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dimanche 4 octobre 2009

Journal de Mister C. (5) : Communication intuitive

Je me suis inscrite sur deux forums qui parlent de chevaux ; l'un deux s'appelle Équin'Éthique.



Sur ce forum, certaines personnes s'intéressent à ce qu'on appelle la "communication intuitive". Bah, c'est un truc assez bizarre, dont finalement l'objet est de tâcher de comprendre ce que les animaux tentent de nous communiquer. À lire les tests réalisés par les unes et les autres, j'ai eu envie de m'y essayer. Sans jugement, sans a priori, par curiosité, pour voir ce que ça donnait, ce que ça pouvait m'apporter, pour le plaisir. Alors j'ai envoyé une photo de Mister C. à trois membres du forum, en leur demandant de me dire si elles pouvaient percevoir quelque chose de sa vie ici par rapport à sa vie d'avant, si d'après lui sa vie lui convient ici, si la façon dont je m'occupe de lui lui convient, et où est-ce qu'il a mal (parce que c'est trop difficile à comprendre uniquement d'après les bribes d'explications de son propriétaire).


Ça ne fait pas longtemps que je suis inscrite sur ce forum, et je n'ai que très peu parlé de lui, de moi ou de notre situation : les filles ne nous connaissent pour ainsi dire pas. Donc elles n'avaient aucun détail, aucun début de réponse à ces questions. Et voilà ce qu'elles ont répondu (avec mes commentaires au fur et à mesure) :


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Première réponse, dans l'ordre chronologique :


Donc, il est bien ici. Il est bien à la ferme. Il aime sa vie tranquille et il est heureux. Paisible. J'ai ressenti beaucoup de joie quand je l'ai capté. Il aime qu'on s'interesse à lui, qu'on lui pose des questions. Qu'on lui parle.


Il a effectivement une vie tranquille et paisible ici. Et il semble apprécier qu'on s'occupe de lui.


Il aime être à la ferme, tranquille, qu'on l'embête pas. Il se sent bien, en forme malgré ses problèmes de vieux. Il a mal au dos. Mais "c'est pas grave, c'est des problèmes de vieux".


Il préfère cette vie à celle d'avant. Avant, il était triste, il voulait pleurer souvent. Il se sentait seul, sans grand intérêt. Il ne sentait pas vraiment qu'on s'occupait de lui, tout était impersonnel. Il se sentait seul et il avait envie de pleurer, d'être avec quelqu'un qui le comprenne.


Je ne connais pas précisément sa vie d'avant, mais ça a l'air de coller. Que tout ait été impersonnel et que se soit senti seul, ça ne m'étonnerait guère !


Maintenant, il est heureux, il est tranquille. Il veut qu'on s'occupe bien de lui et il aime beaucoup quand on lui parle doucement. Ca l'apaise.


Ça tombe bien, je le fais souvent :-)


Il aime aussi quand on le masse, ça lui fait du bien à ses "problèmes de vieux".


Ça aussi je le fais souvent.


Il est lucide, il sait qu'il n'est plus tout jeune mais il a bon moral et il espère l'avoir encore longtemps. Seul, ça ne sera pas possible, il a besoin de présence, de contact, d'échange. Il a surtout aussi besoin de calme et de confiance.


Il a beaucoup, beaucoup changé depuis qu'il est ici. D'un cheval apparemment surexité, plutôt du genre pas facile, il est devenu un gentil tout câlin. Même les personnes qui ont peur des chevaux ici n'ont pas peur de lui : "Mais lui, c'est différent..." disent-ils tous.


De mon côté, comme je m'en occupe un peu comme si c'était mon cheval, j'ai remarqué aussi sa différence d'attitude d'une façon un peu plus proche. Au début il n'en faisait qu'à sa tête ; maintenant ça lui arrive de venir me solliciter, et il est beaucoup plus coopératif. Je pense que le côté "relation douce" avec lui y a beaucoup fait. Donc ça me confirmerait dans mon approche...


Mots clés : Calme, tranquille, paisible, lucide, besoin de contact, de parole, d'échange, de massage, de soins.


Emotions/sensations : Serennité, confiance, douleur dans le dos.


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Deuxième réponse, quelques heures plus tard :


Il me manquait un détail important : Je ne sais pas le nom de ton cheval, tu ne l'as pas dit sur le forum, ou alors j'ai loupé quelque chose. Mais j'ai trouvé que c'était un cheval plein d'humour, qui garde de la fraîcheur même s'il a été usé par la vie. Il a encore plein d'envies en lui, c'est chouette !


J'ai trouvé ce point très mignon parce que justement, je trouve qu'il a effectivement beaucoup d'humour !


