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jeudi 28 juin 2007

Medley

Hécatombe


Mauvaise nouvelle ce matin : après Arrêt sur Images à la télé, c'est au tour de La bande à Bonnaud sur Inter d'être supprimée. Alors pour la télé passe encore, bon, je la regarde jamais. Mais Frédéric Bonnaud, c'est mon plaisir radiophonique ! D'abord, il a la plus belle plus belle voix du PAF et de loin, et rien que ça, ça devrait l'immuniser contre ce genre de choses parce que l'entendre même sans l'écouter fait du bien à l'être tout entier. Et puis ensuite, son émission était un plaisir. Chari-vari (celle d'avant) l'était aussi. Ça a toujours été un moment magique pour moi, d'écouter Frédéric Bonnaud. Alors je suis verte. Je suis dégoûtée. C'est nul. Je ne comprends pas qu'on puisse faire une chose pareille.


Bon, il y a une pétition à signer, mais je sais bien que ça ne le fera pas revenir, que ça ne changera rien. Alors je suis verte quand-même. Sinon, la der des ders c'est aujourd'hui à 16h30, et en plus je ne pourrai même pas l'écouter en direct parce que je serai chez le dentiste à ce moment-là (à moins qu'il allume la radio, souvent il l'écoute, mais c'est plutôt France Musique).



Transition


Comme me le faisait remarquer Pistil en commentaire d'un billet précédent, je suis effectivement en période de transition en ce moment. Transition entre emploi et chômage ; entre travail et vacances ; entre période d'abandon de moi-même et retrouvailles personnelles ; entre oursification et retour à des contacts sociaux ; entre refus et acception de moi ; etc.


Et même à plus petite échelle ça se voit largement. La semaine dernière, pleine d'enthousiasme j'ai commencé le yoga, j'ai refait du pain, j'ai recommencé à dormir, j'avais la patate, je mangeais plusse et mieux... et puis cette semaine le soufflé est retombé.


Que s'est-il passé entre temps ? Je l'ignore complètement. Je sais quand exactement ça a changé, tout s'est affaissé d'un coup, mais je n'ai aucune idée de pourquoi, ni de quel événement a été à l'origine de ça. Je sais que ça provient de ma perception personnelle de quelque chose qui s'est passé, mais je ne sais pas quoi. En gros, ça a été ce week-end. Entre samedi et dimanche soir.


En fait, pour être tout à fait honnête, je sais exactement quel est l'événement qui est à l'origine de ça. Mais je n'arrive pas à analyser pourquoi il a eu tant de retentissements sur moi. Sans doute parce qu'il accapare toute ma volonté, ça doit faire comme les vases communiquants. C'est la seule explication que je trouve.


Il faut que j'arrive à passer outre.



Cancer


J'avais prévu d'aller visiter une partie de ma famille cet été. J'avais décidé que ça deviendrai un rituel de l'été, parce que ça fait du bien, que ce sont des gens adorables, et qu'en plus leur coin est un paradis et que toute la famille s'y croise pendant l'été.


Mais un cancer en a décidé autrement. Et je ne sais pas quoi faire. M'y inviter quand-même pour les aider, pour qu'ils ne se retrouvent pas tous seuls à devoir tout assumer, pour être là pour parler, pour épauler, pour soulager, pour tout ce dont ils pourraient avoir besoin sans oser le demander ? Ou alors les laisser tranquiles parce que je ne suis sans doute pas la plus proche d'eux et que d'autres le feront sans doute mieux que moi, parce que je n'ose pas, parce que j'aurais peur de les gêner plutôt qu'autre chose ?


Fichu cancer. Tout le monde en meurt dans ma famille. A croire que le défaut de communication est devenu un trait familial intrinsèque. Pendant mon adolescence j'ai réalisé, à force, que je m'étais convaincue que moi aussi je finirais nécessairement par mourir d'un cancer, et que les seules choses que je ne savais pas c'était de quel cancer il allait s'agir et de quand il allait frapper. Reste qu'aujourd'hui c'est au tour de ma tante d'avoir un cancer. Et que c'est une personne formidable, et que j'aime, et qu'elle est loin, et que c'est simplement dégueulasse.



Perception


Hier j'ai relu mes vieux posts sur la féminité et sur la perception de moi-même (1, 2 et 3). C'est là que je commence à réaliser une autre utilité de ce blog : retrouver mes pensées et ma façon de les exprimer d'il y a quelques temps. Ça me permet de voir ça avec un peu de recul. Et je vois que j'ai beaucoup tourné en rond. En tout cas, c'est comme ça que je le vois aujourd'hui.


