Premier jour de boulot.
Du plastique, des néons, des barreaux aux fenêtres. Le ronron incessant des divers circuits électriques.
La voiture hyper classe d'un collègue, avec un bidule qui fait parler son téléphone portable dans ses hauts-parleurs sans même qu'il ait branché la bête : il le détecte dans la poche de sa veste. Brrrr :-/
Un ami, ouf, un seul présent aujourd'hui, un vrai, quelqu'un de sain avec un très très grand sourire et plein de vie. De vraie vie — enfin ce qu'il en reste à force de bosser dans un bureau — au moins il sait qu'il exsite un monde au dehors. Ouf ça fait du bien.
Pas mal de gens qui n'étaient pas au courant, je pensais que la nouvelle se serait un peu plus répandue, je ne m'étais pas du tout préparée à devoir répondre plusieurs fois aux "Félicitations" et autres "Alors c'est une fille ou un garçon ?". J'ai été con, j'aurais dû le deviner. Mais je tiens le coup, pour l'instant du moins.
L'écran qui m'absorbe, je fais des sessions de 2h sans décrocher de l'ordi, c'est étrange. Mal au dos, plus l'habitude de rester assise comme ça (et comme j'ai encore pa pris le temps de faire mes BD ces derniers jours j'ai les douleurs qui me reprennent — comme par hasard ;-)).
Possiblité de boire plein de cafés mais même pas envie. Même plus envie.
Envie de tenter de travailler mais je ne sais vraiment que faire, par quel bout prendre tout ça, par quoi commencer. Alors j'ai d'abord récupéré les quelques 7 mois de mails que je n'avais pas chargés ici, ça a pris plus de 5h à mon mailer pour tout rappatrier. Et j'ai trié, trié, trié. Ça, c'est fait. C'est propre et rangé.
On m'avait d'abord dit que mon ordi avait disparu et que ma place était récupérée. Puis il y a quelques jours on m'a dit que finalement non, l'ordi était toujours à la même place et m'attendait sagement puisque son occupant à titre doctoral est à Paris jusqu'au mois de mai. En arrivant j'ai remarqué que même l'email de choses urgentes à faire que j'avais collé sur le coin de l'écran n'avait pas bougé.
Et tant d'autres petites choses insignifiantes et significatives aussi...
18h. Je rentre.
7 Commentaires :
Je t'enverrai bien mon sourire...mon teint est un peu cireux et mes cernes bien bleues en ce moment, mais j'ai le sourire large et sain.
Et t'as raison, le café c'est dégueu, surtout celui du labo ;)
J'aurai adoré être là pour t'accueillir avec un grand sourire moi aussi ... au lieu de quoi je suis allée "dans une université du bout du monde dans une région inconnue et sans amis, au sein d'une équipe que je ne connais pas ou si peu". Certes ça fait peur au début, mais c'est tellement enrichissant. en tous cas je pense très fort à toi !
Que tout cela paraît soudain vide de sens...
classer 7 mois de emails en 5 heures: chapeau. demain faudra y repondre, courage...
mowglinomade > Bah il est pas si mauvais que ça le café dans ce labo, il y a une vraie cafetière de compet' avec du café bio ! Alors de ce côté j'ai vraiment pas à me plaindre (en fait, des autres non plus, juste que ça fait tout bizarre d'être dans un bureau)
Dr Koala > Si tu savais comme j'ai pensé à toi toute la journée ! Tu m'as manqué, je te dis pas. C'est tout triste quand tu n'es pas là :-(
Mais bon, juste après avoir posté ce billet je me suis rendue compte qu'ils m'ont collé un linguiste juste en face de moi, alors c'est chouette, on a parlé pendant un bon moment, ça va me faire du bien ;-) (même s'il semble un peu... comment dire... un peu linguiste, disons, quoi ;-))
ddc > Je ne te le fais pas dire.
...
Mais non, faut pas le dire !!!
;-)
Dr Mouton > Ah non pas classés en 5h : juste récupérés du serveur en 5h ! Non ensuite j'ai dû tout classer. Mais j'avais déjà répondu au plus pressé de la maison. Là j'ai commencé à attaquer les trucs qui acceptaient du retard... ben y'en a !
Et tes chevaux ? Contents de te retrouver le soir ;)
Valérie de Haute Savoie > Je suis partie du labo à 18h, arrivée à la maison vers 19h30 ; il était bien trop tard pour aller voir les chevaux malheureusement :-/
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