"Ah, ben c'est sûr que c'est plus le même rythme ici. C'est la retraite, comme on dit. Mais je vais quand même pas m'en plaindre. La ferme, c'est un lieu génial, c'est un lieu de liberté, de rencontres. C'est convivial. Oui, convivial pour nous, chevaux. On a des potes chevaux, des humains pour s'occuper de nous, et d'autres bestioles à regarder.


Là aussi, c'est tapé dans le mille : il vit en liberté, et il voit plein de monde, de chevaux, et d'autres animaux. Il va voir les uns et les autres suivant ses envies...


On vit bien ici. Ce qui me plaît aussi, c'est d'avoir une "personne référente". C'est plus stable. Passer de main en main, pour un cheval, c'est pas toujours facile. Là, c'est bien, une personne à qui je puisse m'attacher, sur qui je puisse compter. Je me sens en sécurité.


Là c'est de moi qu'il parle :-)


Ce qui serait un petit plus pour moi ? Être utile. J'aime bien ce calme, ce repos et cette liberté dont je jouis ici, mais j'ai pas mal bossé dans ma vie, et j'ai toujours cette peur de ne plus servir à rien un jour. Par exemple, si je peux porter des choses (ou des gens ! hihi !), c'est chouette. Je ne sais pas si je ferais un bon cheval d'attelage, j'ai pas du tout la morphologie pour ça, mais ça me fait envie parfois, quand je pense aux copains qui sont attelés. Mais bon, je peux tout aussi bien servir de débroussailleuse, hein !


Ça aussi c'est drôle. Mon mari a également cette impression qu'il a envie de se rendre utile, que quand il vient nous voir, c'est pour nous solliciter comme pour nous dire "Hé ho ! J'veux faire quelque chose ! Vous venez ?"


J'aimerais bien l'atteler, mais il n'a effectivement pas la morphologie adaptée... alors que d'autres l'ont ici, et qu'on n'arrive déjà pas à trouver le temps de les y mettre !


Côté physique, comment je me sens... arf, un peu usé, faut bien l'avouer. Mon dos, ça va finalement pas trop mal, c'est quand même supportable... en fait, je pensais que j'aurais plus mal, avec ce que j'ai encaissé, mais ça reste supportable. Mais c'est dans les jambes que c'est le plus dur. Je commence à sentir des raideurs un peu partout. Un peu mal au garrot aussi."


Ça, j'ai trouvé ça très drôle : dans la première réponse il était question de mal au dos. Et voici que là, quelques heures plus tard, il dit "Non finalement le dos ça va, c'est plutôt à tel endroit que j'ai mal", ça ressemble beaucoup à une suite de la réponse précédente en fait.


Et puis le fait qu'il n'ait pas vraiment mal à un endroit précis mais plutôt divers "problèmes de vieux" comme c'était dit dans la réponse précédente, je trouve que ça colle assez bien à ce que j'imaginais.


En réponse à ce message, j'ai raconté un peu l'histoire du bonhomme. Et l'auteure m'a répondu les choses suivantes :


Bon, alors clairement, il y a un point sur lequel j'ai eu tout faux dans le passé de [Mister C.] : je ne sais pas pourquoi, mais il m'a semblé le voir monté par différentes personnes. Je savais qu'il avait eu une activité physique un peu violente, j'ai pensé qu'il s'agissait soit de courses, soit de CSO, de cross... je l'ai en tout cas vu courir et être essoufflé, ça c'est certain. Mais je ne l'ai pas vu comme le cheval d'un seul propriétaire. Etrange... Ou alors, est-ce qu'il y a eu un moment où plusieurs personnes se sont occupées de lui, avant que tu ne t'en occupes plus particulièrement ? Ou est-ce tout simplement parce que dans les chasses auxquelles il participait, il y avait pas mal de monde ? En tout cas, j'ai eu assez clairement le message :"Trop d'humains différents, mais pas un seul à qui m'attacher solidement = pas bon".


En fait je ne sais pas du tout qui s'occupait de lui et comment, là où il était avant. Je sais qu'il appartenait à son propriétaire actuel, et je sais aussi que lui a d'autres chevaux ; il m'a dit, aussi, qu'il y avait quelqu'un qui le montait, là-haut. Mais avec nos difficultés de communication, il est fort possible que ça ait voulu dire qu'il avait plusieurs personnes qui le montaient, je ne le sais pas du tout. Ça peut aussi vouloir dire que la personne qui s'occupait de lui s'occupait aussi d'autres chevaux et qu'il n'avait de relation privilégiée avec personne, finalement. Je le verrais un peu comme ça.


Pour ses douleurs, la douleur au dos, je l'ai ressentie aussi, mais pour moi, elle était secondaire par rapport à la raideur des membres. Est-ce qu'il ne fait pas un peu d'arthrose ?


Si, c'est très possible, et même probable. Mais comme je n'y connais rien en la matière, je ne sais même pas comment l'arthrose se manifeste...


Pour la question concernant ce qu'il aimerait faire de plus, je l'ai aussi vu avec un jeune cavalier sur le dos.


