Comme je le disais hier, ces jours-ci j'ai donné de la tête (et du corps !) dans plein de petites choses différentes, qui ont fait que je n'ai même pas pris le temps de venir raconter diverses choses ici. Donc voici un petit aperçu de ces petites choses qui m'ont tant accaparée.
Les chaises
Il y a quelques années, on avait trouvé des chaises dans le cafoutche d'une grande maison abandonnée. On a pu en charger quatre dans la voiture pour les ramener à la maison. Elles étaient neuves, mais vieilles : neuves parce que n'avaient jamais été utilisées et n'étaient même pas finies, et vieilles parce qu'avaient dû passer un paquet d'années laissées là en plan. Alors on les avait cérusées, et puis je m'étais lancée dans leur rempaillage. Pour ce faire, j'avais fait avec les moyens du bord : en observant comment c'était fait sur les chaises du même ordre, et puis comme on n'avait pas les moyens pour acheter les matériaux bien orthodoxes pour faire l'affaire on avait tout bêtement acheté une bobine de sisal.
Mais l'inconvénient majeur du sisal, c'est que ça se détend à la vitesse du cheval au galop dans la baie du Mont Saint Michel, et comme je n'avais pas pensé à bourrer l'intérieur du paillage avec une matière quelconque, ça n'a très vite plus ressemblé à grand-chose. Alors j'ai entrepris de les défaire et de les refaire, et j'ai commencé à dépailler l'une d'elles. Puis, il s'est écoulé quelques temps de l'ordre de plusieurs années (...), et cette chaise n'était toujours pas rempaillée, le sisal avait depuis le temps était utilisé à diverses autres fins, et puis j'avais complètement oublié (sauf les fois où l'on avait besoin de cette chaise et où je me disais que quand-même, il faudrait que je la refasse).
Finalement, cette semaine j'ai enfin pensé à racheter une bobine de sisal, et je me suis remise au boulot. Ça fait un peu mal aux mains, et puis je n'ai pas vraiment le matériel nécessaire, et pour finir ce n'est pas vraiment une méthode très académique que je suis, mais au moins elle sera bientôt finie. Je dis "bientôt", parce que j'y ai passé ma première bobine en entier (je pensais que 45m suffiraient mais pas du tout !), et je n'ai eu que la seconde bobine qu'il y a quelques jours et que depuis je n'ai pas eu le temps de m'y remettre pour finir. Mais qu'à cela ne tienne, ça a déjà bien avancé, on peut considérer que c'est une affaire qui roule.
La tonnelle
Sur la terrasse de notre maison il y a une tonnelle en métal. Lorsque l'on avait emménagé il y a maintenant quasiment un an, on s'était dépêchés d'y mettre un tissu pour nous protéger du soleil. Alors on avait été acheter du tissu assez résistant au mètre et puis on avait été coudre le tout aux bonnes dimensions chez belle-môman, et enfin on avait mis des oeillets tout autour pour l'attacher à la structure. C'était efficace et joli. Toutefois, comme la structure elle-même n'est finalement pas très bien pensée pour ce genre de dispositif, et surtout comme la maison est placée dans un couloir de vent qui fait que les raffales nous arrivent toujours au double de la moyenne annoncée, notre belle tenture avait fini l'été en se déchirant.
Alors cette année rebelote : on a récupéré le tissu déchiré, on a découpé les parties abimées et on a recousu des bandes de tissu en bon état à la place, on a refait des oeillets, et hop en place. C'est super agréable, ça nous ferait presque une pièce en plus à la maison, et c'est tellement plus joli.
Je ovus accorde volontiers que le résultat n'est pas hyper esthétique, mais on a fait avec le tissu qu'on avait, qui n'a pas tout à fait la même teinte, mais c'était ça ou racheter du tissu, ç'aurait été trop bête. Et puis même s'il n'est pas mieux installé que l'an dernier et que l'on sait donc à l'avance ce qui l'attend, c'est déjà pas mal de lui donner une seconde vie, toute brève soit-elle.
La maison
Saisis d'un subit "ras-le-bol de tout c'bordel", on a aussi fait une hénaurme session de nettoyage-rangement de l'intérieur de la maison. C'est pas grand, mais on a tellement de choses dedans que ça se met très vite à ressembler à un champ de bataille, alors là tout y est passé : le séjour, la cuisine, la chambre, les toilettes et la salle de bains. Ça fait un bien fou !
Cela étant dit, je ne suis pas encore satisfaite, parce que cette histoire de désencombrement continue à me trotter dans la tête, et l'une des choses à laquelle j'ai vraiment très envie de m'atteler, c'est à faire un gros tri dans mes vêtements. J'en avais déjà parlé, et vraiment, ça me titille de plus en plus ; je crois que je ne vais pas tarder à mettre toutes ces bonnes paroles en action.
