Fleurs de Bach

On parle pas mal des fleurs de Bach, du moins dans les sites et forums que j'ai pu souvent fréquenter ces dernières années. Il est donc facile de trouver des informations à ce propos, que ce soit concernant leur nature, leur fonctionnement, leur mode de fabrication, ou même leur critique (à tel point que je ne prends même pas la peine de donner des liens, suffit de chercher dans son moteur favori par exemple). J'ai envie aujourd'hui d'apporter mon petit témoignage à cet édifice, parce que je fais partie des heureuses utilisatrices (et puis je l'avais promis à Mowgli il y a qqs mois).

J'ai commencé à tester les fleurs de Bach parce que j'allais partir en conférence, l'an dernier, et que je devais y faire une présentation. Me connaissant, je savais pertinement que j'allais avoir un trac fou, et comme ça ne me plaît pas des masses de me retrouver complètement tétanisée au début de mon talk j'ai lancé un appel à des techniques pour gérer le trac. On m'a répondu pas mal de choses, parmi lesquelles figuraient bon nombre d'exercices de respiration, points d'acuponcture, séances de sophrologie... mais dans les circonstances qui m'intéréssaient il ne m'était pas possible de m'isoler 20 minutes avant le début de mon intervention, et j'envisageais difficilement de me masser le poignet pendant que je parlais devant tout le monde ;-)

On m'a également parlé des fleurs de Bach, et plus particulièrement du mélange appelé Rescue, qui d'après le sous-titre sur la bouteille, réconforte et rassure. Conseillé après une dispute, avant un examen, etc., i.e. dans tous les cas où l'on se retrouve tendu tout d'un coup, et que ce soit en préventif ou en curatif.

J'ai donc essayé. Et ça a très bien marché. Alors, je l'ai adopté. J'en ai plus tard fait un usage régulier pendant la rédaction de ma thèse, afin de ne pas me retrouver tout d'un coup submergée par l'angoisse de la fin de cette dure période, en d'autres termes pour garder mon calme et travailler sans me prendre la tête. J'en ai pris aussi pendant les derniers jours avant ma soutenance, question de voir si ça fonctionnait même dans ce moment qui doit bien être l'un des plus stressants de la vie entière : et ça a marché, sans problème.

Et puis après la soutenance est venu le (premier) temps des dossiers de candidature. Pas le temps de me reposer même quelques jours, pas moyen de savourer ma réussite et de bien réaliser que ça y était je n'étais plus étudiante et que j'avais obtenu le plus haut diplôme que j'avais pu espérer... bref, après la soutenance est venu un mois et demi de boulot intensif, encore, alors que j'avais pourtant très besoin de faire une pause. A l'issue de ça, une fois le dernier dossier rédigé et envoyé... je me suis écroulée. Ça arrive à tout le monde, c'est normal. Sauf que je n'avais pas vraiment le temps de m'écrouler parce que j'avais encore du pain sur la planche : continuer mes cours, écrire des articles, faire mes allers-retours hebdomadaires à Bordeaux... et j'étais vraiment à deux doigts de la dépression (et quand je dis deux doigts... en fait j'étais déjà probablement en plein dedans).

Alors j'ai essayé d'agir (avec tout le mal du monde à me prendre en main, comme c'est le cas dans ces moments). J'ai réfléchi aux solutions s'offrant à moi : soit les médocs allopathiques genre Prozac et compagnie (hum, comment dire... bof bof...), soit l'automédication en prenant du millepertuis (bien mieux parce que naturel et tout aussi efficace, mais quelques effets secondaires pas bien méchants mais quand-même à noter, et surtout ça met une bonne paire de semaines avant d'agir), et puis... et puis les fleurs de Bach. J'ai donc étudié les fleurs standard qui sont proposées et leurs applications, et puis je me suis concocté mon petit mélange personnel. J'en ai pris régulièrement tous les jours jusqu'à aujourd'hui, et je sens un réel mieux, c'est le jour et la nuit. Le truc c'est que si jamais pour une raison x ou y je n'en prends pas pendant une journée, alors le lendemain ça ne va pas du tout, je replonge dans mes grosses angoisses. Donc je tâche de tenir le traitement.

Evidemment que ça n'est pas la panacée puisque pour l'instant je suis obligée de continuer, dès que j'arrête ça revient. Mais vu ma situation actuelle, c'est parfaitement normal. Donc je continue en attendant de me retrouver dans une situation qui me vaudra moins de stress (ne serait-ce qu'un tout petit peu...) et là, je prendrai le temps de vivre tout ça et de le régler. Pour l'instant, je ne le peux pas. Et les fleurs de Bach, pour tenir le coup dans ces cas-là, d'après mon expérience c'est vraiment nickel. Et puis ça n'a aucune espèce d'effets secondaires, il ne peut pas y avoir de danger de mélange explosif, de surdosage, d'acoutumance,... et puis c'est super naturel.

Le plus dingue là-dedans, c'est que quand je lis les principes de leur fonctionnement je peine à faire confiance en ce que je lis. Je peine à croire à pas mal de choses à leur propos. Mais pourtant, j'ai essayé, et ça marche.

Dans l'avenir j'aimerais bien m'essayer à leur fabrication, puisque beaucoup des fleurs de base existent dans le coin, et puis aussi qu'il est possible d'en faire avec d'autres plantes, il suffit de comprendre comment ça fonctionne.

Voilà pour mon témoignage sur l'utilisation des fleurs de Bach. On en trouve à peu près dans toutes les pharmacies d'une taille raisonnable (le Rescue, par contre, on en trouve même dans les petits villages, même si la pharmacienne ne comprend pas très bien de quoi il s'agit et nous regarde avec des yeux de merlan frit quand on en demande), ça n'est pas vraiment donné mais ça dure une éternité (à la condition de stocker correctement), et ça m'a sauvé la mise jusqu'ici, et pour tout avouer, c'était pas franchement gagné d'avance !