Je serais curieuse de savoir à quelle point le cavalier jeune en question était jeune... Il y a une petite fille à la ferme. Je crois qu'elle aime beaucoup Mister C. Une fois, après un câlin, on l'a brièvement mise sur son dos. Mais on n'a pas le droit de le faire parce que son père est terrorisé par la dangerosité potentielle des chevaux (je ne l'ai appris qu'après coup !), il a été formel : il ne veut pas qu'elle monte dessus, ni sur aucun autre, même si l'on est avec elle, et même si c'est le tout gentil Mister C. et qu'elle en a très envie.


S'il s'avère que c'est une vraiment très jeune cavalière, alors ça pourrait être elle, et dans ce cas il faudrait que j'aie une conversation sérieuse avec son papa pour q'un jour il la laisse faire.


J'ai ressenti une forte envie d'être impliqué dans la vie de votre petite communauté, et pas seulement d'y vivre et d'en suivre le spectacle quotidien.


Je le note, je le note. Et ça me fait très plaisir de lire ça !


Malheureusement, en ce moment ça tombe super mal, ça fait une éternité que je ne me suis pas occupée de lui : d'abord je suis partie pendant presque toute la semaine dernière, puis je suis rentrée mais je n'ai plus vu le temps passer... et l'on est déjà dimanche !


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Et la troisième réponse, qui est arrivée quelques jours plus tard :


Il est bien (pas mal) où il est, il n'attache pas trop d'importance aux conditions matérielles (a bien bourlingué, donc un endroit de plus ou demoins...)


Ça c'est vrai aussi : dans ses papiers il y a des traces de ses voyages.


Image d'un abri douillet ou d'un box ouvert: soit il en a déjà un et il l'apprécie soit c'est ce qui lui manque, mais juste pour le soir. Semble regretter un grand pré assez plat, le pré où il était avant ???


Sur le box : il a accès à deux grands boxes ouverts dans la journée. Mais la nuit les boxes étaient, au moment de cette réponse, fermés et occupés par les vaches et leurs petits. Depuis deux jours les vaches sont au pré, donc les boxes sont à nouveau accessibles jour et nuit pour lui.


Pour le grand pré assez plat : ça peut correspondre à une partie du parc dans lequel il était l'an dernier, où il passait beaucoup de temps. À présent qu'il est en liberté il y a accès, mais peut-être qu'il regrette quelque chose lié à cette époque, ou le fait que là-bas il y avait aussi les autres chevaux à ce moment-là et que c'était là qu'ils passaient leur quart d'heure de folie à courir dans tous les sens.


Grande douceur envers [mirza], il t'apprécie et est content de tes soins et de ce qu'il fait avec toi. Il semble assez chatouilleux toutefois et aimerait que tu le brosses doucement sauf vers la croupe où tu peux appuyer un peu plus/


Je retiens les conseils :-)


Douleurs: raideur dans le postérieur droit, plutôt vers la hanche qui semble un peu "grippée"", rouillée et qui lui occasionne des boiteries passagères. Besoin d'échauffement, étirements...


Ça pourrait coller avec son étrange boiterie qu'il a de temps en temps, et qui se manifeste au trot, lorsqu'il pose le diagonal gauche (donc le postérieur droit). Je tenterai de bien lui masser, lui étirer celui-là la prochaine fois que je ferai un exercice avec lui pour voir si ça change quelque chose.


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Un petit bilan :


  • Il a l'air d'être bien ici,

  • Il faudrait que je lui trouve une activité pour se rendre utile,

  • Il n'a pas vraiment de problème quelque part mais juste des douleurs "de vieux" qui viennent et s'en vont,

  • Il est demandeur de massages (et ça tombe bien parce que je suis en train d'apprendre ça),

  • Il faut que je m'en occupe plus régulièrement que je le fais actuellement.

mardi 2 juin 2009

Une pensée

Je pense à Pandore. Son désarroi, le contraste saisissant entre son enthousiasme des billets d'avant et sa douleur des billets d'après me trouble profondément.


Alors dans ces cas-là souvent on voit des échos partout. Des échos qui parfois vont trop vite, ont déjà parcouru un chemin que l'on entrevoit à peine, trop tétanisé encore par le choc. Mais un écho tout de même.


Pandore a écrit ceci l'autre jour.


J'ai envie de lui proposer d'aller voir cela.


Et je lui offre aussi un bouquet de pivoines, parce que j'adore ces fleurs, et que c'est la saison.


lundi 20 avril 2009

Le minotaure

Trouvé chez Baptiste Coulmont en rattrapant mon retard de lecture, cette petite perle que je vais m'empresser d'envoyer à mes ami(e)s concerné(e)s, et comme il y en a aussi qui passent par là je le mets ici :


Le Minotaure

mercredi 24 décembre 2008

Une bien triste nouvelle

Et on m'envoie ça le 24 a soir, je suis super déçue. Mais alors ça veut dire que c'est moi qui dois aller acheter les cadeaux ? Comme si on n'avait que ça à faire...


