C'est toujours agréable de faire le tour du jardin. Une toute mini balade imprévue, au milieu du lopin de terre qu'on connaît le mieux pour l'avoir humblement entretenu, pour y avoir trouvé mille petites surprises merveilleuses au détour d'un bout de bois soulevé, d'un vieux buisson taillé, d'un potager installé.
Alors avant de faire à déjeuner on s'est retrouvés à faire le tour du jardin, donc. Il y avait juste un tout petit vent, le ciel s'était à peu près dégagé entre la pluinounette de ce matin et le retour des nuages depuis quelques instants. Il faisait tout froid au début, et puis les timides rayons du soleil qu'on a pu capter nous ont vite réchauffés, suffisamment pour se sentir bien, et marcher, regarder à nos pieds, lever la tête vers les branches, redécouvrir une fois encore notre petit bout d'autour de chez nous.
Quelques images du jour.
L'amandier est en fleurs. Pas encore sur toutes ses branches, mais le reste est en boutons. D'après quelques sources, théoriquement il est censé fleurir fin février - début mars.
Le poirier sauvage (Pyrus pyraster) bourgeonne, de même que le pommier sauvage (mais je n'ai pas pris de photo de ce dernier). Normalement il est censé fleurir entre avril et juin, avant l'apparition des feuilles, donc à surveiller.
Des fleurs de fausse roquette (Diplotaxis erucoides) qui ont décidé de ne pas mourir pendant l'hiver. D'habitude elles envahissent les vignes à l'automne et au printemps, mais cette année on en aura eu tout l'hiver. On remarque bien à la photo les bestioles qui les envahissent (que je n'avais pas vues à l'oeil nu parce que c'est tout de même tout petit ces choses).
Une autre plante qui bourgeonne sauvagement, mais je ne l'ai pas identifée parce que je n'y avais pas prêté attention l'été dernier. Ça sera la surprise.
L'autre jour en ramassant des feuilles de chêne pour le potager, j'ai découvert ces petites miss qui poussaient, bien à l'abri. Je les ai dégagées en me demandant si je n'étais pas là en train de faire une bêtise, mais elles ont l'air de pouser d'autant mieux depuis. Je ne sais pas encore ce que c'est, au début je penchais pour un genre de crocus mais les feuilles me semblent trop larges. Peut-être une jonquille ? En même temps, ça me paraît tout à fait familier et je sais que quand elles se seront révélées je me dirai "bon sang mais c'est bien sûr" ! (oui mais l'avantage, c'est qu'à l'avenir je saurai les reconnaître, celles-là.) Apparemment, on ne va plus trop tarder à le savoir. Et aujourd'hui, en me disant que quoi que ça puisse être c'était tout de même étonnant qu'il n'y en ait que là, j'ai jeté un oeil autour et j'en ai trouvé d'autres.
3 Commentaires :
quelle chance d'avoir un jardin. Quand j'habitais en Provence, je louais la maison a un paysagiste à la retraite, et je jardin nécessité une a deux heure d'entretien journalier. Mais les buissons de rosiers, les olives que j'apportais au moulin, le cerisier qui croulait sous les fruits, la vraie vervaine, et tout ce dont je ne connaissais pas le nom, quel plaisir.
Je vois que les amandiers sont deja en fleur. Croisons les doigts pour qu'il ne gèle plus cette année.
Oui, c'est devenu vraiment une nécessité pour moi d'avoir un jardin. Ça peut sembler un luxe, mais il nous nourrit - que ce soit avec les légumes ou avec les images, les odeurs et la sérénité qu'il nous apporte.
100% d'acord avec mirza.
La possibilité d'usage d'un jardin devrait être inscrite dans la déclaration des droits de l'homme.
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