Une bonne frayeur ces derniers jours. Ce week-end on a un peu baroudé, invités par ci par là, lundi et mardi j'ai fait mes 3h de trajet quotidien pour aller travailler, et puis mardi soir on est sortis avec un ami, on a bu un coup et dîné au restau... je ne sais pas très précisément ce qui a le plus joué là-dedans, mais le lendemain j'avais mal à l'utérus. Comme j'étais crevée, j'ai passé presque toute la journée à dormir, et puis en fin de journée, comme les douleurs ne passaient toujours pas, je suis allée marcher un peu. Ça s'est soulagé. Et puis c'est revenu pendant le trajet en voiture qui nous amenait chez nos amis, où l'on était invités le soir. En en discutant avec mon mari, il m'a conseillé de téléphoner à la sage-femme au cas où.
Et là, catastrophe : d'après ce que je lui raconte elle m'explique que ce sont des contractions, que ce n'est pas forcément grave mais que par contre c'est très sérieux, qu'il faut que je prenne du Spasfon et que je me coule un bain. Ne pouvant pas le faire puisque je ne suis pas chez moi, elle me conseille de passer à l'hôpital de la ville, qu'ils vérifieront ce qu'il se passe, et qu'au pire ils me garderont 48h sous perfusion de Spasfon. Panique, on file à l'hosto, je commence à être sérieusement terrorisée, je m'en veux à mort de ne pas avoir su détecter ça. Et pour couronner le tout à l'hôpital c'est du grand n'importe quoi. Les urgences maternité sont vides, alors on va jusqu'aux aux urgences normales, qui nous disent d'y retourner et de sonner à la porte. On sonne, on nous indique d'aller sur notre gauche (alors que dans l'entrée les urgences mat' sont indiquées à droite... à gauche c'est les urgences pédiatrie...), on entre dans la maternité (comme dans un moulin, on croise deux mecs un peu louches de je ne sais quel service qui se baladent alors qu'on passe devant des salles avec des couveuses...), on tombe sur une infirmière et on lui explique, elle nous répond que non non, il faut aller au service gynéco (c'est d'une logique imparable, bien sûr). On y va, on tombe sur une infirmière, qui nous explique tant bien que mal où est la salle des urgences gynéco, et nous annonce que l'obstétricien n'est pas disponible pour le moment parce qu'il en train de faire une césarienne... Bon. On va attendre devant la salle en question (franchement bien cachée), on attend on attend, toujours rien, j'angoisse à mort, ce qui n'arrange rien, je ne sais pas si je dois rester assise ou debout, je me sens toute contractée, je me retiens de pleurer tant bien que mal. Au bout d'un moment la dernière infirmière passe, nous voit et nous demande "Ben ? Il est toujours pas revenu ??
- Non.
- (...)
- Y'aurait pas moyen de voir quelqu'un d'autre ?
- Ben... qui donc ?
- Je sais pas moi, une sage femme par exemple.
- (l'air étonné) Ah non alors, les sages-femmes ne font pas ça !"
Bon bon. Je n'en peux plus, mon mari non plus, il sort rappeler à la sage-femme pour savoir ce qu'on doit faire, si l'on n'a pas une autre option que de rester là comme des cons dans cet endroit où je n'ai confiance en personne, je les vois déjà me faire toutes sortes d'examens inutiles et dangereux pour le bébé en me déclarant que c'est obligatoire, et finir par m'annoncer qu'on doit m'accoucher que ça sera mieux, et moi je n'ai pas confiance, je n'ai pas confiance, je veux rentrer à la maison, je repense au fait qu'initialement la SF m'avait juste dit de me plonger dans un bain, je veux rentrer chez moi et prendre un bain, et dormir contre mon chéri, à la maison, au calme, tranquilement, me reposer chez moi. La SF, apprenant que l'on n'a toujours pas été pris en charge est outrée, et nous conseille effectivement, si je me sens de rentrer (évidemment que je me sens ! Tout sauf continuer à attendre dans cet endroit infâme !), de le faire. Puis de me reposer absolument pendant 48h, sous Spasfon régulièrement, sans rien faire.
