dimanche 30 septembre 2007

La lacheuse

Ben j'ai suivi le lien irrésistible d'un de ces tests de personnalité donné par Meerkat... et, hum hum, voilà le résultat... pour le moins... étonnant ! Mais assez rigolo.


vous êtes... La Lâcheuse
Spontanée Prête à tout Loveuse Expérimentée (SPLE)

Douce. Aimante. Attentionnée. Et puis soudain... "Oh je vais faire le tour du monde! On se voit l'année prochaine?". Vous êtes la Lâcheuse.

Vous avez eu beaucoup de relations sérieuses. Elles ont mal fini, en général. A notre avis, vous êtes une fille géniale, mais qui ne sait absolument pas ce qu'elle veut, et qui du coup a brisé pas mal de coeurs. Vous êtes facilement attirée, vous aimez être séduite et tomber amoureuse, mais dès que vous vous installez dans une relation, vous vous ennuyez, ou vous succombez au symptôme de l’herbe est plus verte ailleurs. Votre esprit prend le large, puis votre corps suit. Et au passage, vous reprenez votre brosse à dents.

Vous n'êtes pas du genre à utiliser vos partenaires, du moins pas sexuellement. Vous aimez créer des liens forts. Il y a cependant un fossé entre votre desir théorique de vous caser et... vos tendances de collectionneuse. Vous êtes ce que certains appellent une monogame…en série, ou une girouette amoureuse. Cela ne fait change pas grand-chose pour vos pauvres ex qui n'ont plus qu'à pleurer sur leurs merveilleux souvenirs. Bien sûr, ce n’est pas vraiment votre faute... Après tout, quitter une relation qui ne fonctionne plus pour vous est votre droit le plus strict.

Votre exacte opposée: La Stagiaire, Refléchie Gentille Physique Aspirante
Evitez toujours: Le Bon Copain (PGPA), Le Gentleman (PGLE)
Envisagez: L'Arsène Lupin (SPLE), une personnalité proche de la votre

Pour ceux qui en ont envie, voici le test... mais comme le fait remarquer Meerkat il s'agit d'un site de recontres, alors bon, ne laissez pas vos coordonnées... à moins que...

La femme squelette

Il me travaille, ce bouquin. Je vois bien que mes rêves sont empreints de l'acceptation lente de ce que j'y lis et qui déchire mon regard dans mes journées, qu'ils expriment avec leurs cris propres ce que je n'ose faire éveillée. Ces jours-ci c'est La femme squelette qui retient mon attention (voir ici). En voici deux extraits qui m'ont particulièrement marquée.


Dame Mort poursuit l'homme sur l'eau et sur la terre ferme, elle franchit la frontière entre l'inconscient et la masse solide, consciente, de l'esprit. La psyché consciente se rend compte de ce qu'elle a pêché et tente désespérément de le semer. Nous faisons cela sans arrêt dans notre vie. Quelque chose de terrifiant commence à émerger. Nous n'y prêtons pas attention et nous continuons à mouliner, pensant qu'il s'agit d'une prise. C'est un trésor, certes, pas du type que nous avions imaginé, mais plutôt du genre qu'on nous a malheureusement appris à craindre. Nous essayons alors de nous enfuir ou de le rejeter, ou de l'embellir, en faisant comme s'il s'agissait d'aute chose. Mais cela ne fonctionne pas. A un moment ou à un aure, nous devrons embrasser la sorcière.


Et puis plus loin :


La justice des contes de fées, comme celle de la psyché profonde, récompense la bonté à l'égard de ce qui semble inférieur et punit le refus de faire du bien à qui n'est pas beau. Il en va de même dans les grands sentiments, tels l'amour. Quand nous nous ouvrons et touchons le pas-beau, nous sommes récompensés. Lorsque nous le refusons, nous sommes coupés de la vie et laissés dans le froid.

Pour certains, il est plus facile d'avoir de belles pensées élevées, et de toucher les choses qui nous transcendetn littéralement, que de toucher ce qui n'est guère positif et lui approter aide et assistance. Il est encore plus facile, comme le montre le conte, de rejeter le pas-beau et de se sentir à tort dans son bon droit. C'est le problème qui se pose avec le Femme Squelette.

Qu'est-ce que le pas-beau ? Notre propre faim d'amour secrète est le pas-beau. Notre mauvais usage de l'amour est le pas-beau. Nos écarts en matière de loyauté et de dévotion ne sont pas jolis, notre sens de la séparation de l'âme est ingrat, nos verrues psychologiques, nos insuffisances, malentendus, fantasmes infantiles sont le pas-beau. En outre, nos cultures considèrent que le pas-beau, c'est la nature de Vie/Mort/Vie, qui donne naissance, détruit, incube et donne à nouveau naissance.

Désenchevêtrer la Femme Squelette, c'est comprendre cette erreur conceptuelle et la réparer. COmprendre que l'amour n'est pas un lit de roses. Trouver du réconfort, plutôt qu'avoir peur, dans l'obscurité régénératrice. C'est mettre du baume sur les vieilles plaies. C'est changer notre façon de voir et d'être, afin de refléter l'épanouissement plutôt que le dépérissement de l'âme.

Pour aimer, il faut toucher la femme fondamentale, toute en os et pas-vraiment-belle, en dégageant pour nous-même le sens de la nature de Vie/Mort/vie, en la remettant en place, en lui permettant de vivre de nouveau. Il ne suffit pas d'amener l'inconscient à la surface, ni même de le traîner par accident jusqu'à la maison. Le craindre ou le mépriser pendant longtmeps arrête la progression de l'amour.

Désenchevêtrer la Femme Squelette, c'est commencer à rompre le charme -- autrement dit la crainte d'être consumé, anéanti à jamais.


Je n'ai même pas fini de lire ce chapitre. Je prends mon temps, je savoure, je m'arrête à toutes les pages, relisant les paragraphes précédents, fermant le livre et revoyant ce que j'ai lu, ce que j'ai aperçu, laissant mon esprit divaguer sur ces mots. Non que je me sente en phase totale avec ce que je lis, mais tout ça me travaille et me fait réagir. C'est très vivant comme lecture, très intense, très corporel. J'aime beaucoup.


Les illustrations de ce billet viennent de Neige tardive, qui est un projet de film d'animation basé sur le conte, réalisé par Sarah Van Den Boom.

jeudi 27 septembre 2007

24 en passant

Chez dianeenminuscule, j'ai trouvé un questionnaire, et je ne résiste pas à l'envie d'y répondre.


1) attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne.


Là, faut que je la colle en image parce qu'elle est pleine de symboles barbares :



Ben oui, pas de chance, c'est tombé sur ma thèse...



2) sans vérifier, quelle heure est-il?


Je dirais, environ 10h.



3) vérifie…


9h57. Waou, je ne me pensais pas si proche que ça !



4) que portes-tu?


Un de mes pantalons fétiches en velours vert, un pull que j'adore en laine orange, mes chaussettes d'hier, une culotte, et le premier tee-shirt sur lequel j'ai mis la main. Je passe la journée seule à la maison, ceci explique cela...



5) avant de répondre à ce questionnaire, que regardais-tu?


Les derniers billets publiés sur mon agrégateur.



6) quel bruit entends-tu à part celui de l'ordinateur?


L'album de Patti Smith dont je parlais l'autre fois. Justement, c'est exactement Smells like teen spirit qui passe. J'adore ce morceau.


Mais ce n'est pas un bruit, ça. Des bruits, voyons voir ce que j'entends... pas grand-chose. Le frigo, peut-être.



7) quand es-tu sortie la dernière fois? qu'as-tu fait?


Il y a un petit quart d'heure, pour accorcher le volet de la porte-fenêtre parce qu'il y a du vent que ça le faisait se fermer, et que ça assombrit trop. Il fait un froid de canard, je suis rentrée immédiatement et j'ai bu un café (manque de pot, mon mari a fait du café aujourd'hui, à la place du thé que l'on a repris l'habitude de boire - du coup, je bois ce qu'il y a...).



8) as-tu rêvé cette nuit ?


Oui. Et évidemment, je ne me souviens plus de quoi, mais c'était important.



9) quand as-tu ri pour la dernière fois?


Ce matin en lisant le tout premier billet de mon agrégateur. A gorge déployée, même, j'imaginais la scène, j'ai adoré.



10) qu'y a t-il sur les murs de la pièce où tu es?


Presque rien... parce que l'on n'a pas mis les tableaux. Je voudrais en mettre, mais mon mari ne veut pas parce que la pièce n'est pas très grande et il ne voudrait pas que ça la réduise encore plus. Tout de même, il y a une photo qu'il avait prise dans la Sagrada Familia, avec une famille de touristes italiens qui avaient amené leurs tables et chaises et qui pique-niquaient dans la cathédrale. Derrière moi il y a deux lampes (d'origine dans la location, en terre cuite). Et puis une petite aquarelle de mon mari, représentant une photo qu'il avait prise il y a lontemps.



11) si tu devenais multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que tu achèterais?


Une très grosse ferme à restaurer vers la Palud sur Verdon. Sans hésiter. En fait, je sais même très précisément laquelle j'achèterais !



12) quel est le dernier film que tu aies vu?


Aguirre, la colère de dieu, film de 1972 de Werner Herzog, avec Klaus Kinski. On l'avait emprunté à la bib'. Je n'ai pas du tout aimé, et mon mari non plus. Cette façon que Kinki avait de se tenir tordu, comme pour donner un petit plus au personnage, c'était complètement inutile. Le scénar était mal goupillé, beaucoup d'acteurs jouaient moyennement bien, les images étaient assez moyennes. Bref, vraiment pas aimé du tout !



13) as-tu vu quelque chose d'étrange aujourd'hui?


Je réfléchis... non, pas encore.


