Le tour du jardin, 3

L'épisode hebdomadaire de "Le printemps est arrivé sors de ta maison" ;-)

J'aime beaucoup prendre des photos de près des fleurs de romarin ; ça tombe bien, ils sont tous fleuris autour de la maison, en bordure de la pinède le long des vignes et du chemin. Il y en a des bleus, des blancs, des violets, et même quelques roses.

Revoilà ma copine la scolopendre : mon mari a continué à dégager le coin où je l'avais trouvée la première fois, et sans le faire exprès (si si, juré) lui a mis un coup de râteau. J'en ai profité pour lui refaire une petite séance photo (oui c'est cruel, mais finalement du coup j'avais un peu moins peur), après tout elle a dû s'y habituer depuis (quoi qu'elle n'était pas tout à fait coopérative non plus puisqu'elle tentais quand-même de piquer l'objectif). Elle a vraiment des couleurs incroyables, avec ses antennes bleues. Si je ne m'abuse, la partie arrière c'est celle au premier plan (malheureusement floue...), et c'est par là qu'elle pique. D'ailleurs mon mari s'est fait piquer par un tout petit exemplaire de la même chose ce matin, qui lui a grimpé sur le gant et piqué le bras à nu, et maintenant il a le bras tout rouge et tout enflé.

Ce n'est pas d'une grande originalité paraît-il ces jours-ci, oui mais ma jonquille (la seule, et ensauvagée d'ailleurs, que j'avais découverte il y a quelques semaines en ramassant des feuilles sous les chênes blancs) n'a pas encore fleuri mais on commence à en deviner les pétales qui bientôt s'étireront à l'air libre.

Le prunier commence à se couvrir de fleurs...

... et les feuilles ne tarderont plus.

Il fait maintenant de la concurrence à l'amandier, qui lui a perdu un bon nombre de fleurs lors du gros coup de mistral de ce week-end. Du coup, les butineurs divers se sont déplacés, et se baladent dans le jardin les pattes remplies de pollen.

Derrière la maison il y a un coin ensoleillé juste ce qu'il faut, où la nature est laissée tranquille, et où il y a assez d'eau en profondeur pour que le sol soit toujours humide juste ce qu'il faut. La flore s'y développe et forme une tache dense vert vif qui détonne au milieu du reste. Là-dedans, les plantes sont comme classées par genre. Ici un chardon marie, choisi parmi un groupe de ses semblables.

Là un autre chardon, dont je ne connais pas le petit nom. Celui-ci par contre, est nettement plus petit que le précédent, et vu la taille des boutons je ne m'amuserais pas à essayer de les ramasser pour en manger !

Une jungle d'ombellifères... mais je suis nulle en ombellifères, je ne sais pas bien les reconnaître (à part la cigüe quand elle est fleurie - d'aucuns pourraient dire que c'est le principal !).

Une extrémité de garance voyageuse, elle aussi piquée dans une forêt des mêmes.

Une rosette qui donne l'eau à la bouche... mais elle est déjà trop développée, elle serait trop amère, alors on la laisse pousser tranquille (elle a eu chaud).

Les plantains ne sont pas en reste, et commencent à se développer sérieusement.