samedi 28 juillet 2007

Un livre, délivre

...comme dirait jm.


Y'a des fois, on lit des trucs et on aime. Là, il y a ça.



Les livres, c'est comme les bambous ou la pervenche. Une fois bien installés, il est illusoire de leur astreindre une place. Ils glissent, débordent, s'empilent, se coincent sous les fauteuils, plongent dans les baignoires pour en ressortir hilares et gondolés, empêchent les portes de s'ouvrir et les glissières de fermer, dégringolent des étagères, fuguent dans le jardin, bossèlent votre lit conjugal.
Je crois même que malgré l'inscription au copyright, ils se reproduisent clandestinement, dans une forme de vie autonome qui m'a toujours semblé quelque peu effrayante.

5 Commentaires :

Anonyme a dit...

je peux te demander l'auteur stp ? parceque là tu m'a vraiment donné envie :)

Mimille a dit...

Il s'agit d'un extrait du billet dont le lien est donné. L'auteur, donc, c'est Anita, qui tient le blog La pêche à la baleine. Pas mal, hein ?

Anonyme a dit...

Ah... moi qui croyais que c'était un extrait de livre.

Ben voilà ce que c'est de selever si tard un dimanche... je suis pas encore réveillée en fait.

En tout cas, voilà encore un lien qui ne va pas m'aider à décrocher de cette satanée machine. Merci de l'avoir partagé.

meerkat a dit...

Tu connais Alberto Manguel sûrement ? Ce grand amateur de livres me touche beaucoup, notamment à travers cette idée magnifique pour moi qu'une bibliothèque est un autoportrait (que les livres soient rangés ou pas, bien sûr !). Et aussi que, si nous retenons quelque chose d'un livre c'est que ces taches d'encre sur une page nous transforment, font de nous quelqu'un que nous ne savions pas que nous pouvions devenir.

Mimille a dit...

Meerkat > Non, je ne le connaissais pas. Mais je connais cette idée de la bib' comme image de soi-même. J'aime bien que tu le rappelles.