Si, un billet d'Oxygène à propos de la situation sanitaire en Martinique, qui m'a fait penser que même sur les blogs, je n'en ai pas beaucoup entendu parler, et j'ai trouvé ça étrange.



14) que penses-tu de ce questionnaire?


Que c'est drôle de pouvoir passer du coq à l'âne comme ça, et que ça me permet de parler de trucs auxquels je n'aurais pas pensé a priori, c'est pour ça que j'ai décidé d'y répondre.



15) dis-nous quelque chose de toi que ne savons pas encore…


Ça, ça dépend de qui "vous" êtes...


Heu... voyons... J'ai les ongles trop longs et il faut que je me les coupe ce week-end mais je n'en ai pas réellement envie parce que finalement, j'aime bien quand ils sont un peu trop longs. Intéressant, non ?



16) quel serait le prénom de ton enfant si c'était une fille?


Julie, ou Louise, ou encore Suzanne. Mais ça sera Julie je crois, parce que c'est extrêmement simple et donc super facile à porter. Louise, ça risque de sonner étrangement avec son nom de famille, c'est dommage.



17) quel serait le prénom de ton enfant si c'était un garçon?


J'aime beaucoup Louis (aussi !), et là je n'ai pas d'idée de ce que ça sera si l'occasion se présente.



18) as-tu déjà pensé à vivre à l'étranger?


Oui j'y ai déjà pensé, surtout quand j'étais à l'étranger, mais dès que je rentre chez moi je n'en ai plus aucune envie.



19) que voudrais-tu que (…) te dise lorsque tu franchiras les portes du paradis?


Drôle de question ! La notion de paradis ne fait pas partie de mon monde, donc je n'ai pas de réponse.



20) si tu pouvais changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changerais-tu?


La difficulté humaine à s'acclimater dans les régions. Je ferais en sorte qu'il soit aussi simple, aussi naturel, de vivre dans un pays super froid que dans un pays ultra chaud, sans que ça nécessite de modifier les milieux pour qu'ils s'adaptent à nous.



21) aimes-tu danser?


Oui, mais je ne sais pas danser. Aussi, je ne le fais que très, très rarement. La dernière fois je crois que ça doit remonter au jour de l'an 1999 ! C'est comme pour parler facilement anglais, il me faut une certaine dose d'alcool pour y parvenir sans me poser de question.



22) georges bush?


Napoléon ?



23) quelle est la dernière chose que tu aies regardé à la télévision?


Un film... ah oui, Josey Wales hors la loi, j'en avais parlé ici, même que.



24) quelles sont les 4 personnes qui doivent (peuvent) prendre le relais sur leur blog?


Celles qui le souhaitent, tout simplement.



Bon c'est pas tout ça, j'ai ma communication de demain à préparer, et là c'est vraiment le dernier moment pour le faire, alors je n'ai plus le choix !

mercredi 26 septembre 2007

Faire autrement

L'événement du jour c'est qu'OPLF a fermé hier soir. Suite à une demande de banissement d'une dizaine (douzaine ?) de membres du forum, par solidarité avec deux autres membres qui ont été bannis sans aucune forme de procès, sans être prévenus, sans aucune explication. Ce silence total a bouleversé nombre de membres un peu anciens et/ou un peu impliqués, et l'on a décidé les uns après les autres de demander à être bannis. Parce que l'on était décus, choqués. Pour des raisons qui chacun nous sont personnelles mais que l'on a réussi à rassembler sous une bannière commune.


Du coup le forum a fermé dans la foulée. Pour remettre de l'ordre, sans doute aussi pour empêcher que d'autres membres se joignent à nous, vu que tout ça s'est passé en l'espace de quelque chose comme une heure. Il va être remanié en profondeur. Et ça sera sans nous, cete fois, je pense.


Je n'ai pas envie de revenir sur les faits, sur les raisons. Je pense que quand le forum rouvrira je collerai ici les deux derniers posts que j'y avais fait, pour le souvenir, pour le témoigngage, et parce que j'imagine assez facilement qu'ils auront été retirés par les admins. Mais pour l'instant, j'ai surtout envie de parler de ce que cela nous a permis de construire.


En effet, certaines réactions ont été tellement violentes que cela nous a (enfin !) permis de faire éclater un non-dit, quelque chose que certains d'entre nous avaient vécu chacun de leur côté, pensant qu'ils étaient seuls dans cette situation, alors qu'en fait c'était commun à tout un groupe de membres. En l'occurrence, l'expérience que j'ai vécu avait été aussi vécue par d'autres. Ça, mais pas seulement. Et l'on a enfin pu en parler, ensemble. Et se donner envie de tenter une aventure entre nous, cette fois. En nous appuyant sur ce qui nous a fait souffrir, en cherchant à construire quelque chose de nouveau sans tomber dans les éceuils que l'on a pu constater, qui nous ont déçus, choqués, qui nous ont poussé à partir, silencieusement ou avec fracas.


Nous sommes donc quelques-uns à nous être lancés dans la conception de quelque chose de nouveau. C'est en germe, en discussion, en dégrossissage pour l'instant, et c'est tellement agréable, tellement vivant de nous retrouver à prendre la parole sans avoir peur de faire des propositions. C'est fou comme à force de courber l'échine on peut en prendre l'habitude jusqu'à ne plus s'en rendre compte. C'est fou comme quand on se redresse on se sent plus libre, plus grand, plus fort, et que tout est possible. On peut le faire ? Justement, on est en train de le faire. Et les liens qui se créent, c'est en cela que je les trouve tellement touchants, se font entre des personnes qui a priori n'avaient pas les mêmes avis sur les questions, pas du tout le même cheminement, s'opposaient souvent. Là, on a tous envie de construire quelque chose en commun, tenant compte de toutes nos positions, de tous nos avis, de toutes nos expériences et justement, de toutes nos différences.


Faire autrement, que ça s'appelle. Et j'en reparlerai souvent ici pour en témoigner, j'espère ! Et d'ailleurs, s'il y a des volontaires pour se lancer dans l'aventure avec nous, ils seront les bienvenus !

mardi 25 septembre 2007

Smells like teen spirit

Dans Twelve, son nouvel album, Patti Smith reprend Smells like teen spirit, le tout premier morceau de Nirvana. Et ça donne ça, et j'adore, l'orchestration est géniale, ça donne une toute nouvelle dimension à cette chanson magnifique.



free music


Smells like teen spirit

Load up on guns
Bring your friends
Its fun to lose
And to pretend
Shes overboard
Myself assured
I know I know
A dirty word

Hello (x 16)

With the lights out its less dangerous
Here we are now
Entertain us
I feel stupid and contagious
Here we are now
Entertain us
A mulatto
An albino
A mosquito
My libido
Yea

Im worse at what I do best
And for this gift I feel blessed
Our little group has always been
And always will until the end

Hello (x 16)

With the lights out its less dangerous
Here we are now
Entertain us
I feel stupid and contagious
Here we are now
Entertain us
A mulatto
An albino
A mosquito
My libido
Yea

And I forget
Just what it takes
And yet I guess it makes me smile
I found it hard
Its hard to find
Oh well, whatever, nevermind

Hello (x 16)

With the lights out its less dangerous
Here we are now
Entertain us
I feel stupid and contagious
Here we are now
Entertain us
A mulatto
An albino
A mosquito
My libido
Yea

Mise à jour des voisins

Je me rends compte que ça faisait une éternité que je n'avais pas mis à jour ma liste de blogamis ! Alors en voilà une première fournée que j'ajoute à ceux existants. Je ne détaille pas, ne présente même pas, allez-y voir si vous ne les connaissez pas, chacun a sa valeur intrinsèque, moi je les aime et puis voilà :



Il m'en reste encore d'autres dans mon agrégateur que je n'ai pas cités, mais pas tous à la fois !

Un baume pour patte folle + acquisitions cosmétiques

Ma maman est une grande spécialiste ès-tendinites :-) Alors comme elle avait moyennement envie de continuer à se barbouiller, sur prescription médicale, avec moult produits à la cortisone et autres plaisirs chimiques, je lui ai concocté, l'autre jour, un petit soin essprès pour son peton maltraité.


J'ai suivi la même recette que pour le baume pour mimines de bricoleur que j'avais fait, mais avec les ingrédients suivants :


  • Une bonne quantité de lavande, de romarin pour leurs propriétés relaxantes et tout ça, et puis un peu de thym pour la bonne odeur. Le tout, issu du jardin et alentour et cueilli pour l'occasion.

  • 6 mesures d'huile d'olive en guise d'HV liquide.

  • 3 mesures de beurre de karité en guise d'HV solide (d'ailleurs j'ai -déjà!- fini mon pot, bonne raison cette fois de trouver enfin du beurre de cacao à la place, j'ai trop envie d'essayer, je le sens bien).

  • Un peu plus de 3 mesures de crème d'avoine, parce que 3 ça fait un poil trop gras, et 4 un poil trop sec, alors j'ai tranché.

  • Les indispensables 2 mesures de miel parce que le miel c'est bien, ça sent bon et c'est plein de bonnes choses.


Elle ne m'a pas encore dit ce qu'elle en pensait, mais elle pourra nous le dire ici si elle passe par là !


- - - - - -


A part ça je me suis également refait un petit stock d'huiles essentielles. Pour faire mon choix j'ai parcouru les divers blogs et les recettes que j'avais relevées, et puis j'ai regardé ce que je trouvais. Sachant, également, que je n'aime pas trop les produits exotiques, j'aime mieux les trucs que je peux trouver sous les pieds, ça me semble plus... proche de moi, tout simplement. Et puis vu que l'automne arrive, je n'ai pas hésité à prendre des HE photosensibilisantes (signalées par un * dans la liste ci-dessous) puisque la saison sera moins propice à l'exposition au soleil. Alors j'ai pris :


  • HE de citron*, citrus limon
  • HE d'orange douce*, citrus sinensis
  • HE de pamplemousse*, citrus paradisii
  • HE de menthe poivrée, mentha x piperita
  • HE de petitgrain bigarade*, citrus aur. ssp aurantium


Et à moi les parfums paradisiaques dans mes prochaines préparations !

