Tout petit tour du jardin, parce que j'ai oublié de le faire dimanche, et que je n'ai pas des masses de photos, mais que tout évolue si vite !
Tout d'abord, une coronille glauque (ou coronille des garrigues, coronilla glauca, décrite entre autres fabacées ici), qui agite ses paquets de fleurs sous le vent.
La glycine pousse sur la terrasse. Quand on a emménagé elle était déjà là, mais comme les anciens locataires n'avaient selon toute vraisemblance pas compris qu'un jardin ça s'arrose, elle était comme morte au mois de juin dernier. Mon mari a même hésité à la jeter directement, et je lui ai dit que non, qu'on allait essayer quand-même de la faire reprendre. Alors on l'a soigneusement taillée en coupant tout ce qui était vraiment mort, et puis on l'a arrosée, paillée... et voilà le travail, 10 mois plus tard. (En fait, la photo date d'il y a 4 ou 5 jours, et elle a déjà doublé depuis.)
A la mi-février, vu le temps qu'il faisait, on avait déjà fait nos premiers semis. Mais grave erreur, pour faire notre mélange de terre, mon mari avait été en chercher en contre-bas, dans les vignes ! Vous savez, les vignes qui sont traitées à grands coups de désherbant... sauf que ça, on ne le savait pas encore à ce moment-là. Résultat : au bout d'un mois et demi, à la fin mars, rien n'avait poussé dans les pots. Mais quand je dis rien, je veux dire même pas la moindre herbe indésirable, rien du tout ! C'était vraiment très étrange et on a mis du temps avant de faire le lien avec la terre qu'on avait mis dedans ; d'autant plus étrange que nos graines provenaient de sources très différentes : quelques paquets, des graines que l'on avait gardées de récoltes antérieures, quelques dons de France et de Navarre (enfin non, pas de Navarre : du Labourd plutôt, si je ne m'abouse, hein Koldo ?), etc.
Pourtant, depuis quelques jours maintenant, il y a enfin quelques potirons qui pointent leur nez. Ce sont bien les seuls à avoir tenté une pousse : tous les autres pots sont restés absolument (et désespérément) vides. Mais eux ont peut-être évité le pire (ils ont eu moins de terre que les autres dans leur pot ?), ou sont plus résistants, allez savoir. La fait est que cette année, on aura à nouveau des potirons. Si ce n'est que comme on n'avait pas étiqueté les graines avant de les stocker, on ne sait pas desquels il s'agit ! Ça sera la surprise.
Autour de la maison, les fameuses vignes de nos chers voisins cultivateurs commencent à repousser sérieusement.
Et sur la terrasse, la vigne vierge aussi se met à pousser, en même temps. Sauf qu'elle, elle fait des petites pousses nettement plus rougeâtres, paraît-il pour ne pas se les faire dévorer par les insectes.
Bonne ou mauvaise technique ? Je l'ignore. Néanmoins, lesdits insectes dévoreurs de feuilles ne sont pas loin...
3 Commentaires :
bravo pour la glycine... tu me diras si les fleurs arrivent maintenant, la mienne qui est manifestement plus jeune ( vu la grosseur de la tige) n'en donne toujours pas mais j'ai vu que chez mes voisins elle est fleurie depuis huit jours.
J'ai remarque que les pousses, apres germination dans mes pots, sont en retard cette annee. peut-etre que la terre de vigne n'est pas completement responsable mais seulement le froid qui est revenu il y a trois semaines ... a suivre.
je me demande si ta fleur bleue du Verdon n'est pas une asphod�le bleue. �tait-elle haute de taille ( genre 20 a 40 cm). quels beaux paysages tu as retenus, c'�tait vraiment l'�poque pour fair une balade pareille... � refaire.
Il y a de très belles chose sur ce blog. Bravo!
La glycine n'est pas en fleurs, je ne sais pas si elle fleurira pour pas... mais si elle le fait, je prendrai des photos aussitôt !
Les asphodèles bleues, je ne crois pas que ça existe... et puis la plante en question était toute petite. Non, je crois vraiment que c'est un genre de véronique.
Et... merci beaucoup Joël ! :-)
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