J'ai donc passé deux jours de repos complet, allongée à ne rien pouvoir faire de plus que me lever régulièrement pour aller faire pipi... parce que le bougre ne m'appuie pas moins sur la vessie pour autant. Hier les douleurs ont commencé à se calmer... pour être remplacées par des courbatures (ben oui, 48h à être contractés, les muscles, ça fait un sacré effort) et un mal de dos à m'empêcher de dormir. Et depuis cette nuit s'est ajouté à ça un mal aux fesses et aux épaules, qui deviennent elles-mêmes toutes tendues.
Je n'ose plus bouger, bien que j'aie moins mal, mais j'ai tellement peur que ça revienne. Je ne veux pas risquer d'accoucher maintenant, c'est vraiment beaucoup trop tôt ça serait l'horreur, mais en même temps c'est cette position couchée qui me fit si mal partout ailleurs, et puisle stress aussi, de ne pas sentir une réelle amélioration, que j'attendais plus rapide, plus franche. Là je n'ai plus vraiment mal (à part hier soir où j'ai eu une brève -mais intense- remontée), je crois que je n'ai plus de contractions (en tout cas rien de plus que les normales c'est-à-dire des légères de temps en temps), mais j'angoisse tellement que même les mouvements du bébé m'inquiètent, j'ai beau savoir que c'est lui ça me fait peur tout de même.
Et puis je voudrais que ça passe. Je ne veux pas non plus passer mes 5 prochains mois couchée, c'est l'horreur. Quand j'y pense, je sens bien à quels moments j'ai abusé, à quels moments je me suis forcée alors que je n'aurais pas dû, mais je n'ai tellement pas l'habitude que je ne m'en rends pas comtpe sur le coup. Déjà, je n'aurais pas dû faire tous ces kilomètres. Mais ça serait resté calme, je crois, si je n'avais pas reçu mardi une mauvaise nouvelle professionnelle. Une nouvelle qui m'a mis le moral complètement à zéro, qui m'a vraiment dégoûtée de continuer, qui m'a ôté tout espoir de trouver un travail pour l'an prochain. Et moi, parce que j'étais bloquée sur mon lieu de travail jusqu'au soir et parce que je ne voulais pas sombrer en larmes devant tout le monde (ni entendre des "Mais noooon... c'est pas si graaaave..."), j'ai pris sur moi. Même le soir j'ai dû en faire autant, parce qu'à peine rentrée du boulot on avait rendez-vous avec un ami et qu'on a passé la soirée à discuter de plein de choses passionnantes, mais pendant ce temps l'angoisse me dévorait de l'intérieur sans que je puisse l'extérioriser pour ne pas qu'elle s'installe. Ben c'était une belle connerie, puisque ça m'a tellement stressée, tellement tendue intérieurement, qu'évidemment cette tension s'est reportée sur l'utérus et les contractions ont commencé.
Et à présent je ne sais pas trop quoi faire pour bloquer ça. Relativiser ? Je veux bien, je ne demande que ça même, mais ce n'est vraiment pas simple de n'avoir absolument aucune idée de ce que pourra bien être ma vie d'ici à quelques mois. La seule chose dont je reste sûre, c'est mon mari, et c'est déjà pas si mal (en tout cas j'espère, parce que sinon...). A part ça, non seulement ma vie ma totalement changer parce que je vais être maman (enfin... si je ne gâche pas tout avec mon stress d'ici là), mais en plus je ne sais pas ce que je ferai ni où je serai. C'est vraiment pas facile de ne pas pouvoir du tout me projeter, de ne pas avoir la moindre idée, juste petit à petit de barrer des possibles, et qu'il en reste de moins en moins dans la liste, à part la dernière ligne : "Autre".
Ce matin je me disais que j'allais tenter de faire un billet positif avec tout ça. Ben c'est pas facile. C'est d'ailleurs sans trop de doutes pour ça que je ne suis toujours pas remise sur pieds. Il faut que j'accepte ça et que j'arrête de me cramponner à... à je ne sais quoi, à tout ce qui me retient. C'était quoi qui était mieux dans ma situation de l'an dernier par rapport à celle de cette année, hein ? Qu'est-ce que je pourrais bien regretter ? On se l'demande.
