vendredi 9 octobre 2009

Clichés parisiens

Un sac de conférence avec ces deux mots : Université et Total. Comme la station-service, oui.


Deux pieds qui remontent l'escalier du métro, l'un avec une chaussure à fin talon, l'autre nu.


Les vagues de gens qui montent et descendent du métro.


Quelle est la ligne de pousse manette ? J'ai vu une femme conduire un métro, j'ai tant pensé à elle.


Une bulle personnelle de protection urbaine que j'ai crevée sans le savoir, et que je ne sais plus comment reconstruire.


Un immeuble devant moi, quand je le regarde, c'est tous les mondes engloutis qui me reviennent.


Refuser une soirée parisienne, même si, si, et si. Non non, vraiment.


Je pense à tous les gens d'ici que j'aime et que je n'ai pas eu le temps de voir. Je pense à tous les gens d'ici que j'aime et que j'ai vus. Je pense à tous les gens d'ailleurs que j'ai vus ici, ou non. Je suis seule dans ma chambre d'hôtel en écoutant Madeleine Peyroux, il pleut, les voitures passent sans arrêt sur le boulevard en dessous, je vais sortir dîner avec des amis provençaux et suisses.


Demain, je rentre.

1 Commentaire :

Lise a dit...

Chère M'irza
Je suis très émue de retrouver l'accès à ton blog. Je serais heureuse qu'on soit à nouveau en contact.
Ma nouvelle adresse si ça te tente http://danslarosee.blogspot.com/

Je t'embrasse
Lise