jeudi 28 mai 2009

Protégez-moi de mes amis

Tu dis ça, mais tu ne tiendras jamais, ça va trop te manquer.
Et puis tu ferais quoi, hein ?
Mais non, faut pas lâcher, va y avoir plein de postes dans les années qui viennent.
Tu sais, Machin, il a eu son poste au bout de 4/5/6 ans...
Si tu lâches maintenant, tu es bien consciente que ça sera ex-trê-me-ment difficile de revenir dans la course ensuite, tu le sais, hein tu le sais ?
Non, c'est pas ça qu'il faut faire ; ce qu'il te faut, c'est des publis.
Et un postdoc à l'étranger. Y'avait Truc qui te proposait quelque chose, c'est une super fac, qu'est-ce que tu attends ?
T'aurais dû déménager, ça a été ta première erreur.
C'est sûr que si tu le prends comme ça, je veux / je veux pas, tu y arriveras jamais... il faut savoir ce que tu veux !
Mais non c'est pas si dur ! C'est juste qu'il y a beaucoup de bons candidats, c'est tout.
Et puis on sait jamais, regarde Bidule, elle a été recrutée alors que personne ne l'aurait imaginé.
On passe tous par des moments difficiles, mais ça va passer, faut garder courage.
Et puis regarde, tu enchaînes les postdocs, c'est tout de même super. Y'en a qui n'ont pas cette chance.
Et pourquoi tu tenterais pas le privé ?

...


Mes ennemis, je m'en occupe. Mais ça !

3 Commentaires :

Yves a dit...

C'est l'ours émoucheur de La Fontaine qui fracasse le crâne de l'amateur de jardins !
Il suffirait que nos ami-e-s apprennent à se taire, mais saurions-nous entendre le silence ?

isolde a dit...

Je suis triste pour toi, de voir que ce dans quoi tu avais investi n'a pas fonctionné.
Je n'ai pas de conseil à te donner, parce que tu as l'air de savoir que faire (sortir de là, un peu, prendre du recul).
Juste que je prierai pour que tu puisses discerner rapidement où tu es, où tu vas.

malie a dit...

Yves > Tout dépend de quel silence, il y en a tellement de possibles, autant que de mots sans doute. Le choix de l'un ou de l'autre et parmi eux, le choix encore, tout cela laisse un champs immense. Il y a toujours mille et une façons, et autant de personnes qui adoptent la leur, de façon.

(Bref, y'a de quoi trouver, quoi :-))

Et tu m'as fait découvrir une fable que je ne connaissais pas !

Isolde > Je pourrais presque faire la même réponse que ci-dessus en fait... je ne sais pas si je sais quoi faire, je ne sais pas si je choisirai la "bonne" chose parmi les possibles, tout ce que je sais c'est que je ne sais pas ce qui m'attend. Ni si j'aurai la force de tracer ce chemin que je prendrai. On verra bien...