Pour fêter ça, je ferais volontiers ma petite sieste de 10h30... sauf que j'ai trop mal au dos :-/
22 Commentaires :
Bonjour au mois de mai!
ouf! tu ne m'avais pas dit tout cela ! quelle experience tu viens de vivre! mais c'est passe, maintenant respire ( n'oublie pas de respirer. ton petit bout de chou en a autant besoin que toi) la , il se rappelle a toi et te dit:" cool, maman, cool! "tu vas voir cela va aller! respire ; pleure si tu veux mais respire laisse toi aller , la seule chose importante c'est toi et ton bebe ( et ton mari biensur!) le reste va suivre son cours! de toutes fa�ons cette annee
tu ne peux rien faire d'autre que tu n'as deja fait alors, laisse-tioi porter par ton mari , par ceux qui t'aiment, ( pas les autres), par les bercements de ton bebe, et pense � toi , c'est tout! tu te fous du reste pour le moment! d'accord? il y aura toujours une bonne fee qui va guider tes pas, tu le sais tr�s bien , cela a toujours marche , toujours , alors confiance ! et gros gros gros bisous, tu sais ce qui t'arrive il parait que c'est assez courant! et du moment qu'il n'y a pas d'autres signes ce n'est pas si grave que cela , ne te mets pas des id�es noires en tete, cela va tr�s bien se passer maintenant que tu as vecu cette petite alerte! d'accord, simplement repose-toi pour le moment et sois attentive ... a toi-meme! gros bisous encore je pense tr�s fort a toi!
J'ai aussi eu des contractions assez importantes vers le troisième quatrième mois avec spasfon et retour au calme (sans arrêter le boulot mais plus de soirée trop fatiguante)et mon bébé est arrivé à l'heure.
Pour ce qui est du boulot, je ne connais pas assez ton secteur, mais je crois que Coco a raison de dire qu'il est inutile de faire trop de plan sur la comète. Pour l'instant, repose-toi,détend-toi et profite du soleil.
Quelle frayeur ! Tu dois absolument te reposer, le corps et l'esprit !
"Je veux bien, je ne demande que ça même, mais ce n'est vraiment pas simple de n'avoir absolument aucune idée de ce que pourra bien être ma vie d'ici à quelques mois."
C'est vraiment pas facile de ne pas pouvoir du tout me projeter, de ne pas avoir la moindre idée, juste petit à petit de barrer des possibles, et qu'il en reste de moins en moins dans la liste, à part la dernière ligne : "Autre<".
Moi je sais ce que sera ta vie d'ici à quelques mois : tu seras une maman. Quoi qu'il se passe par ailleurs dans ta vie professionnelle, ou ton absence de vie professionnelle, c'est ce que tu seras. Et cela, à vie. L'îlot de permanence dans l'incertitude qui t'entoure. Le "projet" qui va t'occuper la prochaine année, c'est bâtir de la vie, construire de la permanence. Le reste, après tout...
Bonjour
J'avais laissé un commentaire un jour sur ton site car je trouvais qu'on avait des points communs : même boulot, mêmes concours dans les mêmes sections... donc même stress pour notre avenir professionnel... enceinte pour la première fois cette année... et maintenant je découvre que tu as aussi 3h de route par jour pour aller à ton boulot (moi c'est idem, 3h de voiture, si ça roule bien...). Donc je suis obligée de laisser à nouveau un message ;-)
Ce qui t'est arrivé je l'ai connu aussi... l'accumulation de stress et de fatigue que ton corps ne peut plus gérer (en tout cas qu'il gère moins bien qu'avant) et qui se traduit en signaux de détresse et d'avertissement : les contractions !!! Cet avertissement est à prendre au sérieux : il te dit qu'il faut lever le pied !!! Si tu écoutes ton corps, tu verras que tout reviendra vite dans l'ordre.
Mes conseils seraient donc les suivants : 1) te reposer (le corps et l'esprit), 2) diminuer les trajets en voiture (de toute façon, si tu es comme moi, tu n'auras pas trop le choix car tu auras des contractions après tes heures de route donc tu devras réduire drastiquement tes allers-retours), 3) calmer le jeu au niveau professionnel (ce qui est essentiel en ce moment c'est toi et ta petite famille en devenir... comme on vient de me le faire comprendre, ma carrière peut attendre 3-4 mois, mais pas mon bébé... et ne t'inquiète pas, je suis sûre que tous tes collègues, directeurs... seront très compréhensifs.)
