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samedi 3 novembre 2012

(au fait)

Ce modèle de blog me sort par les yeux mais je ne trouve rien qui me convienne. Il va falloir que je me refasse un modèle fait maison. En attendant je change tout le temps, c'est déroutant, désolée.

dimanche 26 août 2012

Un petit air de déjà lu ?

Peut-être que vous êtes déjà venu mais je viens de tout rénover. Par ci par là, ça s'appelait, ici, avant. Un blog avec plein de mots et de virgules. Je tente une (N-ième) réouverture. Définitivement, il y a des choses que je ne peux dire qu'ici, et dire ces choses me manque.

samedi 26 mars 2011

(Un peu le trac +) Balade en portage

Dur dur de reprendre. J'ai tant de choses à dire et je n'ai plus l'habitude de venir parler ici. J'ai longtemps hésité, j'hésite toujours à vrai dire, mais je suis contente de revenir. Tellement contente de vous relire aussi déjà, dans les commentaires ! De retrouver vos noms, beaucoup de souvenirs qui ressurgissent.


La nouvelle du jour c'est qu'aujourd'hui j'ai testé pour la première fois une vraie petite balade en portant ma fille dans mon porte-bébé. Je n'avais jamais testé plus de 2-3h d'affilée, là on a fait une courte, mais une vraie balade : où l'on ne reste pas sur le terrain de la ferme, en somme, on s'éloigne. Alors pas un brin de stress, la petite s'est régalée pendant le portage et pendant les pauses (elle a goûté du thym et a longuement caressé un filaire), et pas du tout mal au dos, ce que je redoutais pourtant, d'autant que je partais dans un état de fatigue catastrophique...


Et donc, je n'aime pas trop dire ça parce que j'aurais préféré le contraire, mais pour moi c'est donc très nettement plus confortable que l'écharpe, qui me scie les trapèzes au bout d'une heure ou 2 (suivant comment j'ai réussi mon nouage). En tout cas ça veut dire qu'on va pouvoir remettre ça tout le printemps ;-)


Et puis pour fêter le printemps, j'ai pris un beau coup de soleil sur la nuque.

mardi 20 janvier 2009

Fin

Bon sang ça fait un long moment que je n'ai pas écrit ici !


Je ne suis pas habituée à prendre des bonnes résolutions au début de l'année, alors ça n'a été qu'une pure coïncidence si j'ai décidé, le 31 au soir, d'arrêter ce blog.


Je l'aime beaucoup ce blog, et pendant les semaines qui ont suivi j'ai eu envie d'écrire. D'écrire pour dire que j'arrêtais, et pour dire ce que ça me faisait d'arrêter au fur et à mesure du temps qui passe... bref, j'ai eu envie de continuer ce blog pour en raconter la fin !


Et puis le temps passe, et à chaque fois que je pense écrire un billet ici je me demande ce qui me motive à le faire. C'est très simple : c'est avant toute autre chose le fait d'écrire qui me plaît. La seule chose qui m'empêchait de le faire, c'était de manquer d'une idée dont parler, et c'est pourquoi dans ce blog, je prenais n'importe quelle idée qui me venait de ma vie de tous les jours pour en faire des billets.


J'en profitais aussi pour exprimer ici des choses que j'aurais eu envie d'exprimer par ailleurs, à propos de moi. Le fait de les exprimer ici m'a appris que je pouvais le faire sans crainte ; mais ne m'a pas appris à le faire par ailleurs.


Alors voilà, j'arrête l'aventure PCPL.


À toutes les personnes que j'ai eu l'occasion de rencontrer, même virtuellement, de cette façon, j'adresse un immense, un gigantesque merci. Tout le reste ne serait que littérature...


Voilà. Le dernier mot sera : au revoir !

vendredi 31 octobre 2008

Pas grand-chose

Déjà le 31 octobre, et je constate que malgré mon intention je n'ai même pas trouvé de quoi faire une dizaine de billets en un mois. Souvent j'ai une envie et le temps de monter me connecter et l'écrire, l'envie a disparu. En suivant exactement le même cheminement que quand je suis en conférence, qu'il me vient une question pendant la présentation d'un papier, et que le temps que l'auteur finisse je retourne mille fois ma question dans ma tête, me mets progressivement à la trouver de plus en plus ridicule, inutile, déplacée, et finis par la remballer.


