En passant...
C'est comme si j'étais vidée de tout ça. Que j'en avais fait tant et tant de fois le tour que je ne sais plus quel pourrait être l'intérêt de le faire une nouvelle fois. Des nouveaux viennent demander une visite guidée et je ne sais pas, je ne sais plus comment organiser la tournée pour qu'elle soit intéressante. Pour qu'ils en soient contents. Pour que moi aussi. Pour que tout s'enchaîne correctement. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Par instants j'ai une étincelle d'idée, une vue d'ensemble qui me plaît, mais dès que je tente de m'y attacher et de la décrire, de la déplier elle disparaît, pffft pas même le temps de saisir un stylo. Et le clavier me pèse pour cet exercice.
Ça fait des semaines que je suis comme ça. Et parce que ces sentiments, ces sensations font appel à autre chose en moi, je les vis difficilement. Comme une blessure, un échec.
Maintenant que j'ai déposé ça ici, j'aimerais bien arriver à le laisser de côté juste le temps de faire ce que j'ai à faire...
3 Commentaires :
Déposer le barda et le laisser infuser tout seul, c'est parfois nécessaire pour s'alléger et pouvoir se sentir vivre. Il prendra dans l'attente ses propres contours et tu sauras mieux les dessiner. Il y a blessure mais pas échec. On peut toujours reconstituer le tout, juste un peu de temps et les noeuds se desserrent, la trame s'éclaircit.
Des bises.
Le poser comme l'on pose un livre un peu trop lourd, pour le reprendre plus tard allégé d'avoir été assimilé.
Meerkat et Valérie > Merci pour vos mots. Ils sont réconfortants et doux.
Je sais que je vais y arriver. Mais je voudrais tellement y arriver sans stress, sans la pression du dernier moment...
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