Tes priorités sont en train de changer en ce moment, ne l'oublie pas. Et si par exemple tu n'as pas autant de papiers publiés à la fin de l'année que ce que tu avais prévu initialement, et bien tant pis. Et si tu n'as pas de poste assuré l'année prochaine, tant pis, tu retomberas toujours sur tes pieds et tu te donneras à fond pour l'avoir l'année suivante (tout ce que je dis là, je le mets aussi un peu pour me le rappeler à moi même... je viens juste de prendre conscience de tout ça...)
N'oublie pas que tu es en train de vivre un moment magique, une expérience unique. Profites-en le plus possible et oui, essaie de relativiser pour le reste. Je suis sûre que tout se passera bien.
A un de ces jours peut-être...
Bonjour,
Quels moments difficiles tu as vécus ces derniers jours...Je suis sûre que de prendre conscience comme tu l'as fait de l'origine est déjà un pas important.
As-tu un ostéo fiable à proximité, ou un acupuncteur, qui pourraient aider ton corps à retrouver un équilibre , au moins dormir sans avoir mal ?
Penses aussi au yoga. Respirer profondément en te concentrant sur ton bébé, en ressentant tout l'amour que toi et ton ami lui portez, devrait t'aider.
Je t'embrasse
Comme j'ai moi aussi facilement tendance à paniquer et me faire du soucis pour mon future et qu'en plus je n'ai jamais été enceinte, je ne peux te donner aucun conseil. Dans ces moments très difficiles, tout ce que je fais c'est d'essayer d'organiser les événements de ma vie par ordre d'importance et je me concentre seulement sur le plus important, parce que tout le reste dépend de comment je gère cette chose plus importante que tout, donc ça ne sert à rien d'y penser. Enfin, j'essaye :)
Je pense bien fort à toi et je croise les doigts et toutes les griffes des coquines pour que tout se passe le mieux possible pour toi! Bon courage!
Ton bébé d'abord, et après s'ils sont trop cruche pour comprendre ton importance, viens de ce coté de la mare aux canards, on a besoin ici de gens comme toi. Fait chaud l'été, mais l'hiver est magnifique.
Bonjour !
Je tombe sur votre blog par hasard. je suis une "vieille" maman de 5 enfants qui a toujours travaillé...et je suis resté couchée une moyenne de 5 mois par enfant.
Votre post m'a touché car j'ai retrouvé les sentiments qui ont été les miens au début...Il ne s'agit pas de "prendre" sur soi. c'est tout simplement impossible et c'est dangereux.
Pour le bébé et pour vous.
On se sent désarmée, parce qu'on n'imaginait pas qu'une grossesse puisse ne pas être une source d'émerveillement. (Pour l'un d'entre eux, j'ai passé 4 mois à l'hôpital accrochée à une perfusion avec toilette dans une bassine etc)Dites-vous qu'une grossesse ce n'est que quelques mois ( en revanche un bébé grand prématuré ce peut être une vie entière abimée); mettez-vous entre parenthèses, essayez d'organiser votre travail à domicile et prenez ce temps qui vous est donné de solitude, de calme comme quelque chose d'unique qui vous est donnée.
essayez surtout de limiter les déplacements en voiture; le train est nettement préférable quand c'est possible.
N'attendez pas la douleur pour réagir; il y a contraction dès que le ventre durcit.
Et surtout ne culpabilisez en rien; c'est un fait de société liée aux conditions de vie et surtout aux déplacements; les femmes accouchent de plus en plus tôt et la prématurité se banalise.
Ceci dit, cela peut aussi être juste une alerte et ne pas se renouveler en cours de grossesse.
Voilà, c'était juste un petit signe de solidarité féminine!
Bon courage et belle vie au bébé.
Bien amicalement.
