Hier, gare de St Raphaël. Un brocanteur a installé un étal de bouquins à vendre, qu'il laisse en place même quand il est fermé. Il a aussi laissé des intructions : on chine, on choisit ce qu'on veut, on sait que chacun est à 1€, et on dépose les sous dans la tirelire contre l'ascenseur... si on n'oublie pas entre temps ;-)
Ça fait plaisir des endroits comme ça, où l'on n'est pas surveillé, où l'on nous fait confiance. Même si le lieu n'est pas joli en soi (une galerie commerciale de gare design très années 70/80 entre un ascenseur rose et une grande enseigne de parfumerie), on s'y sent plus serein, plus libre, plus responsable.
2 Commentaires :
Je suis gênée parfois par les regards aussi, surtout quand il s'agit de choisir un livre : je peux mettre très longtemps !
Enfin c'est surtout le cas dans les petites librairies (et du coup si je n'achète rien, je me sens un peu voleuse). Dans les grandes beaucoup moins, mais l'agencement des lieux et la foule, me donnent moins envie de fouilles littéraires approfondies...
C'est vrai tout ça. A Aix il y a un bouquiniste génial, qui s'appelle Les heures lentes. Dedans c'est un carré en gros, avec des bouquins sur tous les murs, en parfait désordre, et au milieu un autre carré de bouquins, plus petit (1m de haut environ). Et aux quatre coins du carré intérieur : des vieux poufs en cuir.
Le bonheur absolu, on comprend très bien pourquoi ça s'apelle comme ça ;-)
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