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mercredi 24 décembre 2008

Une bien triste nouvelle

Et on m'envoie ça le 24 a soir, je suis super déçue. Mais alors ça veut dire que c'est moi qui dois aller acheter les cadeaux ? Comme si on n'avait que ça à faire...


Allez donc voir par là-bas, cette révélation édifiante.



Bon, je donne quelques nouvelles tout de même. Y'a des jours sans (ça, on avait pu le remarquer), et des jours avec. Enfin, y'a plutôt des jours sans et des heures avec. C'est déjà pas si mal. Hier on est montés à cheval depuis le temps qu'on attendait ça. Ça s'est bien passé, mais il faudra que j'en reparle. Là, ben... on est de service pour le père noël : on a une livraison à faire.

vendredi 1 février 2008

Un pas de côté

Moi je pensais à Un pas de côté quand Yves évoquait un album de Gébé des années 70. Mais point du tout : celui-là est le dernier sorti avant son décès, en 2002. L'album dont Yves voulait parler, je pense !, devait être L'an 01, paru dans les années 70, et dont Zig & Puce avaient parlé il y a peu d'ailleurs ! Alors j'en profite.



Mais admettez qu'il y avait de quoi confondre, tout de même...



Merci à la Compagnie un pas de côté pour les images !



Et puis j'ai retrouvé ça aussi, sur OPLF, publié par YanouWeb il y a... pfff, un an et demi déjà :


Sans douleur

Et si au lieu de faire un pas en avant, comme le demandent les tacticiens de la Société Nouvelle, nous faisions un pas sur le côté ?
– Les queues ne tomberaient plus en face des guichets.
– Les fusils tomberaient à côté des recrues.
– Les usagers du petit matin ne tomberaient plus en face des portières de train, des portières de bus, des entrées de métro.
– Ceux qui par manque de pot, le pas exécuté, se trouveraient en face de la portière, une fois arrivés au boulot pourraient retenter leur chance et là, à tout les coups c’est bon. Un pas de côté et tu t’assoies à côté de ta chaise de bureau. À la chaîne tu n’es plus en face des trous, tu boulonnes dans le vide.
– Au comptoir tu bois dans le verre du voisin. Pas grave !
– Au cinéma tu n’es plus en face de la caisse, tu entres sans payer. Au poil !
– Et pour danser ça ne gène pas, il suffît de faire ensemble le pas du même côté.
– Sur le chantier, un pas de côté et tu montes le mur à la place de la fenêtre. Mais regarde avant si l’échafaudage est assez long. Va pas mettre le pied dans le vide !
Car moi le sang me fait pas bicher.
C’est pour ça que je cherche des trucs.
Des trucs pour sortir de l’ornière, pour sortir des rails.
SANS DOULEUR !

Par exemple, échanger les appartements, échanger les maisons, échanger les autos, pour commencer. Et puis échanger les pays.
Exode pacifique et permanent : les Italiens en Turquie, les Français en Suède, les Espagnols en Allemagne et puis les Turcs partout, les Italiens partout, les Espagnols partout. Tous les peuples brassés. Un seul champ, une seule culture, une même nourriture, une seule langue. Va pour l’anglais.
C’est de l’utopie, ça, hein !
Il en faut. L’utopie ça réduit à la cuisson, c’est pourquoi il en faut énormément au départ. Alors, on continue.

Le goût de régner se perdrait. Les maîtres, les tyrans, les hommes à poigne n’auraient que du sable à saisir dans leur poigne. Et leur poigne mollirait. Et ils prendraient la route, nomades parmi les nomades.
D’un côté on nous tend les armes de la production, de l’autre les armes de la révolte, d’une manière de plus en plus pressante. Un jour proche il faudra choisir. Dépêchons-nous pendant qu’il est encore temps de nous trouver de bonnes raisons de refuser ce choix. Mettons-nous en marche pour couper court à tout.
Ni la fuite ni le recroquevillement, le mouvement.
La liberté ce n’est pas se ranger sous une allégorie de la liberté, c’est se sentir libre.
L’imagination qui appelle aux armes ou qui appelle à l’ordre n’est qu’une imposture.
L’imagination appelle à l’imagination.
Allez ! On continue.

Par exemple, comment faire craquer les prisons ? En y allant tous.
Décider d’un jour d’ivresse nationale.
Décider d’un jour d’attentat général à la pudeur.
Décider d’un jour de pillage. Tous pris la main dans le sac, qui pour une tomate à l’étalage, qui pour un rouge à lèvres au Prisunic. Geste ostensible. Si pas pris, se dénoncer. Si pas coffré, gueuler jusqu’à l’être. Des millions en prison, plus de prisons ! Dans l’allégresse, mes amis. Pourquoi la révolution ? La kermesse ! Et surtout, pas héroïque ! Ni lâche, ni veule, ni trop prudente non plus, mais irrésistible, entraînante, majestueuse, inventive et lyrique – c’est-à-dire, accompagnée à la lyre.

