Les chercheurs bloquent le CA du CNRS.
On refuse de donner la nourriture périmée des supermarchés à ses frères affamés de peur de perdre sa place.
Esbjörn Svensson est mort.
Le Sénat rejette l'amendement sur les langues régionales.
Quelle belle journée.
jeudi 19 juin 2008
(Là) où va le monde
Ecrit par malie à 10:35
— Catégories : Ailleurs
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5 Commentaires :
Oui mais... les cigales chantent aujourd'hui, non?
Ces derniers jours, j'ai l'impression que notre société n'est qu'une grande farce...
Je veux me réincarner en cigale !
Heureusement maintenant on aura le droit de travailler 60 heures par semaine... merci l'europe ;)
Oh! Oh! les jeunes...comme tous les "monuments historiques", j'ai connu des journées et des nuits avec des bombes qui nous tombaient dessus..Ca s'est arrangé depuis. Ca s'arrangera j'en suis sûr..On a le devoir de rester optimiste pour les petits qui vont naitre bientôt, avec le chant des cigales.
Mema > Aujourd'hui oui (parce que je ne trouve que maintenant le force de répondre), mais ce jour-là, pas encore. Comme tu avais raison, et comme elles ont tout changé !
Caco > Tu aurais encore été chrysalide souterraine, dans ce cas (ou alors, peut-être déjà sortie, vers chez Mema ;-))
Valérie de Haute Savoie > Oh que oui, j'en ai passé dans ma liste !! C'était juste les quelques-unes qui m'étaient arrivées dans les 5 minutes précédentes.
Remarque, pour surtout ne pas avoir le temps de voir dans quel monde on vit, travailler au moins 60 heures devient impératif...
Jean-Pierre > Il est vrai que je n'ai pas connu les bombes, c'est certain.
Cela dit je ne pense pas que les guerres sans bombes, les guerres du quotidien, celles qui se passent sans le traumatisme direct, immédiat, sans la violence évidente qui frappe soit forcément moins grave. Evidemment cela n'a rien à voir avec la mort accidentelle d'un pianiste. Par contre avec l'amendement sur les langues régionales ou les 60h de travail par semaine... et surtout, avec ces employés de supermarchés qui ont tellement la peur au ventre qu'ils préfèrent laisser mourir de faim des gens juste devant eux plutôt que de les aider en risquant de perdre leur travail.
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