Tourné en rond, ou plus exactement, posé de fausses questions, ou posé les questions de traviole, afin de me barrer sciemment la route à toute progression, à toute acceptation. Je le fais souvent ; je l'ai même presque toujours fait. Pas qu'aujourd'hui soit un jour radicalement différent, mais au moins j'ai un peu de recul par rapport à ce que je disais il y a quelques mois. C'est déjà ça. Je crois que j'ai avancé. Je crois que je ne me conçois plus complètement dans l'opposition. Ça soulage. Et même quand ça revient, comme cette semaine, j'arrive à "le regarder comme un film" (comme l'avait dit Koldo dans l'un de ses commentaires avisés) et le considérer pour ce que c'est : une abstraction. Une réflexion, une opinion, un raisonnement, et non pas une réalité. Déjà ça, donc. Pas encore surmonté, mais observé.



Sur ce (et un peu grâce à), je vais faire ma séance de yoga.


lundi 25 juin 2007

Mini-bibliographie yoguique

Ça, c'est le livre que mon mari m'a acheté à la librairie l'autre jour :



Sioux Berger, La leçon de yoga, Paris: Flammarion, 131 pages avec des photos et un DVD. Il n'est pas mal du tout pour débuter, pour réfléchir à par où commencer, mais il manque un peu d'indications tout de même.


Et puis ce week-end, comme je passais à la bib', j'ai trouvé ça :



André Van Lysebeth, J'apprends le yoga, Paris: Flammarion, 340 pages avec plein de photos (mais pas de DVD !). Celui-là est franchement excellent, et je le conseille vivement à tous les curieux. Il est très, très bien fait, explique plein de choses, et répond à toutes les questions que je me posais, sur le déroulement concret d'une séance, sur le choix et l'enchaînement des postures, etc. Vraiment très, très bien.


D'ailleurs, l'auteur a écrit d'autres bouquins sur la question, parmi lesquels :


  • Ma séance de yoga (*)

  • Je perfectionne mon yoga (*)

  • et Pranayama, la dynamique du souffle (*)


J'ai bien envie de les lire aussi. Manque de bol, ceux-là ne sont pas à ma bib'...


Contrairement à beaucoup de choses que j'avais pu trouver sur le web, on est ici dans une approche qui se veut vraiment (en tout cas, d'après la lecture que j'en ai eue) loin des approches trop philosophiques de la pratique, on est plus dans le concret, on commence par essayer de comprendre à quoi ça sert et dans quelles dispositions on doit se mettre pour pratiquer une séance de yoga, et puis on apprend ce que ça fait au corps, le bien-être que ça apporte, mais sans entrer dans des considérations trop... religieuses, ou assimilé. Exactement ce que je cherchais, donc.


vendredi 22 juin 2007

L'appel de la foret (ou, à défaut, des trois chenes)

Aujourd'hui j'ai tenté ce que j'avais envie de faire : ma séance de yoga dehors. Résultat : c'était génial. J'ai trouvé ça infiniment plus naturel, plus évident, et plus facile.



Sauf que je me suis détruit un muscle du bras mais ça c'était pas fait exprès !


Et maintenant, le clafoutis est fait, le pain (au levain naturel en suivant la méthode de cerise) est en train de reposer doucement, et moi... je vais aller bouquiner dans le hamac en attendant... en n'attendant rien du tout, en profitant, c'est tout !


jeudi 21 juin 2007

Mirza fait du yoga

Bon voilà, hier après-midi je vous racontais toutes mes frayeurs futiles à l'idée de commencer le yoga, et puis du coup, de fil en aiguille, d'hésitations en tergiversations... je me suis dit "Allez banco, t'as envie d'essayer, essaie donc tout de suite". Alors va pour une première séance de yoga hier en fin de journée, vers 19h30.


Avant de commencer, j'ai préparé deux choses :


  • Une liste ordonnée de ce que j'ai envie de faire pendant une séance-type de yoga, (comme conseillé sur mon bouquin)

  • Et puis j'ai cherché rapidement une méthode de méditation qui corresponde à ce que j'avais envie de faire. Et j'ai trouvé cette méthode, qui m'a pas mal plu (dans le genre on ne récite pas des mantras, on se contente d'être à ce qu'on fait).


Et c'était parti. Puisque c'était ma première séance, c'était quand-même pas mal laborieux, parce que je ne connais pas bien les choses, qu'il fallait que je me réfère au bouquin sans cesse, et puis je notais aussi ce que je faisais, combien de fois, combien de temps. Voilà ce que j'ai fait, en gros (je précise que j'ai fait ça un peu à ma sauce, surtout pour cette première fois) :


  1. D'abord je me suis allongée en veillant à avoir le dos droit, i.e. qui touche le sol partout. Premier constat : Avec les jambes tendues c'est pas possible, je suis trop cambrée. Alors j'ai plié les jambes. Et puis j'ai fait quelques exercices de simple respiration, pour sentir mon ventre se gonfler, puis mon thorax, puis mes clavicules. J'ai fait ça pendant une dizaine de minutes, en veillant à ce que mon expiration soit nettement plus longue que mon inspiration, parce que paraît-il que c'est comme ça que c'est censé être normalement. De là mon deuxième constat : Je ne sais plus respirer. Au bout de 5 minutes je sifflais comme au bord de la crise d'asthme...