Un autre truc auquel il faut que je m'attaque dans la semaine qui vient, c'est m'occuper de la paperasse. On avait tellement de choses à faire cette année que l'on a très vite fait d'accentuer jusqu'à la caricature notre vilaine habitude de laisser traîner les diverses factures et compagnie, et aujourd'hui ça devient urgent : il faut que ça cesse ! Non seulement parce qu'on a du coup toute l'année payé des frais de retard et compagnie, mais aussi parce que tout ça occupe une place folle dans notre "placard à paperasse" qui commence à déborder, et puis tout ça n'est même pas rangé donc quand on cherche une chose précise c'est devenu mission impossible. Alors ma mission de la semaine, si je l'accepte, sera de ranger tous ces trucs pour dégager mon placard, et mon esprit par la même occasion.
Le jardin
On a rajouté quelques plantes dans le potager, que l'on a trouvées en allant au marché de Gardanne la semine dernière : deux piments, quatre courgettes, une douzaine de salades (pour 1,5€ !).
On a aussi, encore une fois, taillé ce qui nous fait office de pelouse et qui en fait est constitué de plants de spigaous divers, que l'on s'efforce de tenir courts. Ça pousse à une vitesse dingue en ce moment : j'ai taillé ça lundi soir, et aujourd'hui dimanche il faudrait déjà recommencer. Bon, ça attendra uelques jours quand-même. Et puis il faut aller tailler les herbes folles autour du terrain aussi, parce qu'on n'a pas envie que la maison brûle des fois qu'il y aurait une départ d'incendie, et on ne peut pas compter sur les propriétaires d'à côté pour s'en occuper.
La tête
Enfin, puisque j'avais pas mal été secouée professionnellement il y a une dizaine de jours, j'ai profité de tout cela pour me changer un peu les idées, et pouvoir faire le bilan de ce qui m'est arrivé, et de ce que je veux faire pour l'année qui vient. J'en ai aussi discuté avec pas mal de gens impliqués de façons différentes (le président de la commission de spécialistes de ma fac de Bordeaux, mon directeur de thèse, mon mari, des amis-collègues, etc.), et finalement commencent à se dessiner des projets relativement précis. Ça va prendre forme petit à petit, je sais à peu près quel chemin je veux suivre. Reste à bien accepter que toutes les choses qui me touchent ne dépendent pas entièrement de moi, et tout ira pour le mieux.
Encore quelques semaines de mise en route de projets, de prises de contact, de conception de calendrier parce qu'il faut calculer pile-poil pour que tout s'organise pour le mieux, et puis je prendrai, pour la première fois depuis... houlà, depuis le début de ma maîtrise au moins (hum, ça nous fait depuis l'été 2000 donc), je prendrai deux mois de vacances. Après tout, mon mari sera en vacances à ce moment-là (c'est bien le seul avantage de sa boîte, ils ferment tout l'été) alors y'a pas de raison pour que je n'en profite pas moi aussi. De quoi me refaire une santé pour de vrai, et perdre une bonne fois pour toutes ces satanées cernes qui me barrent le visage depuis des années.
3 Commentaires :
Ça fait du bien de lire tout ça. Je te sens vraiment actrice de ta vie, dans toutes ses dimensions :)
Et les photos alors ? (de la tonnelle, des chaises... et bientôt je l'espère de tes bozyeux sans cernes ;) )
Bises ventées (eh oui, chez nous aussi...)
Ben c'est gentil Caco, parce que je m'y efforce, mais j'ai du mal à le ressentir, même si je me rends bien compte que ça revient petit à petit, c'est vrai. Et ouf ! Ça fait du bien.
Aaaah pour les photos, là je me suis complètement laissée avoir. D'un côté j'ai mon appariel numérique, rapide et pratique mais qui m'énerve à cause de son manque de réglages (toujours pas retrouvé la facture, donc pas possible de faire jouer la garantie - autre raison pour laquelle il fait vraiment que je fasse le tri de ma paperasse parce que bon, hein). De l'autre j'ai mon appareil argentique dont il faut que je finisse la péloche (me reste une dizaine de prises à faire), et ça m'embête aussi parce qu'ensuite il faudra aller faire développer tout ça, et que c'est pas simple quand on habite à la campagne et qu'on n'a pas de voiture...
Du coup je me suis laissée submerger pas mon hésitation, et au lieu de choisir entre les deux et de faire les photos une bonne fois, hé bien je n'ai bêtement pas choisi et n'ai rien fait !
C'est très mal :-)
Bon. Je me repose un peu (on revient à l'instant d'une épopée assez drôle, mais plutôt fatiguante), et je m'y mets, tiens.
PS : Par contre pour les yeux sans cernes c'est pas pour tout de suite, d'autant plus que l'autre nuit je me suis pris un coup dans l'oeil alors maintenant j'ai un cocard en plus ! :-)
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