Courir avec le loup (que l'on est)

Un billet que j'avais envie de faire depuis quelques jours mais pour lequel je n'avais pas encore trouvé le temps nécessaire. Et puis c'est drôle comme je vois tellement de choses qui s'articulent les unes avec les autres en ce moment !


Dans Femmes qui courent avec les loups, il y a un passage où il est question d'un rêve de femme où elle se fait surprendre, par un homme sombre qui surgit derrière elle. Parallèllement, quand j'ai parlé de l'un de mes rêves, Caco m'a fait remarquer que dans ces situations, tous les personnages sont des avatars de soi-même.


Tout cela m'a fait découvrir quelque chose que je pensais savoir, mais que je ne savais pas en réalité. Jusqu'à présent, j'étais consciente du fait que tous les personnages de mes rêves étaient motivés, guidés par moi, mais ça s'arrêtait là parce que je pensais que ça signifiait que c'était moi qui révélais ce que je pensais d'eux. Alors qu'en fait ce n'est pas du tout ça : tous ces personnages qui interviennent dans mes rêves ne manifestent pas ce que je pense d'eux, mais ce que je pense de moi-même, pardi ! Quand l'un d'eux fait quelque chose, c'est moi qui le fais et non lui ; c'est quelque chose que je me pense faire à moi-même.


Et puis, ce rêve dont Clarissa Pinkola Estés parle, je n'ai pas de souvenir très précis de l'avoir fait, mais par contre j'ai un souvenir très précis d'avoir eu cette impression lorsque j'étais éveillée. Classiquement, j'ai peur dans le noir. Et quasiment à chaque fois que je me trouve seule à marcher dans le noir (sauf quand je suis vraiment en pleine nature sauvage... bizarrement ! ou bien comme par hasard ?), j'ai cette sensation que "quelque chose d'effrayant" se rapproche de moi à toute vitesse et s'apprête à me sauter dessus. Je n'avais jamais fait de rapprochement avec les rêves, et pourtant il me semble à présent évident qu'il s'agit d'une forme de rêve, éveillée, dans le sens où il s'agit de l'expression d'un fantasme irréaliste, d'un sentiment refoulé qui prend la parole sous cette forme indirecte, onirique. Ça a été une vraie révélation pour moi de l'envisager sous cette forme, et de lire le passage de Femmes qui courent... à ce propos.


Or donc, cette "chose" (cette criatura comme le dit Estés) qui me poursuit et me saute dessus avec violence et empressement, est une manifestation d'une partie de moi-même, elle est moi et me le rappelle par ses propres moyens. Elle vient me rappeler qu'elle est là elle aussi, elle vient me saisir, me surprendre parce que le reste de moi-même l'ignore. Et elle me fait terriblement peur... et je me fais terriblement peur, donc ! Alors c'est drôle, parce que souvent, dans ces moments, je me mets à accélérer le pas, à courir même parfois. Et courir, finalement, c'est vif, c'est rapide, c'est beaucoup plus actif et instinctif que marcher, dans ce cas. La criatura réussit à me rappeler à moi-même, à me rappeler que je suis vivante, que je sais courir, que je peux courir. Et lorsque je cours, finalement, je sens que je suis infiniment plus à ma place dans la nature, que je fais comme il est naturel que je fasse, je suis en éveil, je suis pleinement consciente de tout ce qui se passe autour de moi, du monde, des choses, que j'en suis une pleine part. Alors que quand je marche, l'esprit occupé par ce que je suis venue faire, là je ne fais pas partie du milieu, je n'y suis pas vraiment, je ne fais que le traverser sans le voir. Et je ne suis pas entièrement à ce que je fais, à ce que je suis, à ce que je vois, à ce que je peux faire. Je ne suis pas en éveil.

lundi 24 septembre 2007

Les choses que l'on cache, que l'on peut cacher, que l'on doit cacher

Je n'aime pas cacher des choses.


C'est quelque chose que je fais avec force répugnance et difficulté, je l'ai encore vérifié ces derniers jours à différentes reprises. Je n'aime pas me limiter à ne dire qu'une partie de ce que j'ai envie d'exprimer lorsque ça me semble pertinent, je n'aime pas inventer de faux faits pour cacher la vérité (en d'autres termes, mentir - même par omission), je n'aime pas en rajouter ni en retirer. Je trouve ça infiniment inconfortable.


Je n'ai pas honte de ce que je pense, pas honte de ce que je vis. Je suis même prête à assumer la totalité de mes actes et de mes pensées, de ma conception du monde. Enfin, il me semble... Mais parfois, souvent même, dans certaines relations avec d'autres personnes, dans tout ce qui n'implique pas que moi-même, il m'est nécessaire de cacher une partie des choses. Parce que c'est tabou, parce que ça ne se fait ou ne se dit pas,... mais ça je m'en fiche un peu, non : surtout parce que je ne peux (évidemment) pas maîtriser les réactions des autres face à ce que je peux dire (ou faire, d'une manière générale), je ne peux pas savoir de quoi est-ce qu'ils rapprochent ce que je leur dis dans leur réseau de connaissances, d'expériences et de conclusions, en un mot de "valeurs".


Il y a certains mots qui, prononcés, peuvent donner lieu à toutes sortes d'idées (préconçues, issues d'expériences personnelles, acquises a priori, qu'importe) qui dépassent très largement le référent du mot lui-même. C'est le cas de certaines maladies par exemple, de certains types de soins, d'avis sur des questions précises, de théories données. Si je dis PNL par exemple, d'emblée ça me classe dans une case donnée dans le réseau de valeurs de la personne qui reçoit le mot, case qui peut être plus ou moins étanche, plus ou moins ouverte au reste, plus ou moins acceptée et qui, de presque toutes les façons, est associée a priori à un ensemble de "valeurs" positives ou négatives. Je choisis ici exprès un exemple qui ne me concerne pas (je n'ai aucune espèce d'expérience avec la PNL). En fait, je choisis même un exemple pour lequel moi-même, j'ai des a priori (voilà, ça m'apprendra).


Alors, pour me protéger de conséquences que je ne peux pas maîtriser mais qui risquent potentiellement de jouer "contre" moi, il y a des choses que je ne dis pas. Mais comme ce n'est pas du tout une attitude naturelle chez moi, alors parfois je fais des entorses à cette "règle" que je tente de m'imposer. L'exemple typique c'est le fait que pour me protéger de toute extrapolation sans relation avec ce que je dis réellement, je ne devrais pas ici aborder les questions concernant mon travail. Parce que si jamais quelqu'un de mon milieu de travail tombe là-dessus, me reconnaît, et porte en lui des a priori sur un certain nombre de choses, il y a de fortes chances pour que ce que je dis ici résonne en lui avec d'autres idées avec lesquelles je n'ai aucun rapport et en conclue, en dépit de ce que j'aurai pu dire, des choses au-delà de mes propres mots. Des choses qui ne me concernent pas. Et donc, se fasse une fausse idée de moi, une idée qui n'est qu'une divagation par rapport à ce que j'ai réellement dit. Par exemple, à lire tout mon questionnement sur ce que je veux faire de ma vie, toutes les hésitations que j'ai pu avoir, que je peux encore avoir, à propos de la place que je souhaite donner à mon travail académique, il est tout à fait possible qu'un recruteur potentiel qui tombe là-dessus extrapole (à tort !) mes pensées du moment à des idées du type "Elle n'est pas réellement motivée par ce travail", "Ça ne sert à rien de la recruter si elle souhaite quitter son poste dans un futur plus ou moins proche", "On ne peut pas compter sur elle", etc. Tout cela est faux. Doublement faux, d'une part parce que ça consisterait à juger comme "vérité générale" des choses que j'ai pu exprimer à un instant donné (et donc ça consisterait à ignorer le fait que les choses évoluent) ; d'autre part parce que cela irait bien au-delà de ce que j'ai pu dire, ça serait un raccourci erroné.


Mais pourtant, je suis consciente que cela peut arriver. Et ça me met mal à l'aise. Alors je fais mon possible pour brouiller un tant soit peu les pistes, en tout cas pour que ma piste personnelle ne soit pas parfaitement limpide. Mais comme cela va à l'encontre de mon fonctionnement naturel, instinctif, je le fais avec peine (dans les deux sens du terme). J'ai la désagréable impression de m'empêcher d'être simplement moi, entièrement. Mais peut-être que je ne suis pas prête à assumer vraiment toutes les conséquences de ce que je suis entièrement ?

État d'ame express

En passant...


C'est comme si j'étais vidée de tout ça. Que j'en avais fait tant et tant de fois le tour que je ne sais plus quel pourrait être l'intérêt de le faire une nouvelle fois. Des nouveaux viennent demander une visite guidée et je ne sais pas, je ne sais plus comment organiser la tournée pour qu'elle soit intéressante. Pour qu'ils en soient contents. Pour que moi aussi. Pour que tout s'enchaîne correctement. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Par instants j'ai une étincelle d'idée, une vue d'ensemble qui me plaît, mais dès que je tente de m'y attacher et de la décrire, de la déplier elle disparaît, pffft pas même le temps de saisir un stylo. Et le clavier me pèse pour cet exercice.


Ça fait des semaines que je suis comme ça. Et parce que ces sentiments, ces sensations font appel à autre chose en moi, je les vis difficilement. Comme une blessure, un échec.