Alors...


Alors j'ai une petite faim, tout de suite.

samedi 4 octobre 2008

Pas trop d'idée

Je ferais bien un petit billet ce matin, mais je ne sais pas de quoi parler.

vendredi 1 août 2008

Extrrrrrrêment vite fait...

...juste pour dire que oui tout va bien. On a déménagé, je n'ai pas eu le temps de bloguer, et là plus de connexion avant un petit moment. En attendant je garde en mémoire quelques choses à venir raconter ici quand je retrouverai internet, et puis des photos aussi de notre nouveau chez nous !


A très vite (aussi vite que possible) et je vous souhaite un très bon été à tous

vendredi 4 juillet 2008

Objet blog(u)ant enfin retrouvé

J'avais perdu Obni !



Il a changé de version de Dotclear depuis quelques mois, et depuis il n'apparaissait plus dans mon agrégateur parce que cela avait modifié son adresse. Et moi de mon côté, faisant mille choses à la fois, je ne m'en suis rendue compte que bien tard...


Voilà donc le mal réparé, Obni est de retour, son adresse corrigée, dans mon agrégateur et ici aussi dans ma liste de liens. Ouf !

vendredi 22 février 2008

Antidatés

Ceux qui ont des agrégateurs l'auront remarqué, mais pas les autres. Aujourd'hui j'ai triché : j'ai publié plusieurs nouveaux billets que j'ai datés de début février. C'est parce que les photos qui y sont prises datent de ces jours-là et que je voulais garder la trace de leur chronologie, et que je n'ai retrouvé qu'aujourd'hui mon câble pour récupérer les photos de mon appareil... bon je n'ai pas vraiment à m'en justifier non plus... bref. Pour les ceusses qui n'ont pas d'agrégateur donc et qui voudraient les voir, voici les billets en question :


mardi 19 février 2008

Char à voile

Connaissez-vous le point commun entre un tag et une langue de chat ?


Pas facile, hein ? Il faut vous avouer que je n'en voyais aucun a priori. Et finalement... finalement le point commun est que c'est la même chose, mais sous la plume de deux de mes blogueuses favorites :



Et puisqu'un tag et une langue de chat en soi ça n'a rien à voir, alors moi aussi je donne un nom aléatoire à ce billet. Y'a pas de raison.


Or donc, citons la règle du jeu puisque règle du jeu il y a (et au cas où certains n'auraient pas encore deviné de quoi il s'agit ;-) : après avoir dénoncé les ceusses qui m'ont taguée (ça, c'est fait - j'aurais peut-être dû attendre que l'on me tague 6 fois ?), il me faut raconter 6 choses sans importance sur moi (là pas de problème, j'en ai des choses sans importance à raconter sur moi, houlala), et finir en taguant moi-même 6 personnes qui devront à leur tour en faire autant.


  • Alors, la première chose sans importance qui me vient à l'esprit, c'est que quand j'étais au lycée, j'étais connue pour raconter des choses sans importance sur moi. Ma réputation de "raconteuse de sa vie" me précédait bien souvent, jusque dans les colonnes du journal que l'on avait monté avec ma bande de potes.


  • On me disait souvent aussi "T'es conne." D'ailleurs, toujours dans les mêmes colonnes du même journal de lycée, on avait mis un encadré de citations diverses qui s'appelait "C'est çui qui dit qui l'est", où c'était devenu une blague récurrente, à chaque numéro il y avait une variante de cette expression sortie de différentes situations. Le pire, c'est que ça me faisait rire (un peu. Raisonnablement, disons). C'était ma deuxième chose.