Allez donc voir par là-bas, cette révélation édifiante.



Bon, je donne quelques nouvelles tout de même. Y'a des jours sans (ça, on avait pu le remarquer), et des jours avec. Enfin, y'a plutôt des jours sans et des heures avec. C'est déjà pas si mal. Hier on est montés à cheval depuis le temps qu'on attendait ça. Ça s'est bien passé, mais il faudra que j'en reparle. Là, ben... on est de service pour le père noël : on a une livraison à faire.

samedi 6 décembre 2008

Chien bleu

Allez, une fois n'est pas coutume ! Je ne saurais dire pourquoi au juste, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Yves en voyant cette petite annonce sur le bon coin :



Et puis j'ai même trouvé le chien assorti :



Joyeux Noël-avant-l'heure, Yves :-)

vendredi 5 décembre 2008

Cadeau pour Cécile


Elles ne sont pas prune, mais c'était les miennes à moi. Elles ont accompagné mon histoire pendant longtemps, me guettant ces dix dernières années du fond du placard où elles étaient remisées sans que j'arrive à m'en défaire. Parfois je les sortais et rêvais de les porter à nouveau, comme quand j'avais 15-20 ans, et c'était tout mon univers d'alors qui surgissait devant mes yeux.


Cet été, à notre dernier déménagement, je me suis enfin décidée à les prendre en photo et à m'en séparer. Adieu Doc Martens argentées !


Et bonne journée à toi Cécile. :-)

jeudi 4 décembre 2008

Petit séisme intérieur (question de rappeler qu'on est bien vivant)

(Oui oui, je passe de quelques billets par mois à plusieurs par jour, mais je vais me calmer...)


Cette semaine sur Arte Radio il y ça :



J'avais trop envie de l'écouter. Trop envie. Je l'ai fait. Il y a comme mon coeur qui tressaillait à chaque battement du coeur que l'on entend. Il y a que quand j'ai entendu la sage-femme annoncer "c'est parti pour une demi-heure" j'ai pensé au fait que ça serait mon lot, souvent, pour les prochaines grossesses (je n'ai fait qu'un seul monitoring à la première parce que c'était une grossesse sans risque). Je réentendais ce rythme que j'ai tant connu, qui a fait vibrer ma vie pendant tous ces mois. Et je ne m'attendais à sentir mon corps se serrer brusquement en retrouvant ce son.


La voix tendre de la sage-femme. Ses intonations surtout, les conseils que je connais si bien, les propositions de solutions. Les histoires de col et de contractions, le ménage et les courses. Un monde tellement proche finalement, je n'ai pas tout oublié, je m'en rends compte en écoutant ça.


Comment sera le suivi de ma prochaine grossesse ? Je n'ai aucune envie d'aller à la maternité tous les mois. Où cela pourra-t-il avoir lieu ? Ça dépendra sans doute de la sage-femme. Et puis j'ai dit que je me ferais suivre aussi par un gynécologue. Pas que j'en aie envie, mais pour changer les données de l'histoire. Que celle-là soit différente. Je voudrais voir les deux, le gynéco pour changer, et la sage-femme pour le temps qu'elle a à donner, les longues conversations, pour cette voix douce et cette complicité qui se créent, sans lesquelles je me sentirais bien seule.


Seule, c'est une impression que j'ai eue à l'écoute de ce son d'Arte Radio : où sont les hommes ici ? Mon mari m'accompagnait à quasiment tous les rendez-vous que l'on avait, sauf quelques exceptions où il n'a pas pu mais il me demandait alors que je lui raconte tout dans les détails, pour ne pas en manquer une miette. Ce n'était pas un moment à moi c'était un moment à nous, à nous deux, à nous qui aurions dû être bientôt trois, un moment de famille. Il ouvrait des yeux ronds aux explications de la sage-femme, il riait aux éclats à entendre battre le coeur de notre fils, il écoutait les conseils et tâchait de se remettre en question quand il le fallait, parce que faire un bébé c'était aussi sa tâche à lui.


Bon. Voilà. Quelques secousses et c'est reparti. On est toujours là...

lundi 3 novembre 2008

Huit semaines

Rapide tour de blogs ce matin. Mowgli fête le premier anniversaire de sa chtig. Zelda fait le point sur ce qui a changé depuis presque un an. Chulie évoque le décès de sa grand-mère...


Pendant ce temps, je me prépare à mon rendez-vous chez le gynécologue, cet après-midi. C'est la visite de suites de couches, celle qu'on fait entre 6 et 8 semaines après l'accouchement. J'ai pris le rendez-vous il y a longtemps, il faut s'y prendre à l'avance pour avoir un rendez-vous à une date précise chez un spécialiste. Longtemps à l'avance, puis le temps est passé, la date est arrivée. Déjà. Huit semaines, un peu plus d'un mois et demi.


