Cette fois, ce n'est pas une balade dans le jardin, mais une balade à côté du jardin. Je suis rentrée du village à pieds ce matin, et j'avais prévu d'emmener mon appareil photo, au cas où je croiserais quelques choses à immortaliser. Et voilà qui est fait.
L'action se situe au bord d'un chemin sous une pinède, qui contrairement à l'habitude est globalement humide (il y a plein de mousse bien moelleuse au sol). Elle est parfois entrecoupée de petites clairières qui laissent les fleurs de printemps se développer (joyeusement), et est bordée des vignes du village d'un côté, et de la N7 de l'autre (ça, c'est un peu moins sympa...).
Ici, c'est la période où les feuilles de chênes blancs commencent à se redévelopper. C'est drôle parce qu'à St Raphaël ils ont déja complètement repoussé, mais là-bas ils ont vraiment un climat à part, particulièrement protégé.
Les clématites flamettes ne sont pas en reste, et recommencent à dresser leurs lianes qui cherchent de nouvelles branches auxquelles s'accorcher pour l'été.
Ça, je savais ce que c'était parce que j'en avais déjà vu l'an dernier, mais j'ai oublié le nom... c'est tout petit, ça pousse au soleil (des héliantèmes peut-être ?) et ça a des fleurs qui semblent aussi fragiles que celles des cistes. Sauf que c'est plus petit.
Les pissenlits nous narguent, on voudrait les souffler... sauf qu'ils s'accrochent encore à leur tige malgré les apparences.
Un salsifi sauvage qui pousse.
Et un autre, un peu plus loin. Quand je pense à la forme qu'ont les salsifis dans une assiette, franchement pas ragoûtants (et pourtant c'est pas mauvais les salsifis, c'est juste que c'est un légume somme toute assez moche dans une assiette -- à moins que j'ignore tout de comment les accomoder sympatiquement peut-être ?), et pourtant la plante dont c'est issu est tellement jolie... (oui je sais, ce n'est pas la fleur que l'on mange ensuite, et puis ce ne sont pas des salsifs sauvages que l'on mange le plus souvent non plus, mais bon...)
Et enfin, quelques nouveaux exemplaires de tulipa australis (merci Pierre-Michel pour l'identification !), que l'on trouve par tapis complets par ici.
Ce qui est étonnant, c'est que même si on en trouve plein dans la plaine des Maures, ici elles semblent être en tout début de floraison : sur toute la surface que j'ai vue, il y en avait en tout 4 en fleurs, dont 2 encore en bouton. Peut-être que tous les pieds ne fleurissent pas tous les ans ? Ou bien que celles-ci sont assez mal exposées et que ça les met en retard ?
Voilà pour une petite demi-heure de marche tranquille, au son du tracteur du vigneron en contre-bas, et au soleil de fin de matinée... qui était bien agréable, avant de se mettre au boulot pour rédiger un article à soumettre pour... hier... pffiou (oui mais j'ai réussi quand-même, na).
Et demain, aller-retour à Paris pour une seconde audition CNRS (alors que je n'ai même pas encore les résultats de la première !!!). C'est fou que ça change, quand-même, entre une petite balade improvisée dans la tranquille campagne aixoise, et une journée à jouer des transports en commun pour faire un speech de 15 minutes et boire 5000 cafés en face avec les copains qui se succèdent avant et après soi et qu'on reste pour voir un peu et pour encourager.
7 Commentaires :
Bonjour, superbes tes photos de plantes;
en ce qui concerne la photo n°2, je crois bien qu'il s'agit d'un ciste, mais qui (sous certaines conditions?) reste rampant, je dirais soit salvifolium soit de Montpellier, j'en ai vu dans le Quercy (tarn et garonnais) dimanche, voir le post Roc Deymié, on dirait le même non?
Bonjour donna ! :-)
Pour le ciste : oui oui c'est fort possible. Je ne connais pas salvifolium, mais le ciste de Montpellier y ressemble effectivement beaucoup, merci !
Tes photos sont de plus en plus belles :)
Rhô ben c'est gentil !
Mais je galère pas mal depuis plusieurs mois, parce qu'à force de bourlinguer avec mon appareil il a pris des coups, et je ne peux plus l'utiliser en manuel. C'est bien ennuyeux, parce qu'une fois qu'on a pris la main c'est très frustrant de rester en semi-automatique. Du coup j'ai un mal fou à faire les réglages que je veux, et même la plupart du temps je ne peux carrément pas.
Il faut que je l'envoie en réparation mais j'ai peur que ça prenne des mois... j'ai bien mon vieil argentique aussi (et lui, je peux l'emmener bourlinguer il ne craint rien ni personne ! Tiens je devrais même le photographier pour montrer la gueule qu'il a), mais les développements (même sans les tirages) ça coûte une fortune.
Bon ma garantie expire à la fin 2007... il faudra que j'aie agi entre temps, quand-même ;-)
J'ai le même problème, le mien a déjà subi 2 réparations en 3 ans... Il serait donc raisonnable que je l'équipe d'une housse de protection, me diras-tu. Le truc c'est qu'il faut à chaque fois enlever la housse pour pouvoir utiliser l'appareil. Ce qui va me priver d'un bon nombre de shoots ! Mais je vais quand même le faire, je pense.
Les réparations ont duré quelques semaines à chaque fois. Nous n'avons pas d'argentique. Il m'a manqué, le bougre !
déjà vu les salsifis à feuilles de poireau mais pas encore de tulipes sauvages, en tout cas, c'est sympa de nous faire partager les abords de ta maison et ce qui y pousse
e truc c'est qu'il faut à chaque fois enlever la housse pour pouvoir utiliser l'appareil. Ce qui va me priver d'un bon nombre de shoots !
--> Hé oui Caco, j'ai la même réticence vis-à-vis de la housse !
A présent quand il dans mon sac au moins je le range dans un genre de sac, pas très épais mais ça le protège un minimum. C'est dommage : le mal est déjà fait...
Faut vraiment que je l'envoie à réparer. Tiens je vais tâcher de m'en occuper cette semaine, voilà.
déjà vu les salsifis à feuilles de poireau mais pas encore de tulipes sauvages (...)
--> Ha, je ne suis donc pas la seule à constater qu'elles ne sont pas encore en pleine floraison donc ! Ouf ! :-)
(...) en tout cas, c'est sympa de nous faire partager les abords de ta maison et ce qui y pousse
--> Merci MOM !
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