  • Troisième chose -- je sens que je tiens un filon, là -- c'est que ce journal de lycée s'appelait School Offensrhu, alternativement sous-titré Le journal de j'suis sotte c'est du suédois ou bien Le journal qui se jette sous les roues du car. Bah, le contenu était à la hauteur des sous-titres... mais qu'est-ce qu'on a pu rigoler à écrire les articles ! Et donc, la troisième chose c'est que ce matin, voilà-t-y pas que je tombe sur un billet de Raph qui porte le même nom, à une variante orthographique près. Comme quoi les grand esprits se rencontrent. Y compris quand ce ne sont pas de grandes idées qui les font se rencontrer.


  • Toujours de fil en aiguille... une quatrième chose. J'avais tellement apprécié la période de ce petit 'zine que j'en ai précieusement conservé tous les numéros. Et je me souviens que j'ai promis, il y a quelque chose comme un an, à l'un des co-auteurs de la chose qu'un jour je les scannerais et je les mettrais en ligne. Sauf que je ne l'ai pas fait. Ça fait partie des projets que je réaliserai un jour prochain, un de ces jours où je n'aurai rien d'autre à faire, autant dire que ça n'arrivera sans doute pas avant la saint glin-glin, mais pourtant c'est un peu le moteur de la vie ces petites choses-là qu'on sait presque qu'on ne fera jamais mais qu'on ne peut s'empêcher de projeter tout de même.


  • Je trouve que j'écrivais beaucoup plus facilement à cette époque qu'à présent. D'aucune pourraient me répondre que c'est parce qu'à ce moment-là j'écrivais n'importe quoi n'importe comment. Je leur rétorquerais alors qu'au moins, comme ça, il me venait beaucoup plus de bonnes idées -- même si diluées au milieu des mauvaises. Hop, et de cinq.


  • Finalement, j'ai passé la majeure partie de ma première journée de vacances, jusqu'à présent, à ne *rien* faire. J'attendais ces jours de congé avec la plus grande impatience pour faire un grand nettoyage de printemps (certes un peu en avance mais y'en a grand besoin) (si si j'vous jure, avec la plus grande impatience, j'en avais vraiment envie - de vacances oui, et de grand ménage aussi), et puis maintenant que j'y suis... ben je prends mon temps, je me repose, je flâne, je bois du thé, je surfe sur internet, je prends un bain, je réponds à un tag sur des choses sans importance, je fais des gratouilles au chien, j'écoute la radio, je m'extasie longuement devant la beauté des postures du chat. Et je ne m'en veux même pas !! (enfin... presque pas) Comment ça, ça n'a rien à voir avec les choses précédentes ? Et alors, je fais comme je veux du moment que ça n'a pas d'importance. Et puis ça prouve bien à quel point je suis encore capable aujourd'hui de raconter ma vie. Même sans journal.


A qui est-ce que je pourrais bien refiler la suite ? Je l'ai bien vu passer sur nombre de blogs déjà, et je n'ai pas noté qui a été tagué, qui a répondu, qui ne l'a pas fait. Alors je vais tenter de lancer des tags aléatoires basés sur des critères eux-mêmes sans importance, on verra bien s'ils trouvent leur chemin :


  • 1. A une personne qui a un grain de beauté sur la main gauche,
  • 2. A quelqu'un qui ne peut pas dormir sur le dos,
  • 3. A quelqu'un qui n'a pas de chat (est-ce qu'il en existe ?),
  • 4. A quelqu'un qui vit à moins de 400m au-dessus de la mer,
  • 5. A quelqu'un qui a un jardin,
  • 6. Et à quelqu'un qui ne déjeune jamais après 13h.


Je vous fais confiance, que chacun d'entre vous qui se reconnaîtra dans (au moins !) l'une de ces caractéristiques ET qui n'aura pas encore répondu à ce questionnaire, le fasse aujourd'hui (ou se taise à jamais) ! (heu, et signalez-le ici, qu'on s'y retrouve !!)

lundi 18 février 2008

En pause avant la maitresse en maillot de bain

Ce n'est pas que je ne pense pas au blog, ce n'est pas que je n'ai rien à dire ni aucune photo à montrer, mon ordi n'est pas en panne et ma connexion internet fonctionne très bien, ce n'est pas non plus que je me retiens de publier des choses inavouables, ni même que j'ai été enlevée par des extra-terrestres. Non.