J'appréhende terriblement ce rendez-vous. Parce que jusqu'à aujourd'hui il y avait toujours cette soupape de "pas avant 8 semaines", je ne pouvais pas faire ceci ou cela, il était normal que j'aie tels symptômes, j'étais dans des circonstances tout à fait particulières. Et voilà que du jour au lendemain il faudrait que ça change. Parce que ça y est les 8 semaines sont écoulées, la vie devrait recommencer comme avant. La vie du corps, je veux dire.


Et surtout ça signifie que le temps passe, effectivement. Ce temps que je voudrais suspendu pour vivre dans une parenthèse pour l'instant. Là, je suis obligée de voir que je n'ai arrêté que l'horloge, pas le temps lui-même. Cette semaine ça fait 8 semaines. Dans 5 semaines j'aurai fini mon congé maternité, lui que j'aurais voulu à durée indéterminée, aussi long que j'en aurais eu besoin. Il va finir par se terminer. Aujourd'hui je devrais avoir le feu vert pour reprendre une activité normale, faire du sport, arrêter les siestes et réduire mon temps de sommeil, me forcer à nouveau, commencer la rééducation. Et demain... demain je devrai recommencer à faire sonner le réveil matin, à prendre la voiture dans la nuit et à faire mes 90km pour aller travailler tous les jours de la semaine. Je devrai crever le cocon hors du monde que je me suis fabriquée pour me protéger, parce que j'ai peur. J'ai peur de ce rendez-vous chez le gynécologue. J'ai peur de reprendre ma vie d'avant. J'ai peur d'arriver au point où mon avenir sera devenu le présent, mes projets des actualités, puis mon deuil un souvenir.


Bon, ça ne sert à rien de me voiler la face : j'ai peur de refaire un enfant. Et j'ai peur de me retrouver face à mes éternels problèmes de boulot (en avoir ailleurs ou s'en passer ici). J'ai peur de fuir l'un en me concentrant sur l'autre. Et puis j'ai peur de ne pas y arriver. Plus exactement, j'ai peur d'échouer à nouveau, que ce soit pour l'un ou l'autre. J'ai très peur de mourir en ce moment, et je me rends compte qu'à bien y regarder, ce n'est pas tant de mourir que de vivre, dont j'ai peur.


Alors oui je sais, il faudra du temps, tout ça va évoluer. Reste que pour l'instant je suis encore toute engourdie, et que je n'ai même pas envie de tenter un mouvement. Huit semaines qu'ils disent, huit semaines c'est passé tellement vite et ça a été une telle éternité aussi, huit semaines ça ne veut rien dire, huit semaines ce n'est qu'un chiffre parmi d'autres possibles, qui sait ce que c'est huit semaines, est-ce que mon corps abandonné, vidé, ruiné le sait, lui, ce que c'est huit semaines ?

lundi 27 octobre 2008

326 pages* plus tard

(*) Pour dire qu'après mon commentaire au billet de Mowgli j'ai été vérifier ! Et elle fait plus de pages que dans mon souvenir...


Mowgli a fini de rédiger sa thèse. J'ai appris ça aujourd'hui. Et elle commence à se demander comment c'est, l'après-thèse. Alors ça me remet en tête ces questions que moi aussi je me posais, il y a 2 ans (bigre ! 2 ans déjà).


J'ai cru que j'aurais plusse de temps. Pour moi, pour les autres, pour la maison, pour les balades, les photos, le dessin, les envies, mon mari, la vie quoi. Ben non. Le temps gagné sur les recherches et la rédaction a été totalement réinvesti dans du temps de candidature. Je me rappelle, une semaine pile-poil après ma soutenance je devais rendre mon dossier de qualification, toute première étape d'un parcours (si bien décrit par Pandore) qui me parait aujourd'hui interminable. Le lendemain de cette deadline c'était l'ouverture du concours CNRS : un mois de travail acharné, vacances de fin d'année comprises. Quelques semaines à "souffler" en me demandant bien ce qui allait pouvoir sortir comme postes de maître de conférence, à tester mes chances là où le vent semblait me porter, à sentir comment le vent soufflait, tout en préparant mes auditions pour le CNRS. A peine revenue de celles-ci les postes MCF sont parus : re-dossiers. Puis ce fut la préparation des auditions où j'avais gagné mon ticket. Tout ça pour me retrouver, fin mai, avec rien (y compris dans le portefeuille...). Rien que du temps pour chercher un postdoc de toute urgence...


...Postdoc que j'ai trouvé, et que j'ai passé à écrire des articles jusqu'à fin novembre, puis à refaire des dossiers et re-préparer des auditions (entre deux contractions) jusqu'à fin mai. Tout ça pour rien, à nouveau. Et c'est reparti pour une recherche de postdoc.


