dimanche 15 juillet 2007

Adrénaline

Ça fait quelques temps maintenant que je répète souvent que je n'arrive pas à me remettre aux trucs de la vie de la maison (ménage, pain, cuisine, etc.), à entreprendre et à continuer des activités personnelles de pur plaisir (yoga notamment, mais aussi dessin et compagnie), et surtout, surtout, à dormir correctement (pas moyen de trouver le sommeil, cauchemars qui me réveillent en sursaut, aucune sensation d'être reposée).


J'en parlais avec mon acuponctrice que j'ai revue cette semaine, et je lui disais que quand-même, ça fait plus d'un mois que je suis +/- en vacances ou tout au moins en repos par rapport à mon rythme habituel, et elle me répondait que ça n'était pas étonnant vu depuis combien d'années je n'avais pas complètement décompressé, et que mes deux mois de vacances c'était un strict minimum pour commencer à me reposer vraiment.


J'ai calculé vite fait : ça fait 7 ans en fait. Il y a eu mes 4 ans de thèse + cette année d'Ater nomade ; avant c'était l'année de mon DEA, entre les deux j'avais passé l'été à faire un petit contrat dans mon labo ; et l'année précédente c'était mon année de maîtrise, que j'avais finie de rédiger quelques semaines avant de commencer le DEA. (Et à bien y réfléchir, même depuis mon DEUG je n'ai jamais vraiment arrêté de travailler...) Pendant ces 7 (à 10) ans j'ai bien pris quelques vacances, mais qui avaient plus la forme de quelques jours de congés qui ressemblaient à s'y méprendre à ce que je ressens aujourd'hui : je passais une petite semaine à ne pas dormir, à ne rien arriver à faire, à m'en vouloir parce que je ne reprenais pas pied. L'été dernier on a pris une semaine de vacances où l'on est partis dans le pays basque, ça m'a fait beaucoup de bien mais je n'avais commencé à faire de "vraies" nuits qu'arrivés au vendredi...


Et là je comprends une chose : je suis en manque d'adrénaline. Depuis ces 7 ans, et de plus en plus chaque année, j'avais 1000 trucs urgents à faire à la fois, je croulais (parfois littéralement) sous le travail. Et puis que j'ai fini mes cours et mes auditions, plus rien. Le vide. Le calme plat.


Donc... me reste à trouver une alternative à l'adrénaline.

5 Commentaires :

Anonyme a dit...

Je suis encore dans la thèse... Pour un an... et je t'envie...:-)

Mimille a dit...

Salut So-Ann et bienvenue ici ! :-)

Justement je parcourais ton blog ce matin, et j'ia ajouté un lien vers ton article sur les abeilles et les OGM ici.

Hé bien, bonne chance pour la fin ! C'est dur, de plus en plus dur, mais une fois qu'on a fini c'est une grande réussite.

Et puis aussi, suivant la période à laquelle tu soutiens, tu pourras ou non avoir le temps de décompresser juste après : si c'est début décembre alors tu peux oublier tout vellétié de repos ;-)

Anonyme a dit...

Merci pour le lien!:-)
Mais dis moi, comment as-tu fait pour deviner que je voulais soutenir début décembre, ou en tout cas en fin d'année??? Je suis ultra motivée quoi qu'il en soit! Et je sais que c'est la dernière ligne droite et qu'après, en effet, cela doit être un solagement ENORME!:-)
Enfin, j'espère que tu vas arriver de ton côté à trouver l'équilibre comme on dit... Moi qui suis une hyperactive aussi, c'est vrai que parfois on s'oublie et quand on a le temps de se retrouver, eh bien on ne sait plus trop comment!... C'est bizarre hein!:-)

mowglinomade a dit...

Tu en veux de l'adrenaline? je te la met en boite et je te l'envoie, si tu veux. Parfait, le colloque prévu la 14 septembre avec ouvrage collectif a la clé, pour passer de bonnes vacances....

A oui, et je peux pas croire qu'il faille 2 mois pour arriver a decompresser vraiment. Ou alors ca fait presque 10 ans (depuis le bac???) que je n'ai pas decompressé. Citron pressé, je devrais rebaptiser mon blog.

Soann: beaucoup de gens soutiennent a la fin de l'année, parce que c'est la date limite pour les dossiers de qualif. Et après... ben le dossier de qualif, les publications, trouver un job pour l'année suivante... pour avoir u peu de repos, il faut soutenir en juin.

Mimille a dit...

Mowgli > Hé hé, moi aussi j'ai un colloque, fin septembre, qui fera sans trop de doutes l'objet d'un ouvrage ensuite, et j'ai donné un résumé mais j'ai pas encoe du tout travaillé sur ce que je vais y raconter... ;-) Et le combe c'est que je ne commencerai pas avant septembre.

Ben écoute, pour le temps nécessaire à la décompression, je crois qu'avant tout ça dépend des gens. Il y en a qui y arrivent très vite, d'autres à qui ça prend tellement de temps que finalement ils abandonnent... mais dans mon cas oui, il me faudra bien ça, je m'en rends compte.

(Hé oui, moi aussi, si je compte depuis le bac ça fait 10 ans...!)

So-Ann > Hé bien, rien à rajouter à la réponse de Mowgli... elle a tout à fait raison. SI tu soutiens en décembre tu n'auras pas un instant pour souffler avant d'entammer le grand marathon des dossiers de candidature : qualifs à la mi-décembre, (énormes) dossiers CNRS du 15 décembre au 15 janvier, dossiers MCF à partir de début février, rencontres dans les facs où tu candidates en mars, auditions CNRS en avril, auditions MCF en mai... et hop l'année sera finie. Tu rajoutes à ça quelques papiers, des confs par ci par là, des cours à préparer si tu es Ater ou monitrice,... c'est le grand cocktail qui t'attend. Bienvenue dans la grande famille des ceusses qui soutiennent en décembre ;-)

Et bon courage !