Si je n'ai rien publié ici depuis une semaine c'est tout simplement que je n'ai pas eu une seconde pour le faire. Un article à finir, et même dans l'idéal un second (mais là je ne m'autorise même plus à en rêver), et je n'ai pas arrêté d'y travailler tous ces derniers jours, oui oui, y compris samedi et dimanche, vous pensez bien. M'en fous, cette semaine, une fois que j'aurai fini ça, je serai en vacances. Alors je m'y remets question de finir au plus vite !

samedi 2 février 2008

Un grand jour (enfin, ça dépend de quel point de vue on se place)

Depuis septembre ça me pendait au nez. J'ai retardé l'échéance autant que j'ai pu. J'ai un peu fait la morte, laissé passer du temps entre les demandes, les rappels et mes réponses, espéré très fort qu'ils finissent par m'oublier. J'ai longtemps argué de besoin encore un peu, encore un peu. J'avais plutôt mauvaise conscience de faire ça, parce que ça n'est pas très fair play, mais vous savez, je suis une petite fille gâtée parfois...


...et ce soir ça y est, je rends mon portable à mon ancien labo.


Et le seul ordi vraiment utilisable qui restera, ça sera celui de mon mari (celui dont il se sert, s'entend - et dont il a besoin de se servir). Mais non je ne me plains pas ! C'est juste que ça ne va pas être si simple que ça, finalement. Même si je ne regrette pas du tout mon choix d'avoir demandé un fixe et non un portable pour le labo : ça, j'en suis très contente. Simplement, là il va vraiment falloir que je me réorganise. Remarquez, ça va m'y obliger une bonne fois, je n'aurai plus le choix. Donc bon, voilà. Adieu portable, adieu journées à bosser allongée sur le canapé coupée du web pour finir un article. Adieu préparation de diaporamas in extremis dans le train le jour même de la réunion, de la deadline. Adieu trackpad à l'ergonomie tellement plus parfaite que la meilleure des souris. Adieu connection personnelle à internet sans souci depuis n'importe quelle conférence.


Bah, sans doute que tout ça ne me manquera même pas plus que ça ! C'est pas comme si c'était important. C'est juste un ensemble de petits conforts auxquels on a vite fait de s'habituer.

samedi 26 janvier 2008

Petite, mais double victoire

1/ Je viens enfin de réussir à faire un lien vers un morceau de Deezer qui fonctionne. C'était terriblement frustrant d'y trouver des tas de morceaux et que leurs lecteurs à exporter vers les blogs restent désespérément vides !


2/ Du coup, et parce qu'ils ont vraiment une base de titres considérable, j'y ai trouvé le morceau de Jean Ferrat que j'avais cité dans un vieux billet et que je regrettais amèrement de ne pas pouvoir vous faire écouter... alors ça y est, vous pouvez aller l'écouter, il est (et je le trouve toujours aussi beau).


Et puis je vais également corriger les autres qui ne fonctionnaient pas... il y aavit si je me souviens bien déjà la reprise par Patti Smith du Smells like teen spirit de Nirvana, et puis il faut que je vérifie s'il y en a encore d'autres...


Tiens, et pour la peine je vous en mets un ici même, voilà, vous l'aurez pas volé.



free music

samedi 20 octobre 2007

Pensée blogueur sentence

"Pensée blogueur sentence", c'est la traduction proposée par les outils linguistiques de Google pour "Thinking Blogger Award"... comme quoi les linguistes-informaticiens ont encore un peu de boulot en perspective ;-) (je me doutais bien que la traduction serait naze et c'est pourquoi je l'ai tentée, mais alors je pensais pas à ce point !)


Or donc, c'est Dieudeschats qui m'a taguée, hier, et je l'ai vu en passant vite fait sur son blog. Il s'agit de nommer 5 "blogs qui nous font réfléchir", et à eux d'en faire autant chez eux à leur tour.