L'après-thèse, c'est perdre l'entrain que l'on avait gagné pendant la rédaction, perdre l'étincelle de la recherche, dans les méandres des procédures de candidature. Juste après cette apothéose de la soutenance, ce moment magnifique, on se retrouve à patauger dans les descriptions de travaux passés présents et à venir comme si on y était, d'abord en y croyant à bloc et puis petit à petit tout ça devient de plus en plus abstrait, on se dit qu'on a envie d'écrire qu'on fera n'importe quoi comme recherche du moment qu'ils nous prennent, qu'on acceptera de bosser dans une ambiance pourrie avec des collègues blasés, dans une région inconnue et lointaine, qu'on passera sous toutes les fourches caudines du monde si seulement on nous en donne l'occasion. On s'embourbe avec le temps qui passe.


Cette année je voudrais recommencer mon dossier de candidature à partir de rien, plutôt que de repartir de la même base, qui semble-t-il n'est pas suffisamment séduisante malgré tout le bien qu'on a pu m'en dire (et pourtant c'est pas faute d'en avoir reçu, des félicitations à ce sujet). Le billet de Mowgli tombe à pic parce que c'est justement ce que je m'apprête à faire maintenant, dans le mois qui vient, pour me remettre dans le bain du travail, tout en gagnant du temps pour quand je reprendrai le travail et ne pas avoir à y consacrer tout mon temps d'alors. Et puis ça me permettra de faire le point sur ce que j'ai fait, ce que je sais faire et ce que j'ai envie de proposer. Mais pour l'instant ma volonté s'arrête là... à désirer me refaire un dossier tout neuf. Faire des dizaines de candidatures sans dans le même temps pouvoir faire avancer ses recherches, ses véritables travaux, la raison même pour laquelle on fait tous ces dossiers, c'est sacrément usant.

jeudi 23 octobre 2008

Une petite signature, pour la route

Dans bref tour sur mon agrégateur j'ai trouvé ce billet :


Bouriane verte: Roquebrune sur Argens (83): on sort vraiment de la Bouriane


pour aller se rendre compte qu'à Roquebrune sur Argens, le territoire de la commune est interdit de survol aux rolliers, guêpiers et autres PGTR (Pie grièche à tête rousse); à cette fin, un moyen original de les virer a été mis en route : au Verteil, les autorités permettent la construction d'une piste de moto cross et de quads dans une zone Natura 2000 particulièrement riche en oiseaux. C'est peut-être le début d'un bétonnage organisé, courant dans ces régions méridionales.
(...)

Vous trouverez sur le billet de Jean-Pierre tous les liens nécessaires, mais je mets tout de même au moins celui qui permet de se faire une idée de la situation et de signer la pétition :


http://roquebrune.welcometoparadize.com/


Pas trop mon genre de faire dans la pétition, mais là tout de même... c'est chez moi, mince alors ! Et c'est le strict minimum que je puisse faire.

vendredi 4 juillet 2008

Objet blog(u)ant enfin retrouvé

J'avais perdu Obni !



Il a changé de version de Dotclear depuis quelques mois, et depuis il n'apparaissait plus dans mon agrégateur parce que cela avait modifié son adresse. Et moi de mon côté, faisant mille choses à la fois, je ne m'en suis rendue compte que bien tard...


Voilà donc le mal réparé, Obni est de retour, son adresse corrigée, dans mon agrégateur et ici aussi dans ma liste de liens. Ouf !

jeudi 19 juin 2008

Le titre me manque


Esbjörn Svensson Trio, "Ballad for the unborn", in Seven days of falling, 2004.

Richard G. en parle . Citizen Jazz l'annonce comme ça. Moi, je n'étais pas au courant, je viens de l'apprendre en parcourant mon agrégateur.


Esbjörn Svensson est mort.


Ça faisait des années qu'il passait en concerts par ici, lors de tous les festivals estivaux du coin, et chaque année je remettais à plus tard parce que pas le temps, parce que pas là, parce que pas les moyens. Voilà que c'est perdu, je ne le verrai jamais en scène. Il paraît que c'était magique, que c'était une expérience de puissance, de beauté, d'harmonie. Je le crois sans problème en écoutant ses albums studio que je connais.


D'un accident de plongée.


Combien de mes heures de travail ont été rythmées, initiées, imbibées de ses notes ? Combien de fois E.S.T. m'a apporté la juste sérénité qu'il me fallait, la vitalité, la joie, la beauté ? Qui n'a pas apprécié les morceaux que je leur ai fait écouter ?


Il avait 44 ans.


