Je l'avais entendue une fois l'an dernier sur Inter, un samedi pendant CO2 mon amour. Je viens d'y repenser et de la retrouver sur Radio.Blog alors la voilà :
J'allume mon poste de télé
Pour admirer ce qu'il s'y passe
Un milliardaire s’envoie en l'air
Toute l'atmosphère pour voir l'espace
Je troque son bol d'air et sa cuillère
Contre un petit verre sur ma terrasse
J'en ai ras le bol de tout ce béton
J'ai la folie des grands espaces
Mais qu'est ce qui se passe dans nos petites têtes
On s'entasse tous comme des sardines
Dans les grosses boîtes que l'on conserve
Le petit poisson doit suivre sa ligne
REFRAIN :
Et puis merde
J’ai décidé de vivre loin sur la colline
Vivre seul dans une maison
Avec la vue sur ma raison
Je préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leur
Et si le blé me file du bonheur
Je me ferai peut être agriculteur
Y'a trop de feux rouges dans les grandes villes
J'ai préféré me mettre au vert
J'ai plus de bonheur à vivre en paix
Que de m'admirer au fond d'un verre
Je boirai l'eau saine de mon ruisseau
Plutôt que l'eau sale du fond de la seine
Chargée en plomb et en histoires
Que la surface ne laisse plus voir
Je ferai des bornes pour m'éloigner
Pour me retrouver face au miroir
Juste une seconde de vérité
Pour que mon passé coule sous les ponts
Je ferai des bornes pour m'éclipser
Pour me retrouver face à que dalle
Juste une seconde de vérité
Pour contempler ce qu'on est tous
REFRAIN
Ça fait longtemps que je n'ai plus vu
Ce coin de soleil à l'horizon
Ça fait longtemps que je l'attendais
La petite lueur de la raison
Une petite chanson au clair de lune
Pour réchauffer le cœur de pierre
Le grand retour à l'essentiel
Le feu de bois éclaire le ciel
La mélodie de la nature
Reprend ses droits sur la folie
C'est toute la vie qui nous observe
Que l'on oublie au fil du temps
La mélodie, celle de la vie
Que l'on consume à chaque instant
Tous nos acquis s'écrasent au sol
Et j'ai choisi la clef des champs
REFRAIN
Ridan, L'agriculeur, 2004.
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