Réfléchir, c'est une notion vachement personnelle je trouve. Ce n'est pas nécéssairement très sérieux. On peut réfléchir à plein de choses différentes, alors voici ma sélection du jour, en fonction de ce que je pense répondre le mieux à la question au regard de la liste de mon agrégateur tel qu'il est aujourd'hui :


  • Tout d'abord il y a Ekialdetik, le blog de l'èzd, qui vient tout à peine de commencer mais comme j'en connais déjà l'auteur je sais qu'il y aura à réfléchir, et puis d'abord il y en a déjà, sur le monde autour de nous, sur la culture sous toutes ses coutures.


  • Comment ne pas la citer ? Il y a évidemment Raffa et son Grand Ménage. Au-delà de la mine d'informations sur toutes les compositions de nos produits ménagers possibles, elle publie des tas d'articles sur l'écologie en général, se documente énormément, et m'amène toujours à des grandes réflexions sur ce qui nous environne.


  • Ensuite il y aurait La France de Toutenbas, le blog de Thierry Pelletier. Parce qu'il parle des gens de tous les jours, avec un style de vrai journaliste comme on les aime, avec son propre avis à lui, et que ça fout des claques qui réveillent, ça fait du bien.


  • Un blog que j'ai découvert récemment grâce à Moukmouk, c'est L'ivresse philosophique. Comme son nom l'indique, ça parle de philo, et puis lire des billets de philo moi ça me déclenche toujours une cogitation intense, alors c'est tout naturellement que ce blog vient se placer ici.


  • Enfin (mais la sélection a été rude !), je citerai Soixante-Huit, où Marie parle beaucoup de féminisme notamment, évoque des informations que l'on ne lit pas partout, et cela engendre dans mon esprit, souvent, tout un tas de liens avec le reste de ce que je vis, c'est souvent troublant et toujours intéressant.


jeudi 11 octobre 2007

A quoi ça avance de rattraper son retard ?

Le titre est un commentaire d'Yves adressé à mon billet "le lapin blanc". Et puis, ça me rappelle ce que je me dis depuis quelques jours.


Je n'ai plus qu'un chargeur pour mon portable (l'autre étant resté dans mon bureau de Bordeaux, parce que je pensais y revenir... hum hum), et j'ai décidé de le laisser à mon bureau plutôt que de le transporter tous les jours à la maison (sauf le week-end, tout de même, on ne sait jamais). Ceci, tant que je n'aurai pas reçu mon nouveau fixe de travail et rendu mon portable actuel.


J'ai un peu de mal à me lever le matin quand le réveil sonne toujours trop tôt, mais une fois levée je me sens emplie d'une joie, d'une énergie dont j'avais complètement oublié l'existence. Quitter la maison dans la nuit, attendre le bus dans la rue qui s'éveille, voir le jour qui se lève sur le paysage, arriver la première dans le labo tout sombre, ouvrir les stores et travailler dans le silence avant l'arrivée des autres, regarder le soleil se lever en face de moi... mes matinées de travail sont pleines de plaisirs. La suite de la journée aussi, aller déjeuner avec des collègues, rire aux blagues des gens qui passent dans la couloir, faire connaissance, prendre mes marques dans cette zone "agri-scientifique" en pleine expansion, boire des cafés au soleil avec plein de gens, parler de travail sous un angle que je connaissais pas, parler d'écologie comme on parlerait du temps qu'il fait sans passer pour une sauvage, une dérangée, une pauvr petite utopiste. Aller nager entre midi et deux. Profiter des derniers rayons du soleil dans le bus du soir. Tout ça est un délice.


Et c'est communicatif au reste de mon quotidien ; le soir quand je rentre, je suis fatiguée mais j'ai tout de même des envies de faire des choses. Je prends soin de moi, ce qui est quelque chose que j'avais complètement oublié. Je me suis concocté un délicieux petit soin du soir pour le corps, et un liquide de rinçage pour avoir les cheveux qui brillent. J'arrive à faire des choses le soir que je n'arrivais même plus à faire quand j'avais toute la journée devant moi.


Et puis, quand je rentre du travail, je raconte quelques moments drôles de ma journée, mais je ne travaille plus, mes idées scientifiques ne tournent plus en continu dans ma tête jour et nuit. Et ça c'est très, très nouveau pour moi.