Maintenant que j'ai déposé ça ici, j'aimerais bien arriver à le laisser de côté juste le temps de faire ce que j'ai à faire...

samedi 22 septembre 2007

Une fée chez Caco

Avez-vous déjà vu une fée ? En voilà une, elle vient de chez Caco. Regardez bien, en haut de la photo avec un corps rose et des ailes blanches, penchée sur la branche :



La suite , avec une nouvelle bannière :


vendredi 21 septembre 2007

A l'envers

Il y a quelques mois, je me suis réinscrite sur OPLF. Je viens de relire mes billets à ce propos, les questions que je me posais. Et évidemment j'ai retrouvé quelques allusions que j'avais faites à lui.


Lui, ou plutôt ses interventions, qui étaient dans ma façon de percevoir les choses à l'origine de tout ce chambardement qui avait conduit à la suppression de mon compte, entre autres. Lui à qui j'en voulais. Ses posts sur lesquels je déversais ma colère, ses posts que je n'arrivais pas, que je n'arrivais plus à prendre avec la légèreté que demandent les forums de discussion.



Lui, dont j'avais pertinement décidé de ne plus lire aucun des posts, afin de m'éviter de retomber dans ce que j'estimais être son piège.


Et puis au bout d'un moment j'ai craqué : j'ai lu l'un de ses posts. Parce qu'il était court (ce qui est rare chez lui). Et ça m'a interpellée, intéressée. Alors j'ai aussi lu les suivants, même s'ils étaient plus longs. Et puis j'ai aussi lus ceux des autres sujets de discussion. Mais je me gardais bien de répondre. Surtout pas, surtout pas, sinon je vais à nouveau entrer dans le cercle que je veux éviter à tout prix... et puis un jour, j'ai répondu. Juste à une petite partie d'un de ses posts. Je ne sais plus si c'était pour dire que j'étais d'accord, pour donner un exemple supplémentaire ou pour faire une blague, mais j'ai répondu. Et puis ça s'est "bien passé" : il n'a pas relevé. Alors je me suis mise, à nouveau, à lui répondre aussi facilement que je l'aurais fait avec n'importe qui d'autre. Et il se trouve que ça s'est bien passé. Plutôt même très bien en fait.



Il y a quelques jours, à la fin d'une discussion, il ajoute un petit mot à ce propos, constatant que l'on s'entend bien mieux à présent qu'avant. Je suis d'accord avec lui.


Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Et depuis quelques jours à nouveau, la situation qui m'avait finalement amenée à demander la suppression de mon compte s'est redéclarée, et il est au centre du tourbillon. Sauf que la dernière fois je m'acharnais contre lui, ce qui m'a valu des remontrances et qui a fini par me conduire à partir, alors que cette fois c'est toute une bande de personnes qui le couvrent de reproches, et que je n'en suis pas, pas du tout. Même que parmi de ceux qui lâchent leur colère contre lui, il y en a qui me l'avaient reproché la fois dernière ; en quelque sorte les rôles sont inversés.


Sauf que cette fois, je refuse de prendre la parole. Parce que ça n'aurait pas de sens. Par contre, je trouve qu'il y a beaucoup à gagner à lire, à lire attentivement, ce qu'il dit. Je crois que j'ai changé et que j'ai appris à le lire, mais je crois également que lui a changé, évolué (ce qui est, somme toute, assez normal). Et en même temps je ne sais pas ; je ne sais pas, parce que ceux qui lui font des reproches, je crois, lui font exactement les mêmes reproches que je lui faisais peu avant mon départ du forum...


Peut-être que rien que pour arriver à entendre ce qu'il dit, à se contenter de cela sans se braquer à partir de ce que l'on croit voir entre les lignes, peut-être qu'il est nécessaire de faire un petit bout de chemin donné, et que tout le monde ne l'a pas fait. Ça ne veut pas dire que ce bout de chemin vient avant ou après telle chose dans une chaîne d'évolution linéraire, pas du tout : ça veut dire que l'on peut le prendre n'importe quand, à partir de n'importe où, mais que tous ne l'ont pas fait. Evidemment, ça ne veut pas non plus dire que ce bout de chemin est meilleur qu'un autre... juste qu'il est là, et que tous ne l'ont pas pris.



En tout cas je suis heureuse aujourd'hui de pouvoir échanger avec lui, je suis heureuse de lire ses posts, je suis heureuse de lire ses idées et ses propositions, avec sa façon de mettre des points d'exclamation à tout va et de chatouiller les gens. J'aime sa façon de ne pas tomber dans les digressions des autres, sa façon de voir quand on répond à une question ou que l'on change de sujet, et j'aime sa façon de reposer les questions. J'aime son insistance, parce que j'y trouve quelque chose de serein, de calme, de réfléchi, de mûr, de riche, de profondément personnel, intime et livré aux autres en guise de témoignage. Et d'intelligent. J'aime sa façon de heurter sans vergogne les murs de résistances futiles et paralysantes que l'on a pu se construire.


Personne n'est parfait. Evidemment il ne l'est pas, loin de là, au même titre que quiconque. Mais j'aime le lire et je voulais l'exprimer. Et comme je ne peux pas le faire sur le forum parce que ce n'est pas le lieu pour, alors je le fais ici.



J'ai truffé ce billet de photos qu'il a prises, et qui sont disponibles sur l'un de ses sites, il suffit de cliquer que les images.

mercredi 19 septembre 2007

Citation du jour

Lue à l'instant chez Anita :


Et quand viendra l'heure dernière,
L'enfer s'ra peuplé de crétins
Jouant au foot ou à la guerre,
A celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien
Si je peux rester sur la Terre
Et comme réverbère quotidien
Je m'offrirai Bernard Kouchner.



Voilà.

mardi 18 septembre 2007

L'accent allemand

Des fois, quand-même, pour trouver un sens à un rêve, faut y aller...


Je viens de me souvenir à l'instant que j'ai rêvé cette nuit que Jacques Martin était allemand, et qu'il avait un accent à couper au couteau en privé, et à l'entendre je me demandais comment diantre c'était possible qu'il arrive à parler sans accent dans ses émissions télévisées.


Alors le sujet du rêve je veux bien comprendre (puisqu'il vient de mourir alors on parle de lui), mais alors le reste... mystère et boule de gomme !

Ma lecture de L'art de la simplicité

Ça fait quelques jours déjà que j'ai fini de lire L'art de la simplicité, et j'ai longuement hésité à en parler ici ou pas. D'une part, parce que beaucoup de choses ont déjà été dites là-dessus et que je n'ai pas grand-chose à ajouter. D'autre part parce que ce j'en pense n'est pas très élogieux.


Ce bouquin est écrit comme un manuel, un peu à la manière de La méthode simple pour arrêter de fumer d'Allen Carr. Et c'est ce qui m'a gênée à plusieurs reprises. Parce que l'auteure est manifestement riche, et en tout cas qu'elle ne s'adresse qu'à des personnes riches. Ça m'a donc très souvent donné l'impression d'un manuel pour passer le temps à l'attention de quadras pêtées de thunes qui ne savent diantre pas quoi faire de leurs journées ni quoi raconter à leurs copines, et sont en mal d'un but dans la vie, d'un objectif à suivre. Bref, dans ma vision des choses, aucun rapport avec la simplicité volontaire (ce qui n'est pas une critique en soi, mais ce bouquin est souvent cité dans la bibliothèque de base de la SV, alors que franchement je ne vois pas pourquoi tellement c'est loin, p.ex., de la "pauvreté volontaire" de Thoreau qui est à l'origine de la SV).


Il y a aussi que beaucoup de choses sont décriées sans raison ni argument (j'ai noté, p.ex. et en vrac, la psychologie, la transpiration,...). J'ai trouvé ça inutilement violent, et surtout que ça n'allait pas du tout dans le sens de ce que voudrait dire le bouquin.


Et puis il faut dire que je ne suis pas du tout attirée par les cultures asiatiques. Alors forcément, il y a beaucoup d'exemples censés être évidents qui me passent largement au-dessus de la tête, parce que je ne m'y retrouve pas du tout. (Idem pour la partie maquillage, j'ai vraiment ressenti l'impression qu'elle prenait son cas pour une généralité, c'était assez désagréable vu que le mien est très loin du sien, alors non seulement ça ne me parlait pas, mais en plus ça me semblait presque hautain de sa part.)


En fait, ce bouquin aurait à mon avis très largement gagné à être présenté comme un témoignage, et non comme un manuel. En d'autres termes, je l'aurais trouvé nettement plus honnête et enrichissant s'il avait remplacé tous les "faites ci, faites ça" par des "j'ai fait ci, j'ai fait ça".


A part ça... j'y ai toutefois trouvé quelques choses intéressantes, comme la fameuse idée de ranger tous les bibelots du salon dans un carton pendant un certain temps et de les trier un à un ensuite, question de voir plus clairement ceux qui ont manqué, et comment on s'est senti pendant qu'ils n'étaient pas là. Et puis, pour être tout à fait honnête, c'est à peu près tout ce que j'ai retenu comme bonne idée ! Mais il faut avouer qu'il y en aurait peut-être eu quelques autres si je ne les avais pas déjà lues ailleurs, voire expérimentées moi-même.


En conclusion, je le prêterais volontiers à ma mère, en lui expliquant qu'il ne faut pas le prendre à la lettre et plutôt le considérer comme un témoignage maladroit, mais instructif et enrichissant.


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Depuis, j'ai commencé à lire Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estés. Il m'a attirée, lui aussi, pour ce que j'en ai lu sous d'autres plumes... et je reviendrai en parler.


Billet perdu

J'avais écrit un long billet et voilà qu'en cherchant une référence et en ouvrant une page, mon navigateur a planté sauvagement, la faute à la page en question. Ça arrive quelques fois. Pas de panique, Blogger fait des sauvegardes régulières des billets pendant qu'on les rédige, je vais donc retrouver ma prose...


(En gros ça parlait de ça qui m'intéresse beaucoup et me questionne, et puis de ça que j'ai lu ce matin et qui résonne, et aussi finalement de ça aussi, du coup.)