Par exemple, est-ce que vous n’aimeriez pas aller en Chine ? Et croiser les Chinois en un lieu dit "Tchécoslovaquie" ? (les Chinois marchent plus vite que nous.)
En arrivant sur les bords de la Seine, les Chinois trouveraient un monsieur en chapeau haut de forme et gros sourcils qui les accueillerait par ces mots : "Nous ne sommes pas le pays des répressions violentes, mais nous sommes le pays de la fermeté !" Comme, au passage, nous aurions fait aux Chinois l’imitation de Pompidou, les Chinois en riraient encore en foulant le sol d’Irlande et à Belfast en liesse. Pompidou serait le clou de l’Opéra de Pékin ambulant.
Mais, peu à peu, les vedettes perdraient de leur éclat. Pas étouffées mais égalées. Tous Mao en Chine. Tous Gandhi aux Indes. Tous papes à Rome. Tous rois à la Nouvelle Orléans. Parce qu’il faudrait s’y mettre, à penser tout bas, tout bas et à faire de la musique !

On a sonné, je vais ouvrir, c’est le facteur.
Evidemment, il y a plus d’utopie à l’imaginer avec une trompette qu’avec un fusil.
On parle un peu. Il est trompette dans l’harmonie municipale !
On parle encore. Il fait un pas à gauche, moi à droite, il prend mon verre, moi le sien, nous trinquons !
Partir ? Il est prêt ! "Toute une vie distribuer des écrits sans importance, c’est pas une vie ! Et au bout ? Une retraite de quoi pas mourir de faim. Allez ! Allez ! Oublier tout ça ! Repartir à zéro. Se refaire une grande vie d’homme libre, oui ! UN GRAND MOIS ENTIER !
Un petit appartement pas loin de la plage, sur la Costa Brava, tout compris, pas de soucis à se faire, l’Espagne c’est encore abordable, j’ai loué, j’ai retenu, le 30 au soir je mets tout le monde dans la voiture, la femme, les gosses, et les bagages et en route, bon, je ne m’ennuie pas, à la prochaine…"

La lettre, je l’ouvre, c’est un prospectus : "un superbe volume gratuit… le reste en quinze mensualités… sans obligation d’achat…"
AUX ARMES !
Non Non ! Cherchons encore.

dimanche 15 juillet 2007

Dessin du jour

Je vous épargne celui d'hier parce qu'il était vraiment complètement râté. Voici ma production du jour (crayon et aquarelle).



C'est une reproduction d'une photo de cette balade-là, et j'ai fait une grille pour la redessiner (je ne suis pas si forte que ça pour les proportions !).

samedi 14 juillet 2007

Deux mois pour...

En naviguant au gré des blogs (et je serais malheureusement bien en peine de retracer le chemin cette fois), j'ai trouvé ça :



Et j'ai trouvé l'idée proprement, simplement, évidemment géniale.


Dont acte.


Et donc, voici voilà, depuis deux jours j'ai commencé à m'obliger à faire un dessin par jour. Ça peut représenter n'importe quoi, ça peut être fait selon la méthode dont j'ai envie à ce moment-là, il me faut juste un dessin par jour. Et puis on verra bien l'évolution.


Il me faut avouer tout de suite que j'ai déjà dessiné. Pas quand j'étais petite, là j'étais toujours nulle. Mais il y a un peu moins de 10 ans, je m'y étais mise un peu. Et je commençais à m'en sortir pas trop mal. Mais depuis j'ai complètement arrêté, et à chaque fois que je veux reprendre je suis dégoûtée par la difficulté de la chose, le fait que je sois toute rouillée. L'idée pour moi, est d'essayer de retrouver ma facilité d'avant, même si je ne pars pas du zéro absolu, et même si je n'arrive pas à faire du grand art. Ce n'est pas le but. Je veux uniquement me décoincer un peu.


Alors voilà. J'ai commencé il y a 2 jours le jeudi 12 juillet, dont je tâcherai de m'astreindre au rythme d'un dessin par jour jusqu'au mardi 11 septembre. Et voici mes deux premières "oeuvres" (tadaaaam !!).



Jeudi 12 juillet



Les tongs de mon chéri.


Un stylo bille, un bloc notes... pendant l'apéro sur le canapé de la terrasse. Il y avait ses tongs qui trainaient sur le bord. J'ai rajouté l'aquarelle cet après-midi.



Vendredi 13 juillet



La guitare de mon chéri.


Ça c'était hier soir, avant le dîner. Même stylo, même carnet, mais dans le salon. C'est une vieille Höfner qu'il a toute refaite quand il l'a achetée. Et puis tant que j'y étais tout à l'heure, je lui ai mis aussi une touche de couleur mais je ne suis pas très contente du résultat :



Me reste à faire celui d'aujourd'hui...



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Vous remarquerez au passage que je n'ai pas scanné mes dessins... je les ai photographiés ! Oui parce que je viens d'aller chercher mon appareil au magasin, il est déjà réparé !