Je trouve deux textes en parallèle ce matin. Le premier parle de jardins potagers urbains en Argentine. Le second (*) parle de la pénurie en eau causée par nos achats occidentaux de denrées produites en Afrique alors qu'elles n'auraient rien à faire traditionnellement.
Ça me fait penser à ce que j'ai pu lire ces dernières semaines dans Vacarme. Leur numéro du printemps était consacré à l'Amérique Latine. Il y avait plein de choses à lire et je ne saurais trop le conseiller.
Ça me fait penser aussi à ce fait, pas si compliqué, de consommer local. Ça n'est que le 7e point des dix conseils pour entrer dans la décroissance de Casseurs de pub, aussi étonnant que ça pusse paraître. Ça arrive loin après "jeter sa télé". Même si c'est mieux que rien, n'empêche que consommer local permet de remédier à pas mal de problèmes. Ne serait-ce que parce qu'on apprend par là à s'intéresser à comment sont fabriquées, élevées, conçues les choses que l'on consomme, chose que l'on ne peut pas faire pour ce qui vient de loin, même en y mettant la meilleure volonté du monde. Parce que ça nécessite donc de s'impliquer dans son environnement local, et que c'est un début parfait pour arriver au reste.
Je peine à comprendre comment on peut, dans un coin comme le mien, faire venir des tomates d'Espagne ou des choses comme ça.
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(*) C'est une traduction d'un article paru dans The Independent, mais qui est payant sur le site d'origine. A croire que l'indépendance a un prix...
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