...sauf que non. Blogger ne sauvegarde pas si l'on n'a pas mis de titre, apparemment. Et je ne l'avais pas fait, parce que j'hésitais encore. Mon billet est perdu, donc. Et je n'ai pas envie de le recommencer, les idées étaient là et plaisantes, je n'ai pas envie de tenter vainement de reparcourir le même cheminement, ce qui serait forcément illusoire.


Billet perdu, idée fichue ! Dommage mais pas grave.

lundi 17 septembre 2007

Rubrique-à-brac

Forcément quand on n'a pas blogué pendant plusieurs jours, on risque d'avoir plusieurs choses à dire. Du lourd et du léger, du drôle et du sérieux, de l'important et du futile.


Ce week-end, on l'a passé à lire une série de BD. Les 7 tomes du Triangle sacré, suivi des 4 tomes de I.N.R.I..



Pas très bien dessiné, pas très bien mis en couleurs, mais l'histoire a été suffisamment prenante pour qu'on y plonge sans retenue. C'était très agréable, en outre, de passer le week-end à lire tous les deux en même temps la même chose, l'un passant les tomes lus à l'autre, et au suivant, et c'est à qui se lever pour retourner faire du thé, c'est à toi, oh non c'était déjà moi la dernière fois t'exagères, fais-moi un peu de place je suis en train de tomber du canapé, et faudrait manger, ben oui quand-même il est déjà 15h30, effectivement, passe-moi le cendrier, t'as fait à manger aux animaux, ben non j'ai oublié, faudrait aller faire des courses, ben on n'aura qu'à y aller plus tard, passe-moi le briquet, ah ben non il est trop tard maintenant c'est fermé, allez je finis ce tome et on va se coucher, t'en es où toi, j'ai les yeux qui se ferment.


Le dimanche après-midi (parce qu'on n'avait pas fini les BD le matin), on est partis à la brocante de Gréoux, mais on avait oublié la carte bleue et on n'avait pas de monnaie sur nous donc on est vite rentrés, assoiffés et abattus par la chaleur lourde de l'après-midi.


Et puis...


Et puis je porte un fardeau qui n'est pas le mien. Depuis toujours. Depuis plusieurs événements. Que j'ignore. Mais ce dont je viens de me rendre compte, c'est que je ne les ignore pas au sens où je ne les connais pas, je les ignore au sens où je refuse de les voir. Un peu comme dans Fight Club mais à l'envers (ne lisez pas la suite de cette phrase si vous n'avez pas vu le film et que vous souhaitez le voir un jour, c'est un spoiler) : le héros croit que c'est quelqu'un d'autre qui joue le rôle de son comparse alors qu'en fait c'est lui-même qui commet tous ces actes.



Moi, ça serait quelques choses que je n'ai pas commises, mais dont j'ai effacé le(s) protagoniste(s) pour ne plus y voir que moi, pour en porter la faute exclusivement et pour surtout ne pas accuser quelqu'un d'autre.


Peur, terreur, grand vide, trou noir, descente aux enfers, honte absolue et dévorante. Frissons intérieurs, et vertige, vertige. Culpabilité omniprésente, par essence, par volonté, par incompréhension, par frayeur, par éducation judéo-chrétienne. Torture et pénitence. Mais rien d'autre. Rien pour l'instant.


Enfin, presque. Mais après ça devient trop. Je préfère retourner travailler...

vendredi 14 septembre 2007

Des reves et de l'orage

C'est pas drôle un vendredi 14 !


Ce matin tôt il y a eu un gros orage, avec tonnerre et éclairs, mais je n'ai rien entendu : je dormais (si si, vous avez bien lu). C'est tout silencieux dehors, la lumière est diffuse, le ciel est gris et bas, l'air est fixe et pas une feuille ne tremble, les bruits de la nature qui s'éveille sont réduits au strict minimum. On dirait que leur réveil n'a pas sonné.


J'ai fait plein de petits rêves différents cette nuit, et ce que je viens de noter m'en rappelle un : on visitait des maisons (comme par hasard...), et l'un des villages où l'on se rendait nous attirait particulièrement mais on ne savait pas exactement pourquoi, alors on s'était renseignés : c'était parce qu'il était connu pour être très proche du ciel (à 64 cm exactement). Mhhh...


Dans un autre rêve, on allait manger dans un restaurant qui avait des allures de cantine familiale. On mangeait, c'était bon, j'observais les autres tables autour de nous. Et puis à la fin du repas on avait droit à un gâteau, et il était tellement bon que j'en mangeais, j'en mangeais... et puis on avait droit à un second gâteau, et j'avais très envie d'en manger mais vraiment, je n'en pouvais plus. Mais tout de même, quelques temps plus tard, je retournais dans le restau pour en manger encore une part qui était restée sur notre table.


Ensuite il y a eu le plus désagréable dont je me souvienne. On regardait des vidéos souvenirs, et parmi elles il y avait le film de ma première audition de MCF. Et là je voyais l'une des nanas du jury (une personne qui existe vraiment, et qui est connue pour ne pas avoir la langue dans sa poche, mais avec qui je m'entends bien et qui me soutenait pour le poste dans sa fac, justement) qui faisait ma critique, et elle me disait que non seulement j'étais moche, mais en plus je mangeais mes mots, et que si j'avais peur de predre la parole en public elle ne comprenait même pas pourquoi je m'obstinais à candidater. C'était cinglant. Je pleurais, je balbutiais des mots moitié excuses, moitié indignation. Mon directeur de thèse était assis à côté de moi et je le voyais qui déglutissait de rage, ne sachant pas par quel bout commencer tellement il lui en voulait, et puis il y avait ma mère qui était outrée. A la fin, une fois que tous les candidats (qui étaient toutes des candidates) étaient passé(e)s, la nana du jury donnait le classement, et à chaque fois elle appelait l'une d'entre nous, qui se levait, qui était super sûre d'elle et avait toute une équipe de collègues qui faisait la hola, qui scandait des hymnes à la gloire de leur amie candidate ; elle gardait celle qui était retenue pour la fin. Et moi, même pas elle m'appelait.


Et je souviens que pendant ce rêve, je regardais la vidéo de ça, et je me rappelais à quel point j'avais été troublée par cette façon qu'elle avait eue de me descendre en flèche, sans me laisser la moindre chance, en me déstabilisant à fond, en me roulant dans la poussière y comris en invoquant des choses qui n'avaient aucun rapport avec la choucroute (le fait qu'elle me reproche d'être moche). Je m'en souvenais clairement comme étant ma première audition, et qu'heureusement depuis j'avais fait des progrès, mais que ça me restait en travers de la gorge.


Inutile de dire que dans la réalité, ça ne s'est pas du tout déroulé ainsi ! Mais inutile de préciser aussi que mon expérience est effectivement restée comme une pierre noire sur mon chemin. Et j'ai rêvé de ça précisément parce qu'hier j'ai reçu le premier des deux rapports de cette candidature, et qu'il était signé de la main de la nana en question. Cela étant, le rapport était on-ne-peut-plus positif, c'est juste que ça m'a rappelé des souvenirs, des inquiétudes, des questionnements, des sentiments d'injustice. Et puis tout s'est mélangé.


Il y a des moments comme ça, où l'on se sent disséquée, mise en pièces, toute dévorée par des circonstances qui font que la majorité de ce qui se passe reste inconnue et se développe comme des fantasmes. Je savais bien que cet événement-là m'avait déplu, mais j'ignorais à quel point ça m'avait affectée ; je n'imaginais pas que je l'avais ressenti à ce point comme une expérience dégradante, à quel point je m'étais sentie attaquée de toutes parts. Et dire que je vais devoir y repasser cette année... il faudra que je me blinde, cette fois.


Finalement, si ça se trouve c'était pour ça que je ne dormais plus depuis des mois : parce que je savais pertinement les démons que j'allais y retrouver et que je fuyais ça. A présent ça va passer petit à petit, il faut bien que j'en rêve au moins un peu pour le digérer, pour l'assimiler (en tout cas, apparemment c'est nécessaire). Et puis je préfère largement ça à l'insomnie : au moins je me repose (un peu) et je peux analyser tout ça tranquilement, au lieu d'ignorer ce qui me dévore.

jeudi 13 septembre 2007

Des listes et des listes de choses

A la demande générale (de Coco), voici la liste (...les listes !) des choses que je me suis faite dans l'espoir d'y voir plus clair en cas de crise subite de désencombrite aïgue. Au cas où ça pourrait servir à certains.


J'ai commencé par faire une liste des "types de choses" que l'on a à la maison et qui sont clairement désencombrables. Mine de rien, ça m'a permis d'y voir beaucoup plus clair :

  • Les vêtements
  • Les serviettes de toilette
  • Les draps
  • Les produits de salle de bain
  • Les dessous
  • Les chaussures
  • Les livres
  • Les bibelots
  • Les produits de nettoyage
  • Les médicaments
  • La maquillage
  • La vaisselle
  • Les ustensiles de cuisine
  • Les torchons
  • Les nappes et les serviettes de table
  • Le matériel informatique
  • Les cahiers, les souvenirs
  • Les papiers administratifs
  • Les stylos, crayons, gommes etc.
  • Les cartons d'affaires à donner
  • Les affaires de cheval
  • Les documents dee thèse et de travail
  • Les photos numériques
  • Les CD que l'on n'écoute plus
  • Les tableaux
  • Les cassettes vidéo
  • La nourriture
  • Les objets de rangement
  • Les meubles
  • Les sacs, bagages etc.
  • La monnaie qui traîne


Ouf. Puis j'ai fait une liste des choses que l'on pourrait désencombrer dans l'absolu, mais que j'ai choisi de ne pas désencombrer (là, il faudra de toute façon que j'en parle avec mon mari et que l'on se mette d'accord pour tout ce qui ne concerne pas que moi, de toute façon) :

  • Les guitares et compagnie
  • Les bocaux et le matériel pour faire des cosmétiques maison
  • Une sélection de photos et souvenirs (un carton maxi)
  • Une sélection de papiers administratifs
  • Une sélection de livres (les préférés : combien ?)
  • Une sélection de photos numériques : les nommer
  • Les CD que l'on écoute
  • Une réserve de tissus, papiers, etc. pour faire des bidules de déco.