J'aimais l'écouter, et j'aimerai toujours le faire, mais je n'aurai plus cette joie de découvrir de nouvelles interprétations. De le savoir évoluer en même temps que moi, que nous, de créer sa musique dans cet environnement qui est notre réel commun : le monde. Immédiatement, là, je me mets à penser à mon futur fils. Jamais il ne vivra la joie, l'enthousiasme, le plaisir de la découverte d'un nouvel album d'E.S.T. Il y en aura d'autres certes, mais il était l'un des créateurs vivants que j'estimais le plus.


Son prochain album sortira en septembre.


C'est si lointain, et c'est si triste.

jeudi 10 avril 2008

Echo(-graphie... ou presque !)

En écho à un billet d'Anita qui m'a plu, voici des questions qui, notez bien, n'appellent aucune réponse.


  • C'est quand le printemps, pour de vrai ?

  • Pourquoi mon père ne passait jamais la 4e vitesse sur sa BX ?

  • Est-ce qu'il restera des postes à pouvoir en sciences humaines et sociales à l'université après les réformes nationales en cours ?

  • Est-ce qu'un jour j'arriverai sans difficulté à distinguer un ophrys lupercalis d'un bilunulata ?

  • Comment ai-je bien pu faire pour accumuler une pile de 10cm de courrier reçu à ouvrir...?

mardi 5 février 2008

L'ennui

Il parait que certains s'emmerdent à la campagne. Ils le feraient sans doute tout autant à Shanghaï, Paris ou New York.

Ça vient de chez José.

vendredi 1 février 2008

Un pas de côté

Moi je pensais à Un pas de côté quand Yves évoquait un album de Gébé des années 70. Mais point du tout : celui-là est le dernier sorti avant son décès, en 2002. L'album dont Yves voulait parler, je pense !, devait être L'an 01, paru dans les années 70, et dont Zig & Puce avaient parlé il y a peu d'ailleurs ! Alors j'en profite.



Mais admettez qu'il y avait de quoi confondre, tout de même...



Merci à la Compagnie un pas de côté pour les images !



Et puis j'ai retrouvé ça aussi, sur OPLF, publié par YanouWeb il y a... pfff, un an et demi déjà :


Sans douleur

Et si au lieu de faire un pas en avant, comme le demandent les tacticiens de la Société Nouvelle, nous faisions un pas sur le côté ?
– Les queues ne tomberaient plus en face des guichets.
– Les fusils tomberaient à côté des recrues.
– Les usagers du petit matin ne tomberaient plus en face des portières de train, des portières de bus, des entrées de métro.
– Ceux qui par manque de pot, le pas exécuté, se trouveraient en face de la portière, une fois arrivés au boulot pourraient retenter leur chance et là, à tout les coups c’est bon. Un pas de côté et tu t’assoies à côté de ta chaise de bureau. À la chaîne tu n’es plus en face des trous, tu boulonnes dans le vide.
– Au comptoir tu bois dans le verre du voisin. Pas grave !
– Au cinéma tu n’es plus en face de la caisse, tu entres sans payer. Au poil !
– Et pour danser ça ne gène pas, il suffît de faire ensemble le pas du même côté.
– Sur le chantier, un pas de côté et tu montes le mur à la place de la fenêtre. Mais regarde avant si l’échafaudage est assez long. Va pas mettre le pied dans le vide !
Car moi le sang me fait pas bicher.
C’est pour ça que je cherche des trucs.
Des trucs pour sortir de l’ornière, pour sortir des rails.
SANS DOULEUR !

Par exemple, échanger les appartements, échanger les maisons, échanger les autos, pour commencer. Et puis échanger les pays.
Exode pacifique et permanent : les Italiens en Turquie, les Français en Suède, les Espagnols en Allemagne et puis les Turcs partout, les Italiens partout, les Espagnols partout. Tous les peuples brassés. Un seul champ, une seule culture, une même nourriture, une seule langue. Va pour l’anglais.
C’est de l’utopie, ça, hein !
Il en faut. L’utopie ça réduit à la cuisson, c’est pourquoi il en faut énormément au départ. Alors, on continue.

Le goût de régner se perdrait. Les maîtres, les tyrans, les hommes à poigne n’auraient que du sable à saisir dans leur poigne. Et leur poigne mollirait. Et ils prendraient la route, nomades parmi les nomades.
D’un côté on nous tend les armes de la production, de l’autre les armes de la révolte, d’une manière de plus en plus pressante. Un jour proche il faudra choisir. Dépêchons-nous pendant qu’il est encore temps de nous trouver de bonnes raisons de refuser ce choix. Mettons-nous en marche pour couper court à tout.
Ni la fuite ni le recroquevillement, le mouvement.
La liberté ce n’est pas se ranger sous une allégorie de la liberté, c’est se sentir libre.
L’imagination qui appelle aux armes ou qui appelle à l’ordre n’est qu’une imposture.
L’imagination appelle à l’imagination.
Allez ! On continue.

