mercredi 28 février 2007

Merci

Beaucoup d'émotions ce week-end, un peu comme si on s'était longtemps retenus, retenus, et que d'un coup c'était la goutte de fête qui faisait déborder de bonheur.



Des rires, des sourires, des fous-rires. Des blagues, des langues tirées, des clins d'oeil. Le plaisir d'être là, d'être présent, de faire partie de cette grande joie qui émane d'un groupe rassemblé pour célébrer le bonheur de deux d'entre nous.



Des larmes d'émotion, avant, pendant, après. Des étincelles, des rayons de soleil dans les yeux malgré la pluie qui tombe obstinément dehors. Des retrouvailles, des rencontres rares, d'autres fréquentes, d'autres premières, et pourtant ici tout est nouveau, tout est exceptionnel.



Une salle que l'on n'a jamais connue mais qui devient un point de rencontre, l'épicentre de quelques jours où l'on se perd et se retrouve sans arrêt, où l'on ne vit pas à l'heure du quotidien mais à celle des préparatifs, de l'observation, du service, du rangement, et puis de la fête, de la liesse, où personne n'est vraiment comme d'habitude mais sans le faire exprès, jusque parce qu'on est là, dans ce nouveau lieu chargé de gens, chargé de bruits, chargé de couleurs, chargé d'euphorie.



Et puis le calme retrouvé, après, la connivence d'entre ceux qui sont là, qui restent, repartent petit à petit, s'égrennent progessivement vers la gare en laissant une part d'eux-mêmes, enlacent, embrassent, échangent adresses, numéros de téléphone et emails, prennent rendez-vous, s'invitent. On a du mal à croire que c'est en train de se finir, alors qu'on sait très bien que c'est normal et que ça fait partie du charme éphémère de l'instant.



La musique est toujours là mais c'est celle du retour au calme, des restes à partager entre amis inconnus jusqu'hier, on a perdu toute bienséance inutile, on est juste là ensemble comme si la vie s'était réorganisée toute seule autour de nous, comme si de nouveaux engrenages s'étaient créés pour disparaître aussitôt qu'on sortira de la salle une dernière fois.



Tout le rythme qui a changé d'un coup, le lieu, les gens, l'ambiance, les couleurs, les odeurs, les sons, les perceptions, les échanges, tout ça est né et a pris une cadence parfaite immédiatement, et puis s'est estompée aussi vite qu'elle était arrivée, et la vie de chacun a repris, partout en France et ailleurs, et on est tous toujours là, comme avant, mais ô combien enrichis d'un bonheur partagé pendant ces quelques jours.


Aux deux êtres qui ont su générer autour d'eux tous ces instants : Merci.


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