samedi 8 septembre 2007

Traduction instinctive, 4

Voilà la traduction (tant attendue, ne le niez pas) du texte proposé précédemment, donnée par Koldo :


Préjugés

Aussi affairé que le soleil qui fait mûrir les consciences
Transformant et modelant tout selon ses désirs.
S'appropriant les personnes
qui envoient des mots
qui ont besoin de mots
qui crient leur besoin d'amour.
Desarmer les mondes comme les vies,
ce ne sont pas des rêves qui se définissent d'un seul geste.


Un autre ? Toujours en basque, toujours tiré du même album :


Eraikitzen

Erran ez nuenaren gatik, hitzak lurperatu,
asmoak akatu, isiltasuna nere egin,
argia itzali, eta itxoiteari ekin nion.
Zalantzak gizakiak batzen ditu.
Ez daude egun osaturik ezta hitz perfekturik ere,
bizitza errepikatuak besterik ez daude.
Bost axola eguzkiak bere begiradaren norabidea erraietan gordetzea.
Bost axola zeruak laztandu besterik ezin dituen arrainekin amets egitea.
Bost axola amodioa haragikeria bilatzen duten bi gorputzen arteko
oiartzuna soilik izatea.
Bost axola guztia beti ere zure eskuek lainoak eraikitzen jarraitzen badute.
Dena aurreikusia dago, batzutan gustokoa suertatu arren.


A vous...

13 Commentaires :

Cécile a dit...

J'étais pas loin, avoue-le !! ;)

Allez, encore un !! S'te plaît !

Mimille a dit...

Cécile > Ben vas-y, il est juste au-dessus ! :-)

Anonyme a dit...

Errer même gratuitement dans un état tout doux
Quand l'amour presque abattu se noue près de l'aube.

Gracile silhouette, toi dont je ne connais plus le nom
Toi dont le regard m'avait tellement ému

Tu étais l'autre jeu de la vie, l'imperfection du temps
Le don pour la musique, de la chaleur échangée.

Perdre les axes des miroirs aériens et l'errance de l'envers
Perdre les axes des sourires béats sur nos lèvres agitées
Perdre les axes qui pulsent du sang de nos artères

Yeux fermés, la soie des rêveries
Perdre les axes qui nous relient aux mondes extérieurs
Écouter
Seulement écouter le rythme du cœur quand il étreint.

Anonyme a dit...

ERRANT DANS SA CUISINE

Errant, par une belle nuit, hirsute et peu vetu,
abattu par l'arnaque du prix de sa macine a laver noire, chargee de ses orgies,
niant qu'il �tait dans un tel etat d'abattement,
Il allait , claudiquant � la cuisine, pour parfaire la vaisselle.
Toujours errant et claudiquant, il tomba sur Kakwak
qui �tait en train de se tailler une tartine de beurre arrosee de sucre noir qui , lui , errait dans le jardin.
Lachant tout a coup sa tartine il s'agita sous la pluie
marchant pieds nus sur l'herbe fraiche.
Il glissa sur un colimacon et se foula
le tendon d'Achile.
Pauvre Kakwak, que tu es bete d'errer ainsi
sans laine abattue sur tes reins
Je te donne une dague
pour te battre
contre les demons de minuit...

Mimille a dit...

Obni, Coco > Super, super !
Halala j'adore ce jeu !
D'ailleurs du coup je remarque que moi-même je n'ai pas encore joué...

Anonyme a dit...

Obni : j'aime beaucoup, notamment "perdre les axes"

Coco : terrible

D'ailleurs du coup je remarque que moi-même je n'ai pas encore joué...
Méfie-toi, tu vas recevoir une traduc par mail et ton inspiration s'autodétruira dans les 30 secondes :þ

Mimille a dit...

Koldo > Houlala je suis vraiment en retard ! Mais je n'ai pas ouvert ton mail avec la traduc, donc je ne tricherai pas !

Sinon, je précise pour Coco au cas où : "terrible" c'est une critique positive, hein :-)

Spangle a dit...

Nuits courtes

Odette isolée
Ne t'en fais pas. Calée sur un gros pavé
Tu t'es assoupie au petit matin
des oeufs au lard, sel, huile, vinaigre
tu bats des cils
chaque nuit blanche
t'embellit

Spangle a dit...

Heu zut, j'm'ai trompé de poème à traduire. Comme je suis une pro des blogs, je sais pas trop quoi faire.

Spangle a dit...

Bon, celui-ci correspond bien au 4ème texte. Je ne sais pas comment mettre l'autre au bon endroit.

Isaac Louperdu

Il nous accueille comme des rois, Isaac Louperdu
(çui qui s'moque je le tue) thermos de café dans son engin,
De l'argile d'Italie, des fruits exotiques, un quignon.
Dans le chemin de terre les machines brinqueballent.
On peut douter qu'un tel sac d'os soit si hautement parfait,
Jusqu'à ce qu'on le constate par soi-même, on peut en douter.
Une hache d'acier sombre fichée dans un tronc de noyer
Averti le visiteur.
Une hache d'acier brillante à la main il nous accueille
Avec son habituel sourire d'araignée.
Une hache d'acier rouillée git sous le hangar, parmi
D'autres vieux outils.
Une hache d'acier immortelle brille dans son ciel aux nuages laineux
Clignant de l'oeil aux couteaux de cuisine.
Il n'a jamais su parler comme un Monsieur de la ville, mais pour nous autres, son nom est
Ami.

Mimille a dit...

Spangle > Excellent, excellent !!
Tiens, faudrait que je mette la traduction un de ces 4 d'ailleurs...

Otir a dit...

J'ai joué. J'avais simplement oublié de publier ma traduction, ce que je fais maintenant :

Eraikitzen
Le jugement faussé


Quand tu erres dans le brouillard, les yeux fermés sans lumière

une main se tend, et vient te sortir du néant

d'où tu es englué, c'est une chance sans coup.

Tu te dis allons y ce gars là est balaise

C'est une ossature ferme sur laquelle s'appuyer.

Une force irrésistible la meilleure qui soit et solide.

Les deux gaillards fermement campés n'errent pas sans splendeur.

Les deux hommes du pays sont les meilleurs te dis-tu en les voyant s'agiter.

Ces deux géants se dressent au-dessus des piètres agents
tous seuls sur le sol.

Ces deux guetteurs se battent sûrement pour une laine d'eskimo jamais entrevue.

De l'aurore jusqu'au soir, ils se battent et ne savent plus qui ils sont.

Mimille a dit...

Super, merci Otir !