Par exemple, comment faire craquer les prisons ? En y allant tous.
Décider d’un jour d’ivresse nationale.
Décider d’un jour d’attentat général à la pudeur.
Décider d’un jour de pillage. Tous pris la main dans le sac, qui pour une tomate à l’étalage, qui pour un rouge à lèvres au Prisunic. Geste ostensible. Si pas pris, se dénoncer. Si pas coffré, gueuler jusqu’à l’être. Des millions en prison, plus de prisons ! Dans l’allégresse, mes amis. Pourquoi la révolution ? La kermesse ! Et surtout, pas héroïque ! Ni lâche, ni veule, ni trop prudente non plus, mais irrésistible, entraînante, majestueuse, inventive et lyrique – c’est-à-dire, accompagnée à la lyre.

Par exemple, est-ce que vous n’aimeriez pas aller en Chine ? Et croiser les Chinois en un lieu dit "Tchécoslovaquie" ? (les Chinois marchent plus vite que nous.)
En arrivant sur les bords de la Seine, les Chinois trouveraient un monsieur en chapeau haut de forme et gros sourcils qui les accueillerait par ces mots : "Nous ne sommes pas le pays des répressions violentes, mais nous sommes le pays de la fermeté !" Comme, au passage, nous aurions fait aux Chinois l’imitation de Pompidou, les Chinois en riraient encore en foulant le sol d’Irlande et à Belfast en liesse. Pompidou serait le clou de l’Opéra de Pékin ambulant.
Mais, peu à peu, les vedettes perdraient de leur éclat. Pas étouffées mais égalées. Tous Mao en Chine. Tous Gandhi aux Indes. Tous papes à Rome. Tous rois à la Nouvelle Orléans. Parce qu’il faudrait s’y mettre, à penser tout bas, tout bas et à faire de la musique !

On a sonné, je vais ouvrir, c’est le facteur.
Evidemment, il y a plus d’utopie à l’imaginer avec une trompette qu’avec un fusil.
On parle un peu. Il est trompette dans l’harmonie municipale !
On parle encore. Il fait un pas à gauche, moi à droite, il prend mon verre, moi le sien, nous trinquons !
Partir ? Il est prêt ! "Toute une vie distribuer des écrits sans importance, c’est pas une vie ! Et au bout ? Une retraite de quoi pas mourir de faim. Allez ! Allez ! Oublier tout ça ! Repartir à zéro. Se refaire une grande vie d’homme libre, oui ! UN GRAND MOIS ENTIER !
Un petit appartement pas loin de la plage, sur la Costa Brava, tout compris, pas de soucis à se faire, l’Espagne c’est encore abordable, j’ai loué, j’ai retenu, le 30 au soir je mets tout le monde dans la voiture, la femme, les gosses, et les bagages et en route, bon, je ne m’ennuie pas, à la prochaine…"

La lettre, je l’ouvre, c’est un prospectus : "un superbe volume gratuit… le reste en quinze mensualités… sans obligation d’achat…"
AUX ARMES !
Non Non ! Cherchons encore.

jeudi 13 décembre 2007

Une vie de... chef d'entreprise

Allez lire ce texte, chez Cuverville. Une vraie vie de...


vendredi 7 décembre 2007

Le clan du néon

Ici, comme on est à la campagne, on n'en souffre pas vraiment. Pas directement en tout cas, puisqu'on ne les a pas sous les yeux. Mais il y a des citadins aussi... et j'aime ce qu'ils font là.



J'avais déjà parlé du fait que les éclairages des commerces la nuit, se justifiaient paraît-il par le fait que ce sont leurs assurances les obligent à laisser les lumières pour décourager les voleurs. Mais les néons, ça ne sert absolument à rien dans ce cadre.


Plein de vidéos, un manifeste et tout et tout, sur le...


vendredi 2 novembre 2007

Le GIE


C'est chez n-talo que j'ai vu ça ce matin : le 12 novembre, c'est le jour du Grand Inventaire Extraordinaire de nos cuisines !



Alors alors... qui nous rejoint dans la grande aventure aux frontières des fonds de placards de la cuisine ?

dimanche 28 octobre 2007

Charlotte et Arc-en-ciel

Deux choses, qui n'ont aucun rapport si ce n'est que j'ai fait les deux en parallèle.



Charlotte


La première c'est que j'ai trouvé ça sur Toujours Plus et que ça m'a fait beaucoup rigoler.




Arc-en-ciel


La seconde c'est que j'ai téléchargé le nouvel album de Radiohead, In Rainbows sur leur site dédié, et si vous les aimez alors allez-y parce que le téléchargement de l'album se fait au prix que l'on souhaite. Et je viens d'en écouter la première minute, ça a l'air d'être du grand Radiohead, pour ceux qui aiment.


samedi 27 octobre 2007

Je me marre


Trouvé chez Camaienne.