'ai déjà vu les deux dans le coin les années précédentes)




Les petites rosettes brillantes et pointues n'ont pas encore évolué. Sans doute Spirantes spiralis, ce qui m'avait été suggéré une première fois sur le forum Ophrys, et confirmé par Pierre-Michel, qui ajoute à ce propos :


Les feuilles sont présentes au printemps sous forme de rosette, puis disparaissent l'été. A l'automne, les fleurs apparaissent, avec une petite rosette à côté un peu plus tard : la fleur de l'année suivante.


Ça c'est ce qu'il reste de l'emplacement des petites rosettes tâchetées de Neotinea maculata... vraisemblablement les sangliers sont passés par là, et toutes ont disparu :-(



Les bourses-à-pasteur sont en pleine floraison.




Ophrys provincialis (?)



Quelques rosettes qui ont échappé aux sangliers ont malgré tout semble-t-il souffert de la neige de l'autre jour...



Il y en a aussi qui ont simplement souffert de l'endroit peu confortable où elles ont poussé...



Un peu plus loin que le site que j'avais trouvé, il y avait des ophrys fleuris partout ! La lumière du soleil passe au travers de cet O. archnitiformis.



Du sédum élevé.



D'autres Ophrys passionis.




Ophrys lupercalis (comme le petit voisin).




Ophrys bilunulata, qui ressemble à lupercalis mais avec le bord du labelle jaune, et un sinus entre les lobes du labelle en coin très étroit (au lieu d'un sinus arrondi).




Encore des Ophrys arachnitiformis.







Une rosette trouvée sur le même site, mais qui à mon avis ne donnera pas un ophrys mais plutôt un anacamptis pyramidalis ? A surveiller...



Et un dernier pied d'Ophrys arachnitiformis.


mercredi 26 mars 2008

Le p'tit voisin

Ophrys lupercalis
Ophrys lupercalis,
ou Ophrys brun, Ophrys précoce, Ophrys des lupercales


Trouvé à deux pas de la maison, tout seul, au milieu de la pinède, et qui ne demande qu'à s'ouvrir. Et c'est une bonne occasion pour apprendre ce que sont les lupercales au passage (source) :


La fête des Lupercales est une fête de purification qui a lieu à Rome le quinze février (c’est-à-dire à la fin de l’année romaine, qui commençait le 1er mars), les douze luperques, prêtres de Faunus, sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte du Lupercal (au pied du mont Palatin) où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémus. Deux jeunes hommes, vêtus uniquement d'un pagne en peau de bouc, assistaient à la cérémonie. Le prêtre sacrificateur leur touche le front de son couteau. Puis le sang est essuyé d'un flocon de laine trempé dans le lait. À ce moment, les jeunes gens doivent rire aux éclats. Puis ils courent dans toute la ville de Rome ; ils sont armés de lanières taillées dans la peau du bouc sacrifié avec lesquelles ils fouettent les femmes qui veulent un enfant dans l’année qu'ils rencontrent sur leur passage pour les rendre fécondes.

mardi 18 mars 2008

Variations autour de Barlia... et autres images de Sainte Croix du Verdon

Week-end dans le Verdon, vers Sainte Croix. Le climat est fort différent d'ici, et donc les Barlia sont beaucoup plus avancées, mais ce sont bien les seules espèces que j'ai pu trouver !


Quelques photos pour montrer la variété des couleurs... mais le choix est difficile !





Mais il n'y avait pas que des orchidées. Il y avait aussi des anémones hépatiques (Hepatica nobilis) dans les sous-bois... aux couleurs tout aussi variées !




Et ce n'est pas fini. Les arbres aussi sont en fleurs. En tout cas c'est le début. Mais là je pêche un peu.


D'abord lui, aux petites fleurs jaunes qui captent le regard mais que je n'ai pas su identifier. A voir le tronc j'aurais presque pensé à l'un des érables du coin (Montpellier ou champêtre), mais je n'y mettrais pas ma main à couper !




Et autre arbre en fleurs. En boutons tout au moins. Et là aussi aucune idée de ce que ça peut être. Ça faisait toute une bande au bord d'un ruisseau.




Pour finir, deux photos non botaniques.


La première, c'est la plaque commémorative de l'insurrection de 1851 dans les Basses-Alpes (dont j'avais parlé ici), que l'on trouve fièrement plantée sur la façade de la mairie de Sainte Croix de Verdon. Je l'avais déjà vue en photo mais je ne m'en souvenais plus. Ça m'a fait une jolie surprise en la retrouvant là, en vrai. J'avais envie d'y ajouter un post-it : "Va p't'êt falloir penser à remettre ça bientôt..."




La dernière représente mon tag préféré. Non, il n'est pas graphiquement passionnant. Non, je ne parle pas la langue de mon pays. Mais oui, oui, et oui, que j'aime lire cette sollicitation !




Le diaporama complet des images de ce week-end :