Comment dire... Bon allez je vais te parler de nous... de la bergerie. Bergère et Mouton les parents. Moi peut être thésarde à l'automne, et postdoc jusqu'en 2010... A mon age, avec mes trous dans le CV, un CDI en recherche on peut oublier. Lui depuis 1999 de CDD en CDD... Fin octobre son dernier contrat se termine et 1 année d'homme au foyer... Nous ne savons pas ce que sera demain professionnellement parlant. Choupinou 3ans bientôt, et la grenouille bientôt parmi nous... Quelle irresponsabilité de construire une famille alors que nous avons en point de mire que du temporaire? Le stress je le gère enfin. Je regarde ma fille s'épanouir et je me dis qu'il n'y a rien qui puisse me rendre plus fière. Un papier publié, une expérience qui marche, une invitation à une conf, un compliment d'un ponte, ça fait du bien... 5 minutes... et c'est tout... Cela semblera cliché, mais le fait de devenir parent c'est réellement un bouleversement magique. C'est dur, mais le bonheur qui en découle est incomparable. Ce bonheur n'est pas 24h sur 24h. Mais ces moments sont intenses... Tu as décidé de devenir maman. Alors pour le moment tu mets de cote les problèmes professionnels... Si je te jure que c'est possible... Tu vas chez un gyneco si les contractions continues, et si c'est nécessaire ton congé maternité commencera plus tôt, et pas la peine de culpabiliser. Rien ne t'empêchera de finir des papiers en cours, de travailler a la maison sur des futurs projets. Mais tu supprimes les fatigues physiques.
Et puis un truc, piscine. Pour choupinou j'allais à la piscine plusieurs matin par semaine. C'est réellement relaxant, cela détent les muscles, cela te vide la tête... Avec un peu de chance tu as une piscine ouverte, tu en profites pour te prendre quelques rayons de soleil et ta journée sera zen...
Bisous
Je n'ai pas eu encore l'occasion de te féliciter pour ta grossesse donc je le fais.
Ca cogite beaucoup en ce moment mais je suis sûre que tout va s'arranger... Repose-toi bien et surtout profite!
Bisous
tu te rends compte de la chance que tu as d'avoir de tels copins ou copines sur un blog comme celui la! merveilleux, non ? et tout le monde se rejoint en gros! alors , repos, piscine (ou bain), zen, yoga,... respire pour toi et ton bout'd"chou et, si tu peux, fais un petit tour dans la nature si belle apres la pluie! et "de ta hauteur" ( sans te pencher), fais nous quelques belles photos! d'accord?
Tout pareil que Bergère.
Piscine, génial, on ne sent pas la lourdeur, ca masse, bébé est en général ravi. j'ai accouché 12 heures après ma dernière séances palmes-masque-tuba ;)
Repose toi et surtout ne chercher pas à te projeter....parce que ca ne sert a rien:
1) tu ne sais pas comment tu vas réagir à la naissance de bébé. J'avais décidé de prendre un congé parental de 6 mois dès avant la naissance, mais plutot pour "apprivoiser la bete" et pour finir ma thèse que parce que mes tripes parlaient. Je la laisse demain pour quelques jours pour la première fois pour partir en colloque à Prague, et la je peux dire que mes tripes parlent, elles sont vrillées et ca me fait mal. Alors le non-poste de cette année, je ne le regrette pas
2) ca va pas te remonter le moral, mais l'absence de perspective elle est là et pour tous les jeunes chercheurs non pistonnés de toute façon. Ca n'améliore vraiment pas les choses de choisir la maternité "si tot" (!!!!). J'ai eu aucune contraction avant la naissance, j'ai fait ma derniere conf aux US enceinte de 7 mois, renvoyé mon premier papier 3 semaines après l'accouchement, décroché deux confs et une bourse pour le printemps, et malgré tout ca, tous ces hommes trouvent le moyen de dire que j'assiste plus aux seminaires et que c'est un scandale. Et je ne suis pas prete a ne voir le chitg qu'une demi heure avant le coucher le soir, donc pour les ATER l'année prochaine, ben j'ai déposé un dossier dans deux facs ou personne ne me connait...tu imagines les perspectives d'emploi pour l'an prochain.
Mais je m'en fout bien plus que je n'aurais su l'imaginer avant la naissance. Non que j'ai brutalement décidé de devenir mère au foyer, hein, comme Bergere je continue a en vouloir, mais bon, il y a un ordre clairement établi dans ma tête. Ma passion pour la recherche est toujours la, mais je suis moins crispée dessus. Et puis je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais je sais avec qui...et j'ai pleins d'amis qui errent de postdoc en CDD sans plus de perspective que moi, mais sans sourire bavouillant qui les attend a la maison le soir....
Alors pas de bile, hein, l'année prochaine c'est dans 'achement longtemps. Repose toi, prend soin du bébé, et fais confiance.