  2. Ensuite je me suis échauffée. La nuque, les épaules, les fessiers, la bassin... ça m'a pris aussi une dizaine de minutes. Et un troisième constat : Ça craque de partout !

  3. Puis j'ai choisi 5 postures, hyper faciles, et je les ai faites une à une, d'abord en lisant les instructions, puis en les faisant de mémoire. Pour chaque posture j'ai tenu le temps de 5 inspirations-expirations, ce qui pourrait sembler court mais qui en fait représente plusieurs minutes à chaque fois (je ne saurais pas donner de temps indicatif parce que justement, je ne regardais pas le temps, mais c'était long, c'est sûr). J'ai fait ainsi 3 enchaînements consécutifs de mes 5 postures. Quatrième constat : Même les postures les plus simples ne le sont pas. Mine de rien, ça avait beau être les trucs censés être les plus basiques qui soient, hé bien je me suis rendue compte que chacune d'elle n'était pas si évidente que ça à prendre, et encore moins à tenir. Par exemple être debout avec les jambes droites mais les genoux détendus et le dos bien droit, pfff... quelle épreuve ! Cela dit, au second enchaînement ça allait déjà mieux, et au troisième, ça commençait carrément à être agréable : je sentais que j'arrivais déjà un peu mieux à ne pas me cambrer, et donc je pouvais plusse profiter de la posture elle-même.

  4. Après j'ai fait un peu de respiration alternée : 5 fois avec chaque narine. Cinquième constat : Même quand je crois le contraire, j'ai le nez complètement bouché ! Je devrais peut-être me mettre au Neti tant que j'y suis...

  5. Et pour finir, je me suis accordée un peu de médiation (...à ma façon). Je me suis assise en demi-lotus et j'ai fermé les yeux, et je suis restée là à ne rien faire si ce n'est sentir ma respiration. Je ne pensais à rien, c'était assez génial. Et là, inscroyable : au bout de quelques temps, j'ai commencé à ressentir à nouveau ce flux d'energie que j'avais ressenti chez l'acuponctrice. Chouette alors, c'est donc possible même sans les aiguilles.


J'ai rouvert les yeux, j'ai souri, j'ai déplié mes jambes lentement, je me suis relevée, j'ai rangé la couverture qui me servait de tapis, je suis sortie de la chambre. J'ai regardé l'heure : ça m'a pris grosso modo une heure, que je n'ai pas vue passer. J'avais l'impression d'avoir récupéré 15 cm de jambes, et que chacun de mes gestes était plus lent et plus ample et plus exact à la fois. Je parlais plus posément. Et j'étais tellement contente d'avoir réussi à ressentir à nouveau ce truc. Ça fait du bien, c'était vraiment chouette. Il me tarde de recommencer.


Je pense que pendant un petit moment, genre une semaine, je vais en rester à pratiquer comme ça, c'est-à-dire en restant à ces cinq postures de base, question de me remettre un peu en place dans la douceur et puis d'apprendre à respirer, à m'offrir ce temps pour moi. Ensuite j'aborderai d'autres postures. Mais rien que ça, ça fait un bien fou ! En fait, j'ai hâte de me sentir assez à l'aise avec ça pour pouvoir le faire dehors, dans le jardin, à la lumière du soleil, ça me semble indispensable pour ce genre d'exercice. Mais pour l'instant j'ai un peu "la honte", sait-on jamais qui pourrait me voir, j'ai même peur de sentir le regard de mon mari se poser sur moi pendant ces moments.


mercredi 20 juin 2007

[12] Faire du yoga ou de la relaxation

Je ne sais pas trop quoi dire aujourd'hui. Pas trop quoi, parce qu'en fait une idée, une seule, me trotte dans la tête depuis quelques jours avec de plus en plus d'acharnement : faire du yoga. Et ça tombe bien, c'est le point numéro 12 de ma liste des 101.


Ça fait quelques temps que j'y pense plus ou moins vaguement. Depuis que je suis à l'aune de mes vacances l'envie m'en est revenue, question de profiter du changement de rythme et de l'absence de contraintes pendant un certain temps. Et puis l'autre jour, pendant ma séance d'acuponcture, j'ai senti clairement un flux qui allait et venait dans mon corps. Au début, comme je sentais presque que ça faisait bouger la couverture sur moi, je pensais que c'était ma respiration, mais pas du tout : quand j'y ai prêté plus d'attention j'ai réalisé que je ressentais les deux séparément, et qu'ils étaient asynchrones.