Alors non, je n'ai plus le temps de lire tous mes blogs favoris. Ça me manque, parce que j'aime vous lire, tous. Mais j'aime aussi ma vie d'aujourd'hui, ma nouvelle vie qui commence, et je ne vois pas où je pourrais caser une lecture de blogs suffisamment intensive dans celle-ci, telle qu'elle est actuellement. Je n'arrive même plus à écrire des billets régulièrement ; j'y pense parfois, par exemple j'en ai un en tête depuis hier soir, mais je n'ai même pas envie de l'écrire ce soir, je verrai plus tard, peut-être demain, je ne travaille pas demain.


Je sais que ça fait plusieurs billets où je dis cela. Oui mais, ce soir en pensant à ça dans le bus, je me suis dit qu'en fait, ça me manquait oui, mais pas au point d'avoir envie de le refaire. Je n'ai pas envie d'arrêter ce blog, mais je crois que mon nouveau rythme, lent, irrégulier, me convient. Le fait de moins bloguer ne me pose pas de problème, parce que ça n'a plus la même place dans mon nouveau contexte. Alors tout simplement, aujourd'hui, j'annonce que j'assume le fait que je vais moins poster, et que je ne lirai plus tous les billets de tous mes blogs favoris ; je ne rattraperai sans doute même pas mon retard, parce que je ne me sentirais pas plus avancée une fois que je l'aurais fait. Je ne sais pas si ça durera comme ça longtemps, je ne sais pas du tout quelle sera ma fréquence moyenne de publication, et je n'ai même pas envie d'y penser. Juste, je vais moins bloguer, parce que ma vie s'est emplie d'autres choses et que l'on ne peut jamais tout faire, et que pour l'instant ça me convient comme ça.


Dont acte.

dimanche 7 octobre 2007

André Gorz

Toujours pas le temps, mais en passant, juste aller lire ça et puis se renseigner sur qui était André Gorz, apprendre de nouvelles choses, de nouvelles vies, c'est toujours touchant.



Et puis ça fait germer plein de liens avec certaines de mes expériences et réflexions de la semaine...


...mais je n'ai pas le temps ! Je dois me préparer pour aller déjeuner dans ma belle-famille, vite vite, et je n'ai même pas encore rattrappé mon retard de lecture de blogs. Va vraiment falloir que je m'organise autrement, ça ne va pas du tout, là. Je sais que je n'aurai pas le temps de les lire aussi attentivement qu'avant. Ce que je ne sais pas encore, c'est ce que j'ai comme choix possibles pour trouver une solution qui me convienne. Après tout, je n'ai même pas eu le temps d'y réfléchir !

jeudi 4 octobre 2007

Le lapin blanc


J'ai 189 billets à lire dans mon agrégateur... je n'ai même pas le temps d'en lire un seul, ça fait trois jours que je n'ai pas eu ce temps, je ne sais pas comment je vais gérer ce nouvel emploi du temps !


Donc désolée si je ne suis pas très présente ces jours-ci, ni ici ni chez vous, mais je n'ai pas le temps


En retard
en retard
j'ai rendez-vous quelqu'part
je n'ai pas le temps de dire "au revoir"
je suis en retard
en retard

mercredi 26 septembre 2007

Faire autrement

L'événement du jour c'est qu'OPLF a fermé hier soir. Suite à une demande de banissement d'une dizaine (douzaine ?) de membres du forum, par solidarité avec deux autres membres qui ont été bannis sans aucune forme de procès, sans être prévenus, sans aucune explication. Ce silence total a bouleversé nombre de membres un peu anciens et/ou un peu impliqués, et l'on a décidé les uns après les autres de demander à être bannis. Parce que l'on était décus, choqués. Pour des raisons qui chacun nous sont personnelles mais que l'on a réussi à rassembler sous une bannière commune.


Du coup le forum a fermé dans la foulée. Pour remettre de l'ordre, sans doute aussi pour empêcher que d'autres membres se joignent à nous, vu que tout ça s'est passé en l'espace de quelque chose comme une heure. Il va être remanié en profondeur. Et ça sera sans nous, cete fois, je pense.


