dimanche 18 mars 2007

Le tour du jardin, 5

Encore une nouvelle semaine de passée, où le jardin change de visage à la vitesse du cheval au galop dans la baie du mont Saint Michel.


Le poirier sauvage a les bourgeons qui s'ouvrent.



Une fumeterre officinale (Fumaria officinalis). Alors là, je suis super contente d'en avoir trouvée une à côté de la maison parce que je n'en avais pas vu l'an dernier. Faut dire, elle est toute petite. Mais c'est tellement joli ! Et puis c'est peut-être normal vu que c'est censé se développer à partir d'avril.



Accessoirement c'est également utile, la fumeterre:


Pharmacopée
  • Partie utilisée : sommités fleuries

  • Mode d'emploi : décoction, infusion.

Comme l'indique le nom les propriétés médicinales de la fumeterre sont connues depuis longtemps. Elle permet l'élimination des toxines, étant à la fois cholagogue, diurétique et dépurative. Elle est également apéritive et tonique.
En utilisation externe, la fumeterre permet de soigner les dartres et l'eczéma.

L'une des plantes que l'on appelle indifféremment "genêt" (ou bien argelas), mais qui est en réalité un calycotome. Durant les hivers plus classiques que cette année, en février ils couvrent toute la jupe du Cengle de leur jaune vif que l'on peut embrasser de loin dans le vallée.



Ça, c'est la grosse déception de la semaine : je m'en doutais un peu en observant le bouton, mais ma jonquille, elle est complètement tchernobyl. Bon c'est pas si grave, elle est belle quand-même mais... à sa façon.



Une abeille goulue sur le prunier. On les entend s'agiter dans l'arbre du fond du jardin tellement elles sont nombreuses à s'y affairer, c'est chouette.



Dans le prunier il n'y a pas que des abeilles, des papillons et des gros bourdons. Il y a aussi quelques coccinnelles. En tout cas il y en a au moins une, et je l'ai vue !



Je ne sais pas les identifier mais j'ai bien peur qu'elle ne soit pas un si bon présage que ça : espérons qu'il ne s'agisse pas d'une coccinnelle asiatique ! Sinon je pencherais peut-être pour une Hippodamia, variegata ou convergens.



Une attaque en règle.



Côté jardin, ça pousse (enfin !).



Du neuf avec du vieux : un fenouil,



une laitue sauvage,



et un... genre de ronce?



Le peuplier, au fond du jardin, nous expose sa débauche de chatons rouges. C'est vraiment étrange comme arbre.




Pour finir, cette dame d'onze heures (Ornithogalum umbellatum, la star of Betlehem des fleurs de Bach), en train de découvrir ses boutons, cachée au pied d'un pin au milieu des muscaris.



4 Commentaires :

Anonyme a dit...

Ta joncquille, je la trouve belle à tomber, moi :)
Caco, sous le charme depuis la première photo !

Mimille a dit...

C'est que j'en ai fait une saga, de cette hisotire de jonquille.

En tout cas y'a un truc qu'on peut pas lui reprocher, c'est d'être conformiste ;-)

Non non, moi aussi je l'aime bien, en plus il y a deux touffes et c'est la seule qui a fleuri, alors quand-même elle a du mérite.

Anonyme a dit...

Justement, je m'interrogeais sur un arbre fleuri en cévennes ce weekend, et au vu de ta photo, au moins je sais que c'est un poirier.

Merci beaucoup! Merci pour ces belles balades, tu as beaucoup de chance... Je vais écrire un article aujourd'hui qui te montrera à quel point je le pense aujourd'hui

Mimille a dit...

Aaaah ! Ben je suis bien contente que ça puisse servir, tiens :-)