J'en ai parlé à mon acuponctrice ensuite, elle m'a dit que c'était un flux d'energie, que c'était normal qu'il ne soit pas synhronisé avec ma respiration, et qu'en fait ça s'apprend avec beaucoup d'exercices, et que c'était une bonne chose que je le ressente. Mais là ça n'était pas qu'une vague impression comme des fois ça me fait avec l'un ou l'autre des points d'acu où il m'arrive de sentir une tension qui passe, un grésillement, une chaleur ; là c'était vraiment quelque chose de tout aussi net que la respiration ! C'était bien la première fois que ça m'arrivait, et c'était super étonnant.


Du coup je me suis mise à lui parler de mon envie de faire du yoga. Lui expliquant que je n'y connais rien dans ce genre de pratique, mais que j'ai super envie d'apprendre, elle m'a dit que j'avais le choix, en gros, suivant mes envies, entre trois trucs : le Tai-chi-chuan, le Yoga ou le Qi gong, sachant que des trois, le premier est le plus physique, et le troisième l'est le moins (et le yoga, en gros, est entre les deux).


Alors je suis allée faire quelques recherches sur le web, parce que ce n'est certainement pas avec mes a priori sur les tai-chi et le yoga, ni avec mon inculture totale concernant le qi gong, que j'allais pouvoir me décider. A la lecture de diverses présentations des trois, c'est bien le yoga qui m'attire le plus, sans consteste.


D'abord, et je ne saurais expliquer pourquoi, parce que les deux autres sont des disciplines chinoises alors que le yoga est indien. Ensuite, parce que justement, le yoga combine à la fois des exercices physiques et des exercices de... méditation, concentration, respiration, je ne sais comment dire, parce qu'à vrai dire les deux sont tellement liés qu'il n'y a pas là-dedans d'opposition entre corps et esprit. Ce qui correspond bien à ma vision des choses. Enfin, et tout bêtement, parce que je me suis laissée dire que le yoga était le plus répandu des trois et que donc ça serait plus facile de trouver un bon endroit où en faire, parce que l'offre devrait être plus large.


Mais ce n'est pas la saison idéale pour commencer une activité en "club" : a priori ça doit plutôt être la fin de saison, les cours reprenant sans doute plutôt en septembre. Mais moi c'est maintenant que j'ai envie de commencer. Et puis je suis timide et réservée, encore plus particulièrement quand il s'agit de faire quelque chose à l'aide de mon corps. Donc, toute intellectuelle que je suis (on s'refait pas), je me suis dit que j'allais commencer par me chercher un bouquin qui en parle, question de commencer tranquilement à la maison en solo, à l'abri des regards, question d'apprivoiser mon corps doucement.


Mais je n'osais pas trop aller à la librairie, aujourd'hui en sortant de chez le dentiste. Des fois, on se fait des montagnes de choses toutes bêtes. Alors quelle ne fut pas ma surprise de voir que mon chéri, quand je l'ai rejoint à la terrasse du café, était passé à la librairie de son propre chef et m'avait acheté un bouquin sur le yoga !


C'est vraiment un ange, ce chéri.


Du coup j'ai dévoré le bouquin pendant les heures chaudes de l'après-midi, et maintenant il faut que je me fasse un petit programme de mes activités yoguiques : quel moment de la journée y consacrer (sachant que ça doit être régulier mais pas forcément définitif), combien de temps en faire, par quoi commencer, quelles postures choisir, etc. Et aussi, parce que ça va avec, quel changement alimentaire j'ai envie d'initier en même temps (p.ex. manger moins -voire plus du tout- de viande, arrêter du fumer, ce genre de chose).


Et là, c'est le trac. Est-ce que je choisis la fin d'après-midi et que je m'y mets dès aujourd'hui, ou alors est-ce que je choisis le matin au réveil et je commence demain, sachant que le matin c'est déjà dur dans l'aboslu, mais que ça l'est encore plus sachant que c'est de moi qu'il s'agit ? (moi qui suis une vraie moule pendant deux ou trois bonnes heures au réveil...) Est-ce que je vais arriver, vraiment, à être dans ce que je fais alors que je sais que mon chéri est à côté, sans doute curieux de savoir comment ça se passe, et que je vais l'entendre faire autre chose dans le salon ? Est-ce que je dois faire comme ils disent dans le bouquin, en notant certaines choses (le progamme des postures de la semaine, le temps que l'on arrive à tenir les poses, etc.), ou alors est-ce que je ne le fais pas ?


Dur dur... quelle pataude pas dégourdie je fais ! Je me laisse envahir par plein de questions futiles. Bon. Va bien falloir que j'essaie, quand-même.