samedi 30 décembre 2006

Le grand ménage

Le grand ménage, c'est le blog bien connu de Raffa, qui contient ce génialissime Livret avec toutes les recettes de produits ménagers économiques et écologiques. Sur le site il y a aussi une série de photos du livret "en situation", dont celle-ci que je trouve extra:


jeudi 28 décembre 2006

Raoul Vaneigem

Qu'il soit désormais établi, dès le plus jeune âge, que la connaissance des êtres et des choses n'a pas pour but de suborner, de dominer, d'ériger en juge mais de répondre aux sollicitations mêmes de cette faculté créatrice qui est le propre de l'homme et de choisir avec discernement ce qui peut nous aider à mieux vivre.
Raoul Vaneigem (2003) Rien n'est sacré, tout peut se dire - Réflexions sur la liberté d'expression, La Découverte: Paris.


mercredi 13 décembre 2006

Brouillard

Le brouillard se lève sur Saint Michel.




dimanche 10 décembre 2006

Paroles de paysans !

La Confédération Paysanne a sorti le film: Paroles de Paysans !
Ni éleveurs bovins, ni producteurs de porcs, de lait ou de fromage, les femmes et les hommes que nous avons croisés ont choisi simplement d’être paysans.

Une façon pour eux, de rappeler avec force leur attachement au pays, à la terre. Un pays dont ils prennent soin, qu’ils protègent. Dans le Nord, en Isère, dans le Sud-Ouest, en Bretagne, il existe des paysans qui s’interrogent, se battent pour une agriculture plus juste, plus humaine, plus respectueuse de l'environnement.


La bande-annonce est particulièrement revigorante.

A vot' bon coeur

Acrimed, c'est aussi une association, et comme toute asso elle a besoin d'adhérents et de sous.
Et/ou, pour les vœux que vous prodiguez à l’occasion du Nouvel an ou pour tout autre usage, l’achat de ces cartes postales sarcastiques réalisées par Sébastien Marchal, un graphiste adhérent de l’association. En les achetant, vous pourrez découvrir leur verso qui vous réserve une surprise ... « pédagogique ».

jeudi 30 novembre 2006

Pétrole

La raffinerie entre Montpellier et Sète, le matin en passant dans le train.




jeudi 23 novembre 2006

Lever de soleil

Lever de soleil vu du train, entre Nîmes et Montpellier.




lundi 13 novembre 2006

Jean Sur

Intervenir ? Et si ça tournait mal ? Mais comment cela pourrait-il bien tourner si on laisse ces jeunes aussi affreusement seuls, si on les abandonne à tous ces mots creux ? Une seule question, une seule angoisse. Y a-t-il encore assez de responsables pour vouloir que ça se passe bien ? Pour mettre de côté les tactiques, les avancements, les ambitions ? Je n'en suis pas sûr. Je n'en suis pas sûr du tout. Et puis, s'il n'y avait que les quartiers… De quoi ils sont le signe, il faudrait un Hypermarché pour le raconter. J'en étais à me demander par quel bout commencer quand un ami formateur m'appelle, tout remué. Il sort d'une session. Il est en train de développer une idée quand un stagiaire l'interrompt poliment et lui dit son étonnement de l'entendre employer des mots comme en effet, parce que, pourtant, donc, etc. Les autres sourient : ils se posaient aussi la question. Un formateur en communication leur a expliqué que ces mots-là ne servent à rien, qu'ils sont l'échafaudage qu'on retire quand la maison est construite, que ce sont de simples chevilles, qu'ils gâchent un discours, qu'il faut les éviter. Je ne ris pas, vous savez. Je ne mens pas. Ils ont dit ça. Et mieux même. Puisqu'on en était à se parler, une autre stagiaire, elle aussi, s'est étonnée. Non seulement cet ami emploie des donc et des en effet, mais il lui arrive de se servir de tournures négatives. " Jamais de négation, a dit le communicateur, ça casse une image, la négation. Rien que de l'affirmation. Être positif. Toujours positif. " Je vais dire les choses calmement. Ça, la plupart des tyrans du XXe siècle ne l'ont pas fait. Ils ont bourré le crâne des gens avec leurs âneries, ils leur ont fait brailler des slogans, chanter des inepties : la structure de la langue, ils ne l'ont jamais touchée. Ils n'ont jamais osé, ils n'ont même jamais songé y toucher. Seul le nazisme, que les démocrates mondialisés s'en souviennent, s'en est pris à la syntaxe et au lexique. Qu'on n'oublie jamais cela dans les entreprises, dans ces belles entreprises avec lesquelles nous sommes si gentiment réconciliés et où, la langue, on la sabote systématiquement, on l'attouche, on la viole. Où les excellents patrons humanistes payent grassement des saboteurs incultes que les excellents syndicalistes humanistes, l'air bonasse, regardent faire. Pourquoi n'interdirait-on pas aux gens d'articuler leur pensée et de dire non ? Chacun son idée et la course au fric pour tout le monde, c'est pas ça la liberté des veaux ? Et puis, qu'est-ce que ça change à la production, à la consommation, à la négociation ? Ce n'est rien, c'est pour rire, c'est la mode. " Vous dites que ça fait une pensée de pantin, avec des jambes sans genoux et des bras sans coudes ? Qu'est-ce que vous avez contre les pantins ? Nous sommes tous des pantins, mon pauvre vieux. Vous aussi. Excusez-moi. Un client. " Désarticuler les gens et les rendre incapables de refuser, ça s'appelle comment ? Les Droits de l'homme, ils roupillent ? Vous savez ce qu'on fait, vous savez ce qu'on devient quand on n'a plus le droit ni d'articuler ni de refuser ? On branle des mots au hasard. On devient une lavette, une lavette citoyenne. " Au début du siècle numéro 21, la civilisation occidentale s'était essentiellement consacrée à la production de lavettes citoyennes. " Je raconte ça à des gens. Ils ne réalisent pas. Ils croient que j'exagère. Que le plancher soit à ce point pourri, que les termites bouffent les meubles de famille, ils ne peuvent pas imaginer, ils ne veulent pas imaginer. L'amiante mentale, ils ne voient vraiment pas ce que ça peut être. Bruno Frappat rigole : il pense que c'est mon côté 68, il trouve ça sympa. Jean-Pierre Chevènement dit que je suis un original. Quelques formateurs savent, eux. Les grosses saletés, au début, il n'y a toujours que quelques types qui en parlent. Bien sûr que les banlieues, en un sens, sont une question annexe ! Mais ni les gars des banlieues ni les gars des entreprises ne sont des questions annexes. Il ne faut pas les laisser seuls.