Je n'ai pas envie de revenir sur les faits, sur les raisons. Je pense que quand le forum rouvrira je collerai ici les deux derniers posts que j'y avais fait, pour le souvenir, pour le témoigngage, et parce que j'imagine assez facilement qu'ils auront été retirés par les admins. Mais pour l'instant, j'ai surtout envie de parler de ce que cela nous a permis de construire.


En effet, certaines réactions ont été tellement violentes que cela nous a (enfin !) permis de faire éclater un non-dit, quelque chose que certains d'entre nous avaient vécu chacun de leur côté, pensant qu'ils étaient seuls dans cette situation, alors qu'en fait c'était commun à tout un groupe de membres. En l'occurrence, l'expérience que j'ai vécu avait été aussi vécue par d'autres. Ça, mais pas seulement. Et l'on a enfin pu en parler, ensemble. Et se donner envie de tenter une aventure entre nous, cette fois. En nous appuyant sur ce qui nous a fait souffrir, en cherchant à construire quelque chose de nouveau sans tomber dans les éceuils que l'on a pu constater, qui nous ont déçus, choqués, qui nous ont poussé à partir, silencieusement ou avec fracas.


Nous sommes donc quelques-uns à nous être lancés dans la conception de quelque chose de nouveau. C'est en germe, en discussion, en dégrossissage pour l'instant, et c'est tellement agréable, tellement vivant de nous retrouver à prendre la parole sans avoir peur de faire des propositions. C'est fou comme à force de courber l'échine on peut en prendre l'habitude jusqu'à ne plus s'en rendre compte. C'est fou comme quand on se redresse on se sent plus libre, plus grand, plus fort, et que tout est possible. On peut le faire ? Justement, on est en train de le faire. Et les liens qui se créent, c'est en cela que je les trouve tellement touchants, se font entre des personnes qui a priori n'avaient pas les mêmes avis sur les questions, pas du tout le même cheminement, s'opposaient souvent. Là, on a tous envie de construire quelque chose en commun, tenant compte de toutes nos positions, de tous nos avis, de toutes nos expériences et justement, de toutes nos différences.


Faire autrement, que ça s'appelle. Et j'en reparlerai souvent ici pour en témoigner, j'espère ! Et d'ailleurs, s'il y a des volontaires pour se lancer dans l'aventure avec nous, ils seront les bienvenus !

mardi 18 septembre 2007

Billet perdu

J'avais écrit un long billet et voilà qu'en cherchant une référence et en ouvrant une page, mon navigateur a planté sauvagement, la faute à la page en question. Ça arrive quelques fois. Pas de panique, Blogger fait des sauvegardes régulières des billets pendant qu'on les rédige, je vais donc retrouver ma prose...


(En gros ça parlait de ça qui m'intéresse beaucoup et me questionne, et puis de ça que j'ai lu ce matin et qui résonne, et aussi finalement de ça aussi, du coup.)


...sauf que non. Blogger ne sauvegarde pas si l'on n'a pas mis de titre, apparemment. Et je ne l'avais pas fait, parce que j'hésitais encore. Mon billet est perdu, donc. Et je n'ai pas envie de le recommencer, les idées étaient là et plaisantes, je n'ai pas envie de tenter vainement de reparcourir le même cheminement, ce qui serait forcément illusoire.


Billet perdu, idée fichue ! Dommage mais pas grave.

mardi 11 septembre 2007

Changer d'ordi comme de chemise

Ma connection à internet rame à mort depuis hier soir, j'ai l'impression de me retrouver avec un modem 56k, c'est fou comme on peut s'habituer à la rapidité de la connection.


Actuellement, j'ai un ordinateur portable. Il n'est pas à moi, il est à mon labo, mon ancien labo. Et comme je change de labo je vais changer d'ordinateur du même coup : renvoyer celui-ci pour qu'il serve à quelqu'un d'autre, et en avoir un nouveau. Et pour le nouveau, on m'a proposé soit un iMac 20 pouces, soit un MacBook 15 pouces. En d'autres termes, soit un fixe soit un portable. Et là mon coeur balance.