Ensuite j'ai commencé à me faire un programme de choses à faire possibles pour quelques-uns des types d'objets à désencombrer. Ceux qui m'inspiraient, ceux que j'envisage sans trop de difficultés.


Tout d'abord, la nourriture :

  • Jeter tout ce qui est périmé, abimé.
  • Cusiner tout ce qui reste, en priorité ce qui attend depuis longtemps. (p.ex. on a de la semoule de blé très fine pour faire des pâtes depuis des lustres).
  • Ne renouveleer que les choses que l'on consomme régulièrement.
  • Pas plus d'un produit inhabituel à la fois, et ne pas en acheter d'autre tant qu'il n'a pas été cuisiné.
  • Systématiquement ranger les graines, farines, céréales diverses dans des bocaux. En racheter si nécessaire.


Les vêtements :

  • Trier tous les vêtements par saison, puis par type (hauts, bas, pulls, vestes, etc.).
  • Compter le nombre d'exemlpaires de chaque type.
  • Mettre au rebut (pour de vrai !) tout ce qui est abimé, trop usé, tâché, déformé.
  • Compter ce qui reste.
  • Ne pas acheter plus d'un vêtement par saison (sauf la première fois, si le total d'un type n'est plus suffisant). Ça peut être moins si le besoin ne se fait pas sentir, et (idéalement) ça comprend les chaussures.
  • Economiser quand j'envisage d'acheter un vêtement : Ça laisse le temps de réfléchir et de comparer, tout en attendant d'avoir la somme prévue.
  • Bannir le synthétique.


Enfin, une mention spéciale, un test pour le salon :

  • Ranger tous les bibelots dans un carton pendant deux semaines (un mois si possible). Au bout de ce temps, rouvrir le carton et faire le tri de ce qu'on garde ou pas.


Avec tout ça, si je ne m'en sors pas !

Un soin pour mimines de bricoleur

Mon mari fait pas mal de bricolages divers, et bien qu'il n'aime pas les soins de la peau, il a toujours besoin d'un soin pour ses mains toutes sèches et toutes abimées. Alors ça faisait plusieurs jours que j'y pensais, et finalement je lui ai concocté un genre de baume spécial pour ses mimines.

La recette :


  • J'ai été chercher dans le jardin (et dans ma cuisine) une cinquantaine de grammes de plantes à tisane : verveine citronnée, verveine officinale, mélisse, tilleul, et un tout petit peu de thé vert à la menthe. Pourquoi des plantes à tisane ? Parce que quand il fait du bricolage il force sur ses mains, et que je voulais que ce soin le détende, à la fois avec un parfum qui invite au calme, et avec l'action des plantes. Mais il n'aime pas l'odeur de la lavande (que j'aurais pu utiliser aussi), et j'avais envie de varier de l'éternel thym et/ou romarin.

  • J'ai grossièrement découpé le tout et je l'ai mis à chauffer au bain-marie dans un mélange composé de 6 mesures d'huile végétale liquide (j'ai mis 3 mesures d'HV de noisette et 3 d'HV de germe de blé) et de 3 mesures d'huile végétale solide (j'ai mis du beurre de karité). J'ai laissé mijoter à feu très doux pendant une douzaine de minutes, puis j'ai coupé le feu et j'ai laissé reposer une quinzaine de minutes.

    Dans l'idéal, j'aurai pu plutôt préparer un macérat huileux, en laissant poser une paire de semaines mon mélange au soleil plutôt que de le chauffer. Ç'aurait été mieux en termes de préparation (parce que là, je chauffe donc une partie des composants s'en va), mais bon, des fois on est pressé... je ferai encore mieux la prochaine fois, voilà.

  • J'ai filtré le liquide obtenu.

  • J'ai refait un coup de bain-marie tout doux, avec cette fois 3 mesures de crème d'avoine (pour donner un peu de corps à la préparation) et le mélange d'HV infusé, en remuant un certain temps pour que le mélange se fasse bien. J'ai alors décidé de rajouter une mesure d'huile végétale liquide, de l'huile d'olive en l'occurrence, parce que j'ai pensé que sinon ça serait encore trop solide. Et puis l'huile d'olive, c'est bon pour tout et ça sent bon.

  • Une fois que c'était bien homogène j'ai retiré du feu et j'ai ajouté 2 mesures de miel et une goutte d'huile essentielle de verveine, et puis j'ai bien mélangé.

  • J'ai versé le tout dans un récipient (en l'occurrence, un ancien pot de crème Nivéa que j'avais stérilisé auparavant), et je l'ai mis une heure au congélateur, et depuis je l'ai transféré au frigo.


Les proportions sont à peu près semblables à celles du baume à lèvres / ongles que j'avais fait, sauf que je voulais quelque chose de plus liquide, donc j'ai mis moins de crème d'avoine et un peu plus d'HV liquide. Le résultat est assez mou, juste fondant, c'était le but.

Mon mari l'a essayé hier soir, il était ravi ! La texture est pile-poil comme je la voulais, ça lui plaît, et l'odeur est douce et super relaxante.

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PS : Il faut im-pé-ra-ti-ve-ment le conserver au frigo, sinon il tourne en une nuit !

mercredi 12 septembre 2007

Hommage syndical

Joe Zawinul est mort.



Mauvais temps pour Joe Zawinul
Par Serge Loupien, dans le Libé du jour.

De tous ces musiciens que l’on baptisa un jour «les enfants de Miles», Josef Zawinul était sans doute le plus «obtus». En ce sens où, jamais, à l’inverse de ses principaux concurrents en maniement de claviers électro-davisiens (Herbie Hancock, Chick Corea, Keith Jarrett…), il n’appliqua aveuglément les consignes du trompettiste, souvent assimilables d’ailleurs à des diktats. Il est vrai que Miles Davis avait contracté une dette énorme envers son pianiste autrichien, puisque c’est en enregistrant In a Silent Way, pure composition «zawinulienne», que l’ancien sideman de Charlie Parker devait découvrir la fusion, en 1969.

Après quoi, Zawinul refusa obstinément de rompre avec la pratique du synthétiseur illico imposée par son capricieux leader. Même s’il devait plus tard s’attacher à faire évoluer son jazz-rock un peu planant vers une espèce de world progressiste, dont les prémices étaient déjà présentes, en 1976, sur l’album Black Market de son groupe expérimental Weather Report.

Traite des vaches. Il faut dire qu’avec sa dégaine de trafiquant ouzbek et ses bobs en laine Pingouin, Joe Zawinul a toujours détonné parmi les formations de Miles Davis. Que celles-ci affichent un look de cadres supérieurs à la Modern Jazz Quartet, ou qu’elles s’habillent chez Arlequin. Sans doute parce que, né à Vienne (le 7 juillet 1932), et élevé dans une ferme située à quelques kilomètres de la capitale autrichienne, Zawinul a grandi en partageant son temps entre la traite des vaches et l’apprentissage de la clarinette, le premier de ses multiples instruments.

Car pour son sixième anniversaire, un parent lui offre un accordéon. Pendant un an, le jeune Josef s’exerce alors, en autodidacte, à compresser les soufflets et à enfoncer les boutons. Après l’accordéon, il se met au violon. Puis au piano, qu’il étudie au conservatoire de Vienne, établissement réputé pour la qualité de son enseignement. Entre deux gammes, Josef s’essaie également à la trompette basse et au vibraphone, instrument pour lequel il conservera, durant toute sa carrière, une certaine tendresse, même s’il ne l’emploiera plus que parcimonieusement

De ces années tourmentées (en 1944, il se retrouve en Tchécoslovaquie après avoir fui les bombardements), Zawinul conservera toujours un bon souvenir, affirmant volontiers : «L’Autriche est un pays magnifique et les Autrichiens le peuple le plus chaleureux du monde.» Ce qui laissera toujours pantois Miles Davis, issu d’un milieu favorisé, et aux yeux duquel Zawinul faisait presque figure de vétéran de la Seconde Guerre mondiale, voire d’authentique résistant.

C’est en 1952, que Josef Zawinul effectue ses débuts de pianiste de jazz professionnel, au côté du ténor Hans Koller. L’année suivante, il découvre, à Munich, Lester Young, qui le branche sur le circuit des bases américaines. Au même moment, il fait la connaissance du pianiste Friedrich Gulda, lequel présente la particularité de couvrir les domaines du jazz (il enregistrera avec Cecil Taylor) et de la musique classique.

Plongée en apnée. De retour des Etats-Unis, Gulda pousse son jeune compatriote à s’expatrier. En 1959, Zawinul débarque donc à Boston, où son premier gig conséquent consiste à remplacer, au pied levé, le pianiste d’Ella Fitzgerald. Il va ainsi gagner une réputation qui ne le quittera plus et lui vaudra de travailler ensuite avec Maynard Ferguson, Wayne Shorter (futur cofondateur de Weather Report), Dinah Washington ou encore Cannonball Adderley, en compagnie duquel il gravera, en 1966 : Mercy, Mercy, Mercy.

La suite fait partie de l’histoire du jazz fusion, jusqu’à la rupture (musicale) avec Shorter et cette plongée en apnée dans les rythmiques africaines qui allait donner naissance au Zawinul Syndicate. Groupe dont son créateur assurait : «C’est celui dont je suis le plus fier.» Le dernier aussi.