Jean Sur, Le marché de Résurgences (XXVIII).

dimanche 5 novembre 2006

Photographie(s)

J'aime beaucoup Olivier Rateau.


mardi 31 octobre 2006

Cornélius Castoriadis

Être libre ou se reposer, il faut choisir.

Plein d'idées intéressantes ici.

lundi 30 octobre 2006

Chateauneuf-lès-Moustiers

Village abandonné depuis la fin de la seconde guerre mondiale. (bref historique)


Quatre ans plus tard éclata la guerre de 14. Sur les vingt ribotins (qui se réunissaient pour faire la fête), dix-sept restèrent sur les champs de bataille. En mourut aussi, le village de mon père, Châteauneuf-les-Moustiers.
Marcel Scipion, L'arbre du mensonge.





L'église.





Anciennes rues.





La place. Le tilleul est toujours là.



C'est fou comme le village s'est délabré en un rien de temps, quand on compare ces photos à celles que l'on peut trouver sur d'autres sites. Par exemple ici, où il reste des toîts avec des tuiles. Pourtant, en 2003, et même en 2000, le village était dans un état assez semblable à aujourd'hui.








Quelques autres photos ici.

Rapaces de Haute Provence

Détails d'un panneau à l'entrée de Rougon, pour reconnaître les rapaces vus d'en bas.



Le dernier, c'est le faucon crécerelle, comme celui qu'on avait trouvé dans le jardin.


Apparemment le village semble être un haut lieu des ornithologues, hier il y en avait toute une équipe perchée au plus haut point du village pour essayer de filmer des vautours. Les oiseaux étaient bien là, mais un peu trop loin pour qu'on puisse en profiter.

Rougon

Passage par Rougon, village hors AGCS.









Vers le sud-ouest.



Vers l'est, avec le Verdon et la route en contre-bas.



Vers le sud.



Vue générale du village.



La Palud sur Verdon

Rencontre avec des moutons géants et leur berger à l'obscur dialecte pendant une halte à La Palud.







Lac de Sainte Croix

Pique-nique sur les bords du lac de Ste Croix, côté Aiguines.



dimanche 15 octobre 2006

Jean Sur

Penser ce qu'on sent, dire ce qu'on pense, faire ce qu'on dit.

Résurgences


jeudi 12 octobre 2006

Invitée surprise

Une petite femelle faucon crécerelle (voir aussi la fiche de la LPO), blessée à l'aile et à la patte, et tombée hier dans le jardin.


J'en ai profité pour la prendre en photo, c'est tellement rare d'avoir une si jolie bête sauvage sous la main.



samedi 30 septembre 2006

Boby Lapointe

Si on n'avait pas inventé les mots, on serait aussi con qu'un tire-bouchon sans bouchon, un bouchon sans goulot, un goulot sans bouteille, une bouteille sans vin, un vin sans vigne, une vigne sans terre et une terre sans rien, ni personne pour trouver les mots pour parler du raisin.

jeudi 21 septembre 2006

La Sainte Victoire du jour

Ce matin, quelques nuages épars qui lui font une barbe légère.



mardi 19 septembre 2006

Rencontre du matin

J'ouvre la porte et qui je vois ? Une future maman



lundi 18 septembre 2006

Allemagne-en-Provence

Visite du château d'Allemagne-en-Provence pendant les journées du patrimoine.


La visite est honteusement nulle, surtout ne pas la faire : on y passe 35 mn à écouter des erreurs historiques racontées par une nana qui interdit de prendre des photos, le tout en passant dans à peine 5 ridicules pièces remplies de faïences de Monaco et du pire de l'Art Nouveau. Vraiment nul et très cher pour si peu (8€). Mais le château est splendide.


Du coup j'ai pris des photos de nénuphars.











dimanche 17 septembre 2006

Mont Venturi

Ce matin les nuages s'accrochent au sommet pendant que le soleil lui chaoutille les côtés.


sainte victoire