Le tour du jardin, 6

Enfin, un nouveau tour du jardin. Ça n'était pas faute de vouloir le faire, surtout qu'en cette saison tout évolue presque à vue d'oeil, mais je n'avais désespérément ni le temps, ni même l'énergie. Enfin, cette semaine j'ai pris mon courage et mon appareil photo à deux mains, et j'ai fait quelques clichés d'autour de la maison.

Le cognassier nous livre une véritable explosion de grosses fleurs rose pâle. Il a mis du temps à faire pousser ses premiers bourgeons et ses premiers boutons, et puis d'un coup, en l'espace de quelques jours, tout a été très vite. Un matin, on s'est levés, il était tout en fleurs.

Ça, ce sont mes petites fleurs violettes dont j'avais déjà parlé plusieurs fois, et qui après floraison donnent ce résultat-là :

En ce moment, le jardin et toutes les terres en friche autour de la maison sont littéralement envahis par les dames d'onze heures (ornitogale, ornithogalum umbellatum). Bizarrement par contre, on n'en voit pas sur les bords des vignes... qui ont été généreusement aspergées de desherbant il y a quelques semaines, au point de voir des lignes bien nettes de plantes jaunies dans le prolongement des rangs. Les vigerons du coin sont vraiment désespérants.

Du côté du petit massif qu'on avait desherbé (à la main, nous !) et remis en état, la pelouse commence à pousser. Ça sera un coin parfait pour prendre le petit déj' quand on pourra marcher dessus, à l'abri du grand pin noir et avec une vue générale sur toute la Sainte Victoire.

D'ailleurs, c'était là qu'on avait trouvé nos scolopendres. Lesquelles, puisqu'on est allés les déranger chez elles, ont décidé de nous rendre la pareille : hier matin j'en ai trouvé une en plein milieu du salon... j'espère qu'aucun de nous n'aura la joie de marcher sur l'une d'entre elles par une nuit d'insomnie.

Dans la potager à l'automne dernier on avait transplanté des roquettes sauvages. Mais elles semblaient n'avoir pas survécu à leur déménagement, et étaient mortes très vite. En fait il n'en était rien : elles sont en train de repousser, à mon plus grand plaisir parce que c'est bon, la roquette sauvage.

A côté de la roquette sauvage pousse la roquette élevée, qui est le fruit de notre récolte précédente. Cette année encore, on en a laissé une partie montrer en fleurs afon de récupérer des graines. mais alors elles fleurissent, elles fleurissent, elles n'arrêtent pas, et pas encore l'ombre de graines en formation !

Il me reste encore d'autres choses à photographier, mais on verra ça la semaine prochaine...