Souffrant d’un cancer de la peau, Joe Zawinul s’est éteint hier dans sa ville natale. Agé de 75 ans, il avait été élu 28 fois meilleur clavier de l’année, par la presse spécialisée.

Je n'en reviens pas, je l'ai vu en concert il y a quelques années avec son Zawinul Syndicate, il était en forme olympique.



C'est l'une de ses dernières prestations en public avec le Zawinul Syndicate, à Romainville en mai dernier.


Joe Zawinul prend son envol
par Marine Dusigne, sur Clicanoo

Bien sûr, il avait vieilli et était souffrant depuis un bout de temps, mais ça ne l’avait pas empêché de revenir à la Réunion cette année à l’invitation des Kabardock et Palaxa après avoir dopé le Sakifo 2005 d’excellente façon.

Alors apprendre que Joe Zawinul a rejoint le firmament des stars de la musique, ça vous flanque un coup de blues. C’est hier, 11 septembre, une date mémorable pour un homme qui a fait sa carrière aux Etats-Unis, que le pianiste de jazz autrichien, fondateur du groupe du mythique Weather Report, phénomène jazz-rock des années 70, a tiré sa révérence à Vienne, à l’âge de 75 ans. Complice de Miles Davis dans les sixties, puis des Wayne Shorter, Miroslav Vitous et autre Jaco Pastorius, dix ans plus tard c’est “Birdland” qui les a rendus à jamais populaires, un nom que Joe a d’ailleurs donné à au club de jazz qu’il a fondé en 2004 chez lui dans la capitale autrichienne où il posait ses claviers entre deux tournées avec son groupe le célèbre Syndicate.

“OH MAN !”

Évoquant son parcours il nous avait confié : “Ce fut une fantastique expérience, bien sûr. On était jeunes, on a trouvé une extension au jazz et on n’avait d’autre ambition que le plaisir de jouer avec de bons musiciens. On ne s’attendait pas à ce que, petit à petit, le mouvement envahisse le monde et que, des années après que la disparition du groupe, ça continue de marcher !” Sans avoir l’air blasé, il savait relativiser la bonne fortune qui lui a fait croiser des musiciens quasi sacrés. “Difficile de décerner la palme au plus grand d’entre eux. Je les aimais tous quand j’ai commencé parce qu’ils étaient pour moi des géants. Après, plus on joue en bonne compagnie et plus on grandit. Alors l’admiration pour autrui diminue parce qu’on devient meilleur soi-même. Il n’empêche que nous sommes restés d’excellents amis. Des frères, même, dans le cas de Shorter”, expliquait Zawinul qui n’aurait pour autant recréé un “Weather revival”. “Aucun intérêt. On a eu le meilleur pendant quinze ans, inutile de réchauffer le festin. De toute façon, ce que je fais aujourd’hui tient nettement mieux la route. Et j’ai des musiciens fantastiques qui viennent d’Arménie, du Brésil, de Maurice… Tous avec le même objectif : la qualité. Et le swing ! Que ce soit plus ou moins électro ou acoustique importe peu. Tout le monde fait ça. L’important, c’est la vie qui se trouve derrière chaque instrument, lequel, sans véritable artiste, devient carrément ennuyeux. Une trompette c’est franchement moche si personne ne sait en jouer...” constatait Joe qui s’est dit alors “le plus heureux des hommes !”, pour cette “tournée fabuleuse avec des calibres redoutables. Vous allez voir ça sur scène ! Oh man !...” nous avait-il promis à Saint-Leu. Et on l’a vu. Intro planante, voix de prière et pures envolées rythmées par des mains de virtuose comme celles du Mauricien Linley Marthe pour dialoguer avec ses propres claviers. Une pure merveille qui a rapidement quitté les sphères ordinaires de l’harmonie pour évoluer dans de lointaines galaxies emballant le champ d’humains heureux de pouvoir apprécier enfin ce héros de leur mythologie musicale. “Oh man !” en effet. Quelle embellie ce fut ! Elle continue de résonner dans nos souvenirs, heureux que nous sommes, nous aussi, d’avoir eu le privilège de cette rencontre. Bon vol, Joe au pays des oiseaux !


La fantastique, l'énoooorme Birdland, interprétée en 1978 par Weather Report (à noter que ce n'est pas Pastorius à la basse, mais Miroslav Vitous).


C'était le Blanc qui jouait comme un Noir. Peu de musiciens auront autant contribué à la bande-son de notre époque que Joe Zawinul. Et encore moins d'Européens auront à ce point assimilé l'essence de la musique afro-américaine. Compagnon de route de Miles Davis dans sa meilleure période, fondateur de Weather Report, groupe-phare des années 70, le claviériste d'origine autrichienne est mort mardi matin à Vienne. «Il est né le 7 juillet 1932 en temps terrestre et le 11 septembre 2007 en temps éternel. Il continue de vivre», a déclaré son fils Erich Zawinul.

(extrait de la Tribune de Genève)


In a silent way, autour de Miles Davis, interprétée en 1991 à Paris.

mardi 11 septembre 2007

Hygiène de sommeil

Ça fait entre 3 et 5 mois que je fais des insomnies. Ce n'est pas du tout dans mes habitudes, je suis plutôt du genre marmotte en général, quand ça ne va pas j'ai plutôt tendance à dormir encore plus qu'à l'accoutumée. Mais là, pas moyen d'en venir à bout.


5 mois c'était le début de mes auditions, 3 mois c'était la fin de cette période et l'annonce que je n'étais pas recrutée : les raisons de mes insomnies sont claires comme de l'eau de roche, pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Et depuis ce temps, je dors peu, mal, et je fais des tas de cauchemars. Je mets un temps fou à m'endormir, me réveille en criant et ne peux plus fermer l'oeil (mais sans avoir peur de mes rêves, juste que je ne retrouve pas le sommeil), et ne me rendors qu'à partir de 6 ou 7h du matin.


Ce matin par exemple, après une nuit franchement pas terrible, je me suis fait réveiller par le téléphone insistant, à 11h30, c'est franchement nul, je n'aime pas ça du tout. J'aurais dû me lever quand j'ai entendu mon mari dans la cuisine, mais j'avais alors trop sommeil.


J'ai essayé plein de trucs, l'acuponcture (efficace mais seulement quelques jours), l'homéopathie (aucune efficacité en l'occurrence), les somnifères en petite quantité (aucune efficacité mais je ne veux pas en prendre en dose "normale"), l'Euphytose (autant pisser dans un violon), et à présent un antihistaminique réputé pour son effet endormissant, que j'ai commencé hier soir et qui, cette nuit, n'a guère fonctionné... peut-être que ça met quelques jours à agir. Mais je ne suis pas fan' de ce genre de trucs, j'aimerais beaucoup éviter.


Je n'aime pas ce régime de sommeil, alors je vais essayer quelques trucs (j'ai déjà commencé, mais il faut que je m'oblige à m'y tenir, c'est trop important) :


  • Me coucher toujours à la même heure. C'est décidé : 22h30.

  • Me lever toujours à la même heure : j'avais décidé 7h, je n'ai pas tenu ce matin mais je m'y remets dès demain. A partir du mois prochain !a sera 6h au plus tard donc il faut vraiment que j'y arrive.

  • Lire avant de m'endormir. Et même peut-être mieux, lire avant de me coucher, i.e. ne rien m'autoriser dans la chambre à part les activités sexuelles et le sommeil.

  • Additif au point précédent : ne pas regarder la télé (qui est dans la chambre). Ça m'arrive une fois de temps en temps, la dernière fois c'était il y a quelques jours pour regarder Josey Wales hors-la-loi (un excellent film de Clint Eastwood datant de 1976), mais j'ai lourdement payé mon écart : pas moyen de dormir avant 2h30 du matin, et réveillée à 4h par mon mari (qui lui aussi a fait une légère insomnie cette nuit-là, mais en décalé). C'était pas facile...

  • Interdiction de sieste. Ça grignotte mon capital-sommeil et quand j'en fais une, je suis tellement naze que je me réveille au moins 2h plus tard. Ce n'est vraiment pas bon. Et puis au bureau je ne pourrai plus en faire, donc autant m'habituer dès maintenant.

  • Plus de café après 13h, et dans la mesure du possible plus de café du tout. D'habitude je me le permets jusqu'à 14 ou 15h, mais ça sera toujours ça de pris. Et puis je vais aller racheter du thé pour ne plus en boire du tout à la maison.

  • Pas d'ordi après 20h (voire même plus tôt). J'essaie de le faire, quand-même souvent j'y arrive, mais l'écran allumé c'est comme une télé, ça me maintient beaucoup trop en éveil.

  • Ranger la chambre, en faire un lieu propre et zen, propice au calme et à la sérénité. Pour ce faire, les conseils de Dominique Loreau seront sans doute les bienvenus.


Dans l'idéal il faudrait aussi que j'arrête de fumer... mais ça n'est pas gagné. Chaque chose en son temps !


Evidemment, il y a des chances pour que la reprise du boulot à plein temps en octobre, avec tout ce que ça implique au niveau de mon psychisme, change beaucoup la donne. Mais je pensais que rien de savoir que j'avais un job me permettrait de retrouver mon légendaire sommeil de plomb, alors que jusqu'ici ça n'a pas notablement évolué. Donc je préfère ne pas trop compter dessus et me concocter une petite routine. En espérant que ça fonctionne, cette fois.

Changer d'ordi comme de chemise

Ma connection à internet rame à mort depuis hier soir, j'ai l'impression de me retrouver avec un modem 56k, c'est fou comme on peut s'habituer à la rapidité de la connection.


Actuellement, j'ai un ordinateur portable. Il n'est pas à moi, il est à mon labo, mon ancien labo. Et comme je change de labo je vais changer d'ordinateur du même coup : renvoyer celui-ci pour qu'il serve à quelqu'un d'autre, et en avoir un nouveau. Et pour le nouveau, on m'a proposé soit un iMac 20 pouces, soit un MacBook 15 pouces. En d'autres termes, soit un fixe soit un portable. Et là mon coeur balance.