Coucou Mirza,
Je suis une grande stressée (et en thèse encore:-) et toutes mes amies sont enceintes ou ont déjà des enfants actuellement... Du coup, j'ai moi aussi envie de te dire de te reposer, puis de prendre un bon bouquin et penser à toi!:-)
Pour le bouquin, si tu ne l'a pas déjà lu, tu as obligation de lire "Plaidoyer pour le Bonheur", de Mathieu Ricard. Tu veras, ce sera une poste piste de repos pour l'esprit et le tempérament stressé...
Allez, courage la puce!;-)
Je compatis, j'ai passé presque toute ma grossesse allongée pour les mêmes raisons, ce qui m'a régulièrement déclenché des sciatiques par exemple.. mais tu vois, je dois accoucher dans 10 jours, le petit est toujours bien accroché. C'est une alerte que tu dois écouter, mais tout se passera bien j'en suis sûre !
Oui, prends beaucoup de bain, fais toi masser le dos par ton mari ; si tu peux éviter la voiture, ce serait mieux mais j'ai cru comprendre que ton travail était loin.. hésite pas à demander un arrêt maladie.
Mes premières contractions ont été également très rudes et douloureuses, ensuite ça s'est tassé en "contractions continuelles" mais qui n'empêchent pas de bouger si on le fait raisonnablement. Pour ton dos, un ostéopathe peut aider magnifiquement.
Dans tous les cas.. déculpabilise. Tu stresses pour ton bébé et c'est normal, tu as compris d'où étaient venues les contractions et c'est ça, qui est important : comprendre et faire en fonction.
A ta prochaine visite gynéco ils vérifieront que les contractions en question n'ont pas fait bouger ton col, et tu seras pleinement rassurée :)
Beaucoup de courage pour toi, je t'envoie tout plein de pensées, prend bien soin de toi
oui, prends bien soin de toi et... n'oublies pas de me donner des derni�res nouvelles...bisous
Je vois que tous le monde t'a donné de jolie mot, alors je vais juste te faire de grosses bises, si je pouvais je te serrerais fort dans mes bras, et je te dirais, "respire et pleure si tu en as besoin". Laisse tous cela sortir, demain est un autre jour.
Bizz
Envie de te dire d'oublier le boulot, de te concentrer sur ta "double vie" du moment... Pas facile à mettre en oeuvre, je sais bien !! Mais tu es à l'écoute de toi-même, c'est ce qui compte et qui t'y fera parvenir. Gros bisous...
histoire de rassurer tout le monde: ... LES DERNI�RES NOUVELLES SONT TR�S BONNES"
alors , raconte-nous ! s'te plait!
Il y quelques décennies, mon épouse enceinte a vécu ce genre de problémes; de plus c'était le temps du Distilbéne.Depuis la vie est passée, avec beaucoup de joies et de soucis comme tous les parents.
Et puis, début Avril, nous avons eu la joie d'aller rendre visite à notre arrière petite fille..en conduisant doucement sans secousses...!comme j'en ai toujours conservé l'habitude depuis cette période d'attente exaltante mais toujours un peu aventureuse des naissances.Les commentaires précédents vont tous dans le même sens: se reposer, penser à soi et surtout rester optimiste. Amicalement.
Je m'aperçois que, contrairement à ce que je croyais, je n'ai pas laissé une trace ici ... Merci à ta maman de nous apprendre que les nouvelles sont bonnes. Je t'embrasse (si je peux !)
ah! les mamans !... n'est-ce pas pour cela qu'on les fete! ?
Tous > Merci beaucoup pour vos messages qui m'ont fait chaud au coeur.
Bergère > Je relis ton commentaire, et pfffiou... je t'admire, je vous admire toi et Mr Mouton. C'est vrai que choisir d'être parent aide pas mal à décrocher du boulot, de ce genre de boulot dans lequel sinon on a vite fait de sombrer si l'on n'y prête pas attention. Et ça apprend à relativiser, non seulement le temps, l'énergie consacrés au travail, mais aussi tout simplement la place du travail dans la vie, l'importance des objectifs professionnels dans la vie, dans la vie de famille. Waou, merci beaucoup, ça m'a fait du bien de te lire sur le coup, ça me fait encore du bien aujourd'hui.
Mowgli > Je compâtis, c'est vrai que moi aussi j'ai vécu des situations similaires, enfin... je suis en plein dedans !! Et je te souhaite bonne chance pour tes candidatures, si ça marche ça sera toujours ça de pris.
Et puis encore merci à tous, vraiment.
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