Si je choisis un portable je me retrouverai dans la même situation qu'aujourd'hui, c'est-à-dire que j'aurai ma bécane à portée de main à toute heure du jour et de la nuit. C'est pratique pour plein de raisons, parce que quand je prendrai le train je pourrai tranquilement finir de préparer les diaporamas que je n'aurai pas faits avant le dernier moment ; parce que quand je serai à la maison je pourrai bloguer, forumer, naviguer à l'envi ; parce que je me suis habituée à ça. Mais il y a deux inconvénients : d'abord le fait que du coup, je n'aurai pas que des loisirs à portée de main, j'aurai aussi du travail... et je me connais, j'aurai vite fait de lancer TexShop pour finir un petit machin, puis de télécharger quelques articles pour les lire tranquilement, et puis hop la main sera dans l'engrenage du travail non stop. Ensuite, il y a que j'ai remarqué que l'écran du portable est nettement trop bas pour ma petite nuque, et que ça me fait donc super mal, à terme, de travailler avec la tête toujours un peu penchée. C'est douloureux et ça me déforme : à la base, ce n'est pas étudié pour travailler quotidiennement.


Si je choisis un fixe cela aura une conséquence directe évidente : il restera au labo. Ce qui aura pour avantages le fait que je ne ramènerai pas de travail à la maison, que je passerai beaucoup moins de temps sur mon ordinateur (et aussi que par conséquent j'en passerai plus à faire autre chose), et que j'aurai moins mal à la nuque. Par contre, cela signifiera d'une part que mon utilisation d'internet s'en trouvera réduite comme peau de chagrin (parce que la corollaire de "Je ne travaille qu'au bureau et pas la maison", c'est "Au bureau, je ne fais QUE travailler", et non pas visiter des blogs et des forums...), et puis d'autre part que quand je serai en déplacement, je n'aurai pas d'ordinateur.


Il y a aussi une solution intermédiaire. Je pourrais prendre le fixe parce que j'ai tout de même un vieil iBook à la maison. L'avantage c'est que je pourrais distinguer l'ordi professionnel (pour travailler et uniquement travailler) et l'ordi personnel (pour tout le reste et uniquement tout le reste). Mais là aussi il y a deux inconvénients : le premier, comme me l'a fait remarquer mon mari, c'est que j'aurai probablement vite fait d'installer TexShop dessus, comme ça mine de rien... et l'engrenage démoniaque risquera de reprendre le dessus sur ma volonté (de fer, mais le fer c'est mou). Le second, c'est que cet ordi date de Mathusalem et en a déjà vécu des vertes et des pas mûres plus qu'à son tour, ce qui implique, pour plein de raisons diverses, il serait illusoire d'envisager de l'emporter en déplacements. Donc il serait comme un fixe, mais en plus petit.


Il y a aussi que mon mari a lui-même un portable, dont je pourrais me servir de temps à autre, quand il est là (puisqu'il l'emporte pour travailler) et qu'il ne l'utilise pas. Mais celui-ci appartient également à l'un de mes anciens labos (décidément je les collectionne), et on ne l'a gardé qu'en sursis en attendant que quelqu'un en ait besoin. Il peut donc disparaître de la circulation du jour au lendemain. On se retrouverait alors avec l'unique iBook antique, portable-mais-non-déplaçable.


Bon. On a vécu bien longtemps sans portable, je pourrais continuer ainsi sans tous ces problèmes qui ne m'apparaissent que parce que j'ai expérimenté, depuis, les avantages du portable (dit-elle en se massant la nuque...). Et puis sans portable, l'un des avantages les plus considérables aussi c'est que je n'ai pas à le porter dans mon sac, exit les sacs à dos d'adolescente attardée qui pèsent vingt tonnes.


Je ne sais pas encore quoi choisir. Plus ça va, plus je me dis qu'un fixe serait bien. Mais j'ignore si la formule me plaira autant que ce que j'en imagine a priori, et sur ce coup-là je n'ai pas le droit à l'erreur : je ne pourrai pas changer d'ordi en cours d'année. Donc je réfléchis. Et il faut que je me décide au plus vite...