Si je choisis un portable je me retrouverai dans la même situation qu'aujourd'hui, c'est-à-dire que j'aurai ma bécane à portée de main à toute heure du jour et de la nuit. C'est pratique pour plein de raisons, parce que quand je prendrai le train je pourrai tranquilement finir de préparer les diaporamas que je n'aurai pas faits avant le dernier moment ; parce que quand je serai à la maison je pourrai bloguer, forumer, naviguer à l'envi ; parce que je me suis habituée à ça. Mais il y a deux inconvénients : d'abord le fait que du coup, je n'aurai pas que des loisirs à portée de main, j'aurai aussi du travail... et je me connais, j'aurai vite fait de lancer TexShop pour finir un petit machin, puis de télécharger quelques articles pour les lire tranquilement, et puis hop la main sera dans l'engrenage du travail non stop. Ensuite, il y a que j'ai remarqué que l'écran du portable est nettement trop bas pour ma petite nuque, et que ça me fait donc super mal, à terme, de travailler avec la tête toujours un peu penchée. C'est douloureux et ça me déforme : à la base, ce n'est pas étudié pour travailler quotidiennement.


Si je choisis un fixe cela aura une conséquence directe évidente : il restera au labo. Ce qui aura pour avantages le fait que je ne ramènerai pas de travail à la maison, que je passerai beaucoup moins de temps sur mon ordinateur (et aussi que par conséquent j'en passerai plus à faire autre chose), et que j'aurai moins mal à la nuque. Par contre, cela signifiera d'une part que mon utilisation d'internet s'en trouvera réduite comme peau de chagrin (parce que la corollaire de "Je ne travaille qu'au bureau et pas la maison", c'est "Au bureau, je ne fais QUE travailler", et non pas visiter des blogs et des forums...), et puis d'autre part que quand je serai en déplacement, je n'aurai pas d'ordinateur.


Il y a aussi une solution intermédiaire. Je pourrais prendre le fixe parce que j'ai tout de même un vieil iBook à la maison. L'avantage c'est que je pourrais distinguer l'ordi professionnel (pour travailler et uniquement travailler) et l'ordi personnel (pour tout le reste et uniquement tout le reste). Mais là aussi il y a deux inconvénients : le premier, comme me l'a fait remarquer mon mari, c'est que j'aurai probablement vite fait d'installer TexShop dessus, comme ça mine de rien... et l'engrenage démoniaque risquera de reprendre le dessus sur ma volonté (de fer, mais le fer c'est mou). Le second, c'est que cet ordi date de Mathusalem et en a déjà vécu des vertes et des pas mûres plus qu'à son tour, ce qui implique, pour plein de raisons diverses, il serait illusoire d'envisager de l'emporter en déplacements. Donc il serait comme un fixe, mais en plus petit.


Il y a aussi que mon mari a lui-même un portable, dont je pourrais me servir de temps à autre, quand il est là (puisqu'il l'emporte pour travailler) et qu'il ne l'utilise pas. Mais celui-ci appartient également à l'un de mes anciens labos (décidément je les collectionne), et on ne l'a gardé qu'en sursis en attendant que quelqu'un en ait besoin. Il peut donc disparaître de la circulation du jour au lendemain. On se retrouverait alors avec l'unique iBook antique, portable-mais-non-déplaçable.


Bon. On a vécu bien longtemps sans portable, je pourrais continuer ainsi sans tous ces problèmes qui ne m'apparaissent que parce que j'ai expérimenté, depuis, les avantages du portable (dit-elle en se massant la nuque...). Et puis sans portable, l'un des avantages les plus considérables aussi c'est que je n'ai pas à le porter dans mon sac, exit les sacs à dos d'adolescente attardée qui pèsent vingt tonnes.


Je ne sais pas encore quoi choisir. Plus ça va, plus je me dis qu'un fixe serait bien. Mais j'ignore si la formule me plaira autant que ce que j'en imagine a priori, et sur ce coup-là je n'ai pas le droit à l'erreur : je ne pourrai pas changer d'ordi en cours d'année. Donc je réfléchis. Et il faut que je me décide au plus vite...

lundi 10 septembre 2007

L'art de la simplicité

J'ai acheté L'art de la simplicité, de Dominique Loreau, il y a quelques jours.



Ce n'était pas prémédité, je me baladais dans la librairie, et voilà qu'il est apparu à mon regard. Je l'ai pris en main, je l'ai observé, et je l'ai acheté. J'ai commencé à le lire hier soir, quelques pages. Une cinquantaine. Du coup ce matin, j'ai fait une liste (ahhhh, elle dit bien de faire des listes !). Une liste de choses désencombrables, avec une idée de comment procéder pour chaque type de chose. Tout y est passé, j'y vois bien plus clair que jusque là, même si ce n'est pas encore limpide, je rechigne un peu. C'est venu tout seul (tout simplement si j'ose dire). N'ayant pas passé la journée à la maison c'était tout ce que je pouvais faire, mais dès l'instant où je suis rentrée j'avais envie de m'y mettre. Sauf que je suis trop fatiguée. Alors je vais retourner à ma lecture.


Je ne regrette pas de m'être laissée tenter, après les nombreux extraits que j'avais lus ici et là.

dimanche 9 septembre 2007

Incroyable !!!!

Des vendangeurs !


Des vendangeurs !


Des vrais, des vendangeurs en chair et en os, qui sont en train de récolter une petite parcelle à côté de la maison !!!


Mais c'est génial ça !


J'ose pas aller les prendre en photo, j'ai peur de me prendre la honte... c'est bête de ma part, hein ?

En avance d'un jour

Demain je commencerai une nouvelle révolution. Non, je n'ai pas encore eu de nouvelle bouleversante ! Juste que demain, ça fera un an que je tiens ce blog. Et puis ben pas de chance, c'est aujourd'hui que j'ai envie d'en parler.


Il y a peu de temps j'ai déjà parlé, à la demande expresse de Meerkat, de ce que m'apportait ce blog en positif et en négatif. Donc je ne vais pas renouveler ma réponse qui ne date même pas d'un petit mois. Juste que je ne pensais pas que je "tiendrais le coup". Que j'arriverais à suivre le chemin aussi longtemps. Un an ça peut paraître trois fois rien à certains, et même à moi d'ailleurs dans d'autres contextes, mais un an de blogage, je ne m'en serais pas crue capable. C'est drôle.


Tiens d'ailleurs c'est d'autant plus drôle que je viens de relire un billet de mon premier jour (les précédents étant antidatés mais rappatriés ici après avoir été sauvagement virés d'ailleurs), et il se trouve que, coïncidence, c'est donc juste aujourd'hui l'ouverture de la chasse ici. Ça va pêter grave. Sauf que pour l'instant on bénéficie d'un petit répit : ils n'ont pas le droit de pénétrer dans les vignes avant quelques temps encore... pour cause de vendanges. Ouf.


Je vois aussi que le lendemain, je parlais de Rians. Ça aussi ça tombe bien, puisqu'aujourd'hui est le jour de leur grand vide-grenier, qui occupe tout le village, et que l'on attendait avec impatience. (Peut-être pour ça que je n'ai dormi que 2h cette nuit, tellement je piaffais ?)


Puis vint le début de la série des Sainte Victoire du matin (ici, ) et la première série de photos du blog, que j'affectionne particulièrement.



Alors on pourrait penser que j'ai réellement fait le tour... Là, j'attends avec impatience de pouvoir comparer mes balades herboristiques d'une année sur l'autre, pour suivre les évolutions. Et puis suivre les évolutions du reste aussi, ça compte, mais ce n'était pas voulu au départ. Il y a des choses se sont construites ici que je n'avais pas imaginées. Et c'est en grande partie à la lecture des blogs qui aujourd'hui font partie de mon entourage quotidien que tout ceci s'est construit peu à peu, que j'ai appris à bloguer, à ma façon et grâce aux autres.


Il est bientôt 7h, le jour est en train de se lever doucement. Peut-être que l'on va tâcher d'y aller tôt, question de trouver d'éventuelles bonnes affaires. Et ensuite on boira un café sur la place du village. Ce programme me plaît, j'ai hâte de perdre mon regard dans le sourire de mon mari, de le voir s'agiter devant les stands de vieux outils à la recherche désespérée du Fameux Tout Petit Rabot Arrondi dont il rêve tant. J'ai hâte d'aller et venir dans les rues pleines à craquer de choses, argumentant follement avec lui pour savoir si l'on prend telle chose ou telle autre, à combien l'on fait une offre, si c'est raisonnable (bien sûr que non !), et tiens on n'est pas encore passés là, on n'a qu'à aller voir et ensuite on repasse devant et on dit qu'on prend une décision d'ici là. Peut-être prendre des photos mais probablement pas, trop saisie moi-même par l'instant.


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PS : Je rajoute quelques stats, plus pour moi-même pour info, que parce que ça pourrait être difficilement être d'une quelconque autre utilité. En espérant pouvoir les comparer avec celles de l'année prochaine... Donc, depuis (presque) un an (plutôt, depuis que j'ai installé le compteur de statistiques), j'ai eu :


  • 17 452 visites, c'est-à-dire 126 par jour en moyenne. Cette semaine par exemple, j'en ai eu 882.
  • 33 385 pages vues, soit une moyenne de 221 par jour. Cette semaine par exemple, j'ai eu 1 550 pages vues.


Et parce que c'est toujours plus clair avec un petit dessin (où l'on voit clairement apparaître que parmi mes lecteurs, j'ai plus d'aoûtiens que de juillettistes) :



Les articles les plus lus sont les suivants :



